Cette page explique l’histoire ou répertorie les différents membres de la famille Narychkine.
La famille Narychkine (Нарышкин en russe) est une illustre famille russe noble, alliée à la maison régnante, le tsar Alexis Ier ayant épousé en 1671Nathalie Narychkine, jeune fille d'une ancienne famille de boyards et d'une grande beauté, qui devint mère de Pierre le Grand. La famille refusa le titre de prince, se considérant supérieure aux familles princières russes. Néanmoins elle porta parfois à l'étranger le titre de prince, qui ne lui était pas nécessaire en Russie, tant elle était connue.
Persécutée sous la régence de Sophie Alexeïevna, la famille Narychkine jouit au contraire de toute la faveur de Pierre le Grand et de ses descendants.
Semion Kirillovitch Narychkine : (1710-1775), fils du précédent, chambellan, des rumeurs circulèrent à la Cour impériale sur une possible liaison avec l'impératrice Élisabeth Ire de Russie, ambassadeur, il épousa Maria Pavlovna Balk-Poleva (1728-1793)
Alexandre Lvovitch Narychkine, (1760-1826). Mort à Paris, fut l'ami de l'empereur Paul Ier, qui l'appelait son oncle ; il réunit les fonctions de grand chambellan, de chancelier et de grand maréchal de la noblesse. Longtemps chargé de la direction des théâtres, il attira à Saint-Pétersbourg les premiers artistes d'Europe, surtout les artistes français.
Nadejda von Knorring (1826-1895), épouse d'Alexandre Grigorievitch Narychkine (1818-1856 ou 1864), puis d'Alexandre Dumas fils, père de deux de ses filles, Colette et Jeannine Dumas.
Dimitri Pavlovitch Narychkine (1797-1868), hôte d'Alexandre Dumas père, à Moscou, puis à Jelpatiévo,(Елпатьево (Переславский район)) à l'occasion de son voyage en Russie.
Boris Dmitrijevic Narychkine, (Oliver Tihi) peintre (1943-1996)
Lorenzo Borisevič Narychkine (1974- ), fils de Boris Dmitrijevic Narychkine et de Maria Gabriella Miccoli di Cajano
Le trésor de la famille Narychkine
Le à Saint-Pétersbourg, lors des travaux de restauration de l'ancien hôtel particulier familial, au 29 de la rue Tchaïkovski (acheté par le prince Vassili Narychkine en 1875), le trésor familial caché dans une pièce secrète depuis l'exil de la famille en , a été retrouvé par hasard, par les ouvriers effectuant les travaux. Ceux-ci ont tenté de monnayer leurs découvertes, avant d'être pris en flagrant délit de vol[réf. nécessaire]. Tous les objets étaient soigneusement emballés dans des journaux datés de mars, à septembre 1917[1]. Dans les caisses remplies d'objets précieux, se trouvaient en particulier, six services de table d'apparat, réalisés par les plus grands orfèvres russes de l'époque[Note 1], dont un service de table, unique au monde, de cinq cents pièces. La plupart des objets d'art portent l'emblème des Narychkine.
Selon l'évaluation initiale effectuée, la valeur du trésor se montait à 189 millions de roubles. La valeur finale du trésor a été influencée par le fait que tous ces éléments appartiennent à une seule famille et que la provenance des objets est prouvée. Le contenu du trésor est une référence du point de vue historique : il donne une idée de la vie des familles aristocratiques et des goûts dominants de l'époque tsariste.
Une exposition de plus de trois cents des plus intéressants objets, s'est tenue à partir du au Palais Constantin, à Saint-Pétersbourg[2].
Depuis le , plus de deux mille objets en argent massif et en vermeil, pesant au total 400 kilos sont exposés à Saint-Pétersbourg, au musée du Palais Catherine, à Tsarskoïe Selo. Les objets d’art exposés sont d’une grande finesse, et sont estimés à environ 2,6 millions d’euros[3].
Notes et références
Notes
↑Sassikov, Ovchenikov, Khlebnikov, les frères Grachev, Pierre-Karl Fabergé ou les orfèvres ouest-européens comme Lucien Falize, Aucocaine, Touron-Parisot.
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