Elisabeth VolkenrathElisabeth Volkenrath
Elisabeth Volkenrath, durant sa captivité en 1945.
Compléments Inculpée, jugée, condamnée à mort et pendue à Hameln par le bourreau Albert Pierrepoint. Elisabeth Volkenrath, née Mühlau, est née le à Schönau an der Katzbach (aujourd’hui Świerzawa), en Silésie[1], et pendue le à Hameln, en Basse-Saxe, était une Oberaufseherin (gardienne-chef), responsable SS dans différents camps de concentration nazis durant la Seconde Guerre mondiale. BiographieElisabeth Volkenrath est née le à Schönau an der Katzbach (aujourd’hui Świerzawa), en Silésie[1]. Anciennement coiffeuse, Volkenrath fut formée sous la responsabilité de Johanna Langefeld au camp de concentration de Ravensbrück pendant l'année 1941. Elle fut affectée en à Auschwitz-Birkenau comme Aufseherin avec sa sœur Gertrud Weininger-Mühland. Toutes deux furent promues au grade de Rapportführerin (chef de rapport). En , elle fut promue Oberaufseherin (surveillante-chef) et supervisa trois pendaisons. À Auschwitz, elle rencontra le SS-Rottenführer Heinz Volkenrath, qui y travaillait depuis 1941 en tant que SS-Blockführer. Ils se sont mariés en 1943. Le commandement du camp des femmes, qui était séparé de celui des hommes par la voie de chemin de fer, fut assuré tour à tour par Johanna Langefeld, Maria Mandel, et Elisabeth Volkenrath. Elle travailla au camp de Bergen-Belsen comme gardienne en chef. Elle est arrêtée lors de la libération du camp, le 15 par l'Armée britannique et fut comme les autres gardiens, forcée à enterrer les corps des détenus morts du typhus dans des fosses. ProcèsJugée au procès de Belsen, avec 44 autres responsables du camp de Bergen-Belsen, entre le 17 septembre et le à Lunebourg (no 7 des accusés), Elisabeth Volkenrath est accusée de mauvais traitements sur les détenues, d’avoir participé aux sélections pour les chambres à gaz, d’avoir empêché les détenus de se nourrir et d’avoir tué une femme qui venait lui demander du travail en la poussant dans des escaliers. Elle niera avoir la connaissance des chambres à gaz, avoir tué cette femme et d’avoir empêché les détenus de manger mais affirma leur avoir « seulement repris de la nourriture s'ils en avaient trop »[2]. Elle est déclarée coupable et condamnée à mort par la justice militaire britannique et pendue à la prison de Hamelin le 13 décembre suivant, par le bourreau britannique Albert Pierrepoint[3]. Ce jour-là, 3 femmes (dont Irma Grese et Juana Bormann) et 10 hommes furent pendus à 30 minutes d'intervalle, les hommes par paires, les femmes individuellement[4]. Autres criminelles exécutées à l'ouest
Notes et références
Bibliographie
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