Famille d'Arschot Schoonhoven

d'Arschot Schoonhoven
Armes de la famille.
Blasonnement	De gueules, à trois fleurs de lys d'or. L'ecu surmonté d'un heaume d'argent griffé, colleté et liseré d'or, sommé d'une couronne d'or à trois fleurons, doublé et attaché des gueules, aux lambrequins de gueules et d'or. Cimier : une tête et col de bœuf de gueules accornée d'or. Supports : à dextre, un lion d'or, à senestre, un griffon du même, armés et lampassés de gueules ; le dessin porte, en outre, une devise : « ESPOIR POUR GUIDE », de sable sur un listel d'argent, placée au-dessus du cimier.
Devise	« ESPOIR POUR GUIDE »
Période	XIII^e siècle - aujourd'hui
Fiefs tenus	Seigneurie de Schoonhoven (à Aerschot) Seigneurie de Waenrode Seigneurie de Niuewrode Seigneurie de Zundert Seigneurie de Woluwé-Saint-Etienne Seigneurie de Lantremange Seigneurie de Chantraine
Demeures	Château de Waanrode
Preuves de noblesse
Montres	La Haye, 16 février 1816, roi Guillaume Ier des Pays-Bas : Nomination de Philippe d'Arschot Schoonhoven au Corps équestre de Limbourg avec le titre de comte; la première liste officielle des nobles de 1825 indique que ce titre se transmet à tous ses descendants du nom.
Alliances	voir alliances
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La famille d'Arschot Schoonhoven est une ancienne famille de la noblesse dont l'existence prouvée remonte à 1226, et appartenant à la noblesse belge depuis 1816.

Histoire

La lignée avérée commence avec le chevalier Jan van Aarschot gezegd van Schoonhoven, qui est mentionné pour la première fois en 1226 comme témoin d'un don du duc de Brabant, et dont la lignée appartient aux quarante plus anciennes familles de Belgique ; le fils du même nom de l'ancêtre est mentionné comme seigneur de Schoonhoven d'Aarschot. À partir de la fin du XVII^e siècle, ils sont mentionnés comme barons de Schoonhoven, à partir du milieu du XVIII^e siècle comme comtes d'Aarschot[1]. Entre 1666 et 1757, plusieurs membres sont membres du Corps équestre de Liège. En 1816, Philippe d'Arschot Schoonhoven (1771-1846) est nommé au Corps équestre de Limbourg avec le titre de comte, transmissible a tous les descendants (selon la première liste de noblesse)[2],[3].

En 2017, il y avait encore six descendants masculins, le dernier né en 2016.

Filiation

Philippe comte d'Arschot Schoonhoven (1771-1846)

• Philippe comte d'Arschot Schoonhoven (1771-1846), grand maréchal de la Cour, gouverneur, sénateur et membre du Congrès national
  • Guillaume comte d'Arschot Schoonhoven (1800-1876), sénateur.
    • Anatole comte d'Arschot Schoonhoven (1830-1879).
      • Guillaume comte d'Arschot Schoonhoven (1867-1935), ambassadeur, chef de cabinet du roi Albert Ier, écrivain et bibliophile; marié en 1907 à Eva Nubar (1883-1973), fille de Boghos Nubar Pacha, fondateur d'Héliopolis (district), et de Marie Dadiani.
        • Philippe comte d'Arschot Schoonhoven (1908-1986), historien et critique d'art.
          • Arnoul comte d'Arschot Schoonhoven (1936), « chef de famille ».
            • Amélie comtesse d’Arschot Schoonhoven, historienne, conférencière et auteur du roman historique Le Roman d'Héliopolis (2017 Weyrich Editions), administrateur de l'Association royale des demeures historiques et jardins de Belgique.
            • Philippe comte d'Arschot Schoonhoven (1964), antiquaire et successeur probable du chef de famille.
        • Marguerite comtesse d'Arschot Schoonhoven (1916-1942); mariée en 1937 à Didier comte d'Aspremont Lynden de Maillen (1910-1978), maire de Mohiville.
        • Jean comte d'Arschot Schoonhoven (1924-1986), dernier bourgmestre de Waanrode et conseiller municipal de Kortenaken.
    • Gaston comte d'Arschot Schoonhoven (1837-1935), diplomate et zouave pontifical.
    • Mathilde comtesse d'Arschot Schoonhoven (1841-1874); mariée en 1871 à Edmond baron de Pitteurs Hiegaerts (1831-1896), ambassadeur.
    • Marie comtesse d'Arschot Schoonhoven (1848-1935); mariée en 1872 à Arthur comte van der Burch (1832-1900), major général.

Alliances

• 
  Van der Noot (1796).
• 
  de Berlo Suys (1810).
• 
  von Hompesch-Rurich (1825, noblesse prussienne).
• 
  de Louvencourt (1829, noblesse française).
• 
  de Looz-Corswarem (1858).
• 
  Van der Burch (1871).
• 
  De Pitteurs Hiegaerts (1871).
• 
  van Hoobrouck d'Aspre (1876).
• 
  de Jonghe d'Ardoye (1908).
• 
  d'Avout d'Auerstadt (1938, noblesse française).
• 
  Zu Windisch-Graetz (1934), noblesse autrichienne).
• 
  de Mun (1935, noblesse française).
• 
  d'Aspremont Lynden de Maillen (1937).
• 
  Famille t'Kint de Roodenbeke (1960).
• 
  Orban.
• 
  de Meeûs d'Argenteuil de Trannoy (1971),
• 
  Famille Ullens de Schooten (1973).
• 
  de Gruben (1975).
• 
  Le Hardÿ de Beaulieu (1980).
• 
  Boël (1981).
• 
  Le Grelle (1989).
• 
  de Marnix de Sainte-Aldegonde (2005).
• 
  Famille de Radiguès de Chennevière (2016).
• 
  Speeckaert.

Pour approfondir

Bibliographie

• État présent de la noblesse belge (1984), p. 108-112.
• Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique, 2008, p. 41 [anno 1226].
• Paul Janssens & Luc Duerloo, Armorial de la noblesse belge, 1992, p. 156 (ne donne pas de blasonnement); Lire en ligne [archive]
• Baron de Ryckman de Betz : Armorial général de la noblesse belge , H. Dessain, Liège, 1957, p. 48.
• État présent de la noblesse belge (2017), p. 83-86.
• Comte d'Arschot-Schoonhoven, Epitaphier de la famille d'Arschot-Schoonhoven

Articles connexes

• Liste chronologique de familles belges
• Liste des familles de la noblesse belge
• Liste de devises de familles belges
• Bourgeois de Bruxelles
• Armorial des familles de la noblesse belge

Liens externes

Notes et références

1. Marie-Jeanne Tits-Dieuaide, « Un exemple de passage de la ministérialite à la noblesse : la famille de Wesemael (1166-1250) », Revue belge de Philologie et d'Histoire, vol. 36, n^o 2,‎ 1958, p. 335–355 (DOI 10.3406/rbph.1958.2211, lire en ligne, consulté le 3 juin 2024)
2. François-Louis Ganshof, « Le comte d'Arschot-Sghoonhoven (1867-1935) », Revue belge de Philologie et d'Histoire, vol. 14, n^o 2,‎ 1935, p. 705–705 (lire en ligne, consulté le 3 juin 2024)
3. « BRABANT, LOUVAIN », sur fmg.ac (consulté le 3 juin 2024)