Erwan EvenouErwan Evenou
Erwan Evenou est un écrivain français de langue bretonne, linguiste, militant politique et professeur d'anglais au collège du Faouët (Morbihan), puis professeur de breton et enfin inspecteur pédagogique régional de breton avant de prendre sa retraite, né à Alger le et mort le à Lorient[1],[2],[3]. BiographieErwan Evenou – Yvon à l’état civil – est un « pied-noir » né à Alger en 1940. À l’époque, on disait simplement « Algérien », identité que l’enfant revendiquait puisque ses ancêtres maternels s’étaient installés dans le pays dès les années 1840[4]. Candidat de l'UDB aux élections législatives de 1973, Erwan Evenou dépasse les 3 % dans la circonscription Hennebont - Le Faouët (Morbihan), avec une pointe à 14 % à Sainte-Brigitte. Militant syndicaliste actif au sein du SNI-PEGC, il mène parallèlement une activité militante bretonne : rédaction de nombreux articles pour les revues Al Liamm et Pobl Vreizh, organe en langue bretonne de l'UDB. Il a été secrétaire général du « Galv », comité d'action progressiste pour la langue bretonne. Il publie des poèmes et un roman. Reçu en 1986 à la première session du tout nouveau CAPES de breton, Erwan Evenou soutient l’année suivante une thèse de doctorat à l’université de Rennes II. À la rentrée 1991, il est appelé par le Recteur d’Académie aux fonctions d’inspecteur pédagogique de langues et cultures régionales. La même année, il publie un roman d’expression bretonne sur le drame algérien, Nikolazig ar Broioù tomm (le petit Nicolas des pays chauds), qui plus tard figurera au programme du CAPES de breton. À son départ à la retraite en 1999, deux fois décoré dans l’ordre des Palmes académiques, le fonctionnaire rédige La Langue bretonne en quête de légitimité, sorte d’audit sur la fonction qu’il a exercée au rectorat de Rennes. Il y dénonce la discrimination culturelle et l’autoritarisme sectaire toujours vivants au sein d’une République demeurée profondément jacobine. Publications
Notes et références
Pour approfondirBibliographieLiens externes
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