Connue notamment depuis son roman Un long mois de septembre (1971), vision satirique des mois qui suivirent Mai 68, elle est légalement la fille du mémorialiste Pierre de Cossé, duc de Brissac, et de son épouse, née May Schneider, de la famille des Schneider du Creusot. Elle serait en réalité la fille naturelle de Paul Morand, auquel elle ressemble fortement[1]. Elvire de Brissac a consacré deux livres à l'histoire de cette dynastie : Ô dix-neuvième !, chronique d'une rencontre imaginaire entre Adolphe Schneider et Alphonse de Lamartine, et Il était une fois les Schneider.
À partir de 1961, elle collabore aux pages culturelles et internationales du Monde. En 1964, elle couvre pour le journal les Jeux olympiques de Tokyo[2].