Le 9 août 1852, il soutient ses deux thèses de doctorat ès lettres à la Faculté de Paris[2]. La première, en français, s'intéresse au philosophe Saint Martin[3]. La deuxième, en latin, se penche sur l'auteur Sénèque, sur ce que ce dernier pensait de la vie heureuse[4].
En 1852, alors professeur de philosophie au lycée de Rennes, il épouse à La Roche-sur-YonPauline Caro (1828-1901)[5], future femme de lettres, auteure du Péché de Madeleine[6] et d'autres romans devenus célèbres. En 1853, le couple a une fille, Thérèse, qui épouse en 1873 l'essayiste et traducteur Jean Bourdeau (1848-1928)[7]. Elle meurt trois ans plus tard[8].
On lui doit en 1852 le premier ouvrage analytique sur la doctrine de Louis-Claude de Saint-Martin[11]. La philosophie de Victor Cousin l'a beaucoup influencé, mais sa force réside dans les qualités d'exposition et de critique plutôt que dans l'originalité de la pensée. Il est officier de la Légion d'honneur.
Comprend : Les Origines de la philosophie nouvelle. L’École critique, M. Renan. La Renaissance du naturalisme, M. Taine, Le Dieu de l’idéalisme, le système de M. Vacherot. Les Doctrines récentes de la vie future. Le Spiritualisme et ses adversaires.
Nouvelles études morales sur le temps présent (1869) Texte en ligne
Comprend : Du suicide dans ses rapports avec la civilisation. L’Hygiène morale. La direction des âmes au XVIIe siècle. Lamennais et Henri Heine d’après leur correspondance. Les mœurs littéraires au temps présent.
Comprend : Problèmes de morale sociale. La Morale indépendante. Les Théories contemporaines sur le Droit naturel. Le Droit de punir. La Question du progrès. La Destinée humaine d’après les nouvelles écoles scientifiques.
↑Tous ses ouvrages parus de son vivant étaient signés E. Caro. Il semble donc qu’Elme soit son seul prénom usuel ; une réédition moderne de son George Sand est d’ailleurs parue sous le nom d’Elme Caro. Les bibliothèques modernes le référencent cependant sous le nom de Caro (Elme-Marie).
↑Elme-Marie Caro, Essai sur la vie et la doctrine de Saint-Martin, le philosophe inconnu, Paris, Hachette, 1852, 310 p., URL : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5347744j, consulté le 27 novembre 2023.
↑ a et bChristophe Charle, « 18. Caro (Elme, Marie) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 1, , p. 41–42 (lire en ligne, consulté le )
↑« Papiers Elme Caro », Les archives des cours professés par Elme Caro à l'École normale et à la Sorbonne sont conservées à la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne. (consulté le )
↑Richard Raczynski, Un dictionnaire du Martinisme, Paris, Dualpha éd., 2009, p. 143-144.