Lucien FalizeLucien Falize
Lucien Falize, né à Paris le et mort le , est un joaillier, écrivain et critique d'art français. Précurseur du mouvement Art nouveau[1], il est connu pour ses objets d'art richement ornés qu'il a produit avec sa maison Falize. Les premières annéesLucien est un enfant sérieux et assidu qui prévoyait de fréquenter l'École centrale des arts et manufactures avant que son père, Alexis, n'annonce qu'il deviendrait un futur associé dans son entreprise relativement jeune, la maison Falize. En 1856, il entame un apprentissage chez son père, où il apprend rapidement assez pour superviser la conception et la fabrication des pièces créées dans l'atelier. Ses études se poursuivent rapidement, alors que Lucien Falize trouve sa passion, et en 1869, lors de l'exposition de l'Union centrale des beaux-arts appliqués à l'industrie, il reçoit une médaille de première classe en tant que coopérateur. Deux ans plus tard, il devient associé à part entière et reprend l'entreprise en 1876[2]. La même année, Lucien épouse Louise Clémentine Poulard (1850-1914), avec qui il a trois fils : André Alexis Eugène (1872-1936), Jean Henri Lucien (1874-1948) et Pierre Isidore (1875-1953). Bien qu'il y ait peu de preuves de tendresse et de passion entre eux, il est un père dévoué, concevant et fabriquant des montres en argent individuelles pour chacune de la première communion de ses enfants[réf. nécessaire]. Carrière artistiqueLucien Falize est fortement influencé par ses visites à Londres en 1861 et 1862, où il se rend à la National Gallery, à l'abbaye de Westminster et au Crystal Palace. Il est frappé par les expositions chinoises, indiennes, assyriennes et égyptiennes et, à l'Exposition universelle de 1862, il est impressionné par les laques orientales, les émaux, les bronzes, les gravures et les faïences provenant de la collection de Rutherford Alcock. En raison de ses liens avec l'entreprise, Falize n'a pu se rendre au Japon, mais sa passion pour l'Orient commence à se manifester à travers ses créations. Des pendentifs, des bracelets, des colliers et des broches d'inspiration orientale commencent à apparaître[3]. Ceux-ci sont émaillés et parés de couleurs vives et opaques, et ornés de délicates scènes naturelles ou animalières. Lucien Falize visite également la collection Campana au musée du Louvre, où il admire un certain nombre d'objets, et est influencé par le trésor d'objets médiévaux, de la Renaissance, assyriens, égyptiens et byzantins. Jusqu'à sa mort des suites d'un accident vasculaire cérébral en 1897, il continue de produire des créations originales pour la vente publique et les commandes privées. Il est déterminé à faire de la maison de joaillerie Falize un succès commercial, en collaborant avec d'autres créateurs établis comme Germain Bapst, avec qui il s'associe de 1880 à 1892. Il est également un écrivain et critique d'art prolifique, et publie souvent sous son pseudonyme de « Monsieur Josse » dans les revues d'arts décoratifs de l'époque. Lucien Falize s'est également impliqué dans l'Union centrale des beaux-arts appliqués à l'industrie tout au long de sa carrière. Il croit fermement à l'importance de fournir une formation appropriée aux futurs artisans, il soumet des plans d'expositions techniques et fait don de prototypes[1]. La maison Falize participe également à plusieurs concours et expositions universelles, et il se voit décerner de nombreuses distinctions et postes honorifiques tout au long de sa carrière. Souvent frustré par la nécessité d'obtenir un succès commercial aussi bien qu'un succès critique, Lucien Falize déclare dans une lettre à son fils André en : « une grande entreprise ne peut survivre avec des œuvres d'art seules[1] ». Son ami, le joaillier et collectionneur Henri Vever, a dit à propos de lui :
Expositions et récompenses
Commanditaires
Notes et références
Liens externes
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