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La commune est un village rural situé au carrefour de l'ancienne RN 28 et du tracé initial de la RN 15 (actuelles RD 928 et RD 915), et jouxtant la Forêt d'Eawy.
Le village se trouve à 33 km au sud-est de Dieppe, à 38 km au nord-est de Rouen et à 60 km au nord-ouest de Beauvais.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays de Bray, bien arrosé et frais[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 875 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bouelles à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 838,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , Esclavelles est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (59,3 %), terres arables (39,7 %), forêts (1,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux et écarts
La commune compte de nombreux hameaux ou écarts : Les Hayons, Les Défens, la Folie, le mont Edeline, La Loquette, Beauséjour, Radegueule, le Mont Rémont, Rochard
Du gallo-roman sclavu « slave » (latin médiéval Sclavus « slave », moyen français Sclave « Slave »); ce nom évoquerait un établissement de Slaves de l'époque du Bas-Empire romain[14]. Cependant, selon Albert Delahaye, il s'agirait d'une confusion avec les Slavi désignant un peuple germanique mentionné par Aimoin de Fleury[16], mais mal documenté.
Histoire
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On a retrouvé un dépôt de monnaies en or qui fut vendu vers 1803, ainsi que des antiquités et médailles romaines trouvées
en grand nombro au harneau de Morimont et conservées au musée de Neufchâtel, avec entre autres un vase en terre noire contenant trois cent quatre-vingts monnaies d'Antonin, de Faustine, de Marc-Aurèle, de Trajan, d'Adrien, de Commode et de Septime-Sévère, découvert en 1835, et quatre cent trente-huit monnaies de bronze du Haut-Empire renfermées dans un vase, découvertes la même année dans un ancien chemin dénommé rue aux vaches entre le plateau des Hayons et la route de Dieppe. Un grand nombre de tuiles à rebord antiques ont été retrouvées en 1853 près de la nationale 28[17],[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2021, la commune comptait 386 habitants[Note 2], en évolution de +2,39 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La Maison d’assistantes maternelles (MAM) associative Baby Safaris a ouvert en février 2021[29]
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame.
Des circuits de randonnée ont été aménagés dans la commune.
Paysage de la commune
Maison ancienne.
Le monument aux morts.
balisage de chemins de randonnée.
Personnalités liées à la commune
Pierre-Étienne-Georges Patry (30 avril ou 1er mai 1743 - Paris, 8 juillet 1820), auteur de La création d'Éve, conte moral et historique (Didot l'aîné, Paris, 1806), y vécut dans son domaine du Mont-Édeline. Il fut maire de la commune jusque juin 1816[21],[30].
Bernard Oli Ziguinchor Casamance, soldat au 53e régiment d'infanterie coloniale sénégalaise (RICMS), Mort pour la France, et un autre soldat sénégalais resté inconnu, exécutés en juillet 1940 au début de l'occupation Nazie par une unité d'aviation allemande en cantonnement aux Hayons, parce qu'africains. La commune leur a donné en 1941 une sépulture décente dans le cimetière communal, et une plaque honore désormais leur mémoire devant le monument aux morts[22].
Paul Lesueur, Jean Auriol, Christian Barrais, Louis Fromager et Maurice Maugis, résistants fusillés par les Allemands le , deux jours avant la libération du pays de Bray par les soldats canadiens[31].
Héraldique
Blason
Divisé en chevron: au 1er d'azur au listel d'or chargé de l'inscription « ESCLAVELLES » de sable, au 2e de gueules au léopard d'or, armé et lampassé d'azur; au chevron d'argent brochant sur la partition; à deux paires de menottes de sable affrontées et posées en barre à dextre et en bande à senestre, les bracelets supérieurs ouverts, brochant sur le tout[32].
Détails
Le léopard d'or rappelle les armoiries de la Normandie. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Abbé Cochet, Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure : rédigé sous les auspices de l'Académique des sciences, belles-lettres et art de Rouen,, Paris, Imprimerie nationale, , 652 p. (lire en ligne), p. 236-237, lire en ligne sur Gallica.
↑« Archéologie (supplément) », L'Écho du monde savant, no 67, , p. 321 (lire en ligne, consulté le ); lire en ligne sur Gallica.
↑ a et bLouis Bergeron et Guy Chaussinand-Nogaret, Grands notables du Premier Empire: notices de biographie sociale, CNRS Éditions, 1993, p.71-72
↑ a et b« Danièle Capot ressuscite le souvenir de deux tirailleurs sénégalais enterrés à Esclavelles : Danièle Capot vient de rédiger un article sur l'histoire de deux tirailleurs sénégalais enterrés à Esclavelles. Ils ont été tués en 1940. A l'approche du 8 mai, le Souvenir français exhume cette histoire », Le Réveil, no 3657, , p. 9 (lire en ligne, consulté le ).
↑« André Vieuxbled, maire d'Esclavelles, est décédé : Maire d'Esclavelles, André Vieuxbled, est décédé vendredi 21 juin 2019, à l'âge de 72 ans, des suites d'une maladie », Le Réveil, édition Bresle - Oise - Somme, no 3612, , p. 11 (lire en ligne, consulté le )« Elu conseiller municipal il y a 25 ans, André Vieuxbled avait ensuite occupé le poste de premier adjoint pendant 2 mandats. Il était maire depuis 2014 ».
↑« Esclavelles : Denis Gueville a été élu maire le 12 septembre 2019 : Le nom du successeur du défunt maire d'Esclavelles André Vieuxbled, près de Neufchâtel-en-Bray, est désormais connu. Il s'agit de l'ancien premier adjoint, Denis Gueville », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le )« Denis Gueville, 1er adjoint et maire par intérim depuis le décès d’André Vieuxbled, était le seul candidat au poste de maire. Il a été élu avec 10 voix. Delphine Angreville a obtenu une voix ».
↑« À Esclavelles, Denis Guéville a été réélu maire : Denis Guéville a été réélu maire d'Esclavelles en début de semaine. Il est entouré de deux adjoints : Jean-Marc Clément et Vincent Trousse », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le )« Denis Guéville qui avait succédé à André Vieuxbled décédé en juin 2019, s’est représenté en tant que maire ».
↑« Près de Neufchâtel-en-Bray : lancé il y a peu, Baby Safaris accueille les enfants jusqu'à 3 ans : Malgré quelques problèmes avant d'ouvrir leur Maison d'assistantes maternelles, Axelle et Céline n'ont rien lâché. Leur association Baby Safaris pouvait alors être créée », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ).
↑Félix Clérembray, Pocholle, troisième sous-préfet de Neufchâtel-en-Bray, Patry, maire d'Esclavelles, et le préfet Beugnot, épisodes de l'affaire Cadoudal : extraits documentés d'une biographie manuscrite de Pocholle, Rouen, Lestringant, , 30 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.