Eleutherococcus senticosus est un buisson de la famille des Araliaceae originaire de Sibérie et d'Asie du nord-est[1]. Il peut atteindre 3 m. et supporte des climats froids (zone de rusticité USDA 3a à 8b)[2].
Également nommé en français : Eleuthérocoque [3], ginseng sibérien, buisson du diable, racine de la taïga[4].
Maria Davydov recommandait en 2000 de ne pas utiliser le terme "ginseng sibérien" à cause de la confusion possible avec le ginseng[9] (Panax ginseng C.A. Mey). Aux États-Unis, seules les plantes ou dérivés de plantes du genre Panax peuvent être nommées, étiquetées ou vendues sous le nom "ginseng"[10].
Depuis lors, les publications se sont multipliées sur les composants des diverses parties de la plante (feuille[11], écorce[12], fruit[13]) qui confirment, in vitro ou en expérimentation animale [14], que la plante est une source significative d'anti-oxydants naturels et d'antimicrobiens. Parmi eux l'éteuthéroside B (syringine à l'effet hypoglycémiant chez le rat [15]) spécialement présente dans le rhizome et les racines (qui se conserve mal dans la poudre de racine, disparait de 50% en 1 an et totalement en 3 ans) [16].
Il n'y a pas d'incompatibilité médicamenteuse ni d'effet tératogène signalés [19], ni d'effet indésirable ou d'allergie décrits [20]. La contrindication pour les sujets hypertendus, fréquemment citée, n'est pas démontrée [21]. Sont rapportés, sans mention des dosages ingérés, des réactions cutanées et des insomnies [20].
↑ a et bDjaja D. Soejarto et Norman R. Farnsworth, « THE CORRECT NAME FOR SIBERIAN GINSENG », Botanical Museum Leaflets, Harvard University, vol. 26, , p. 339–343 (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Michelle Morgan, « Major Therapeutic Activity of Eleuthero », Michelle Morgan, (lire en ligne)
↑A. F. G. CICERO, G. DEROSA, R. BRILLANTE et R. BERNARDI, « EFFECTS OF SIBERIAN GINSENG (ELEUTHEROCOCCUS SENTICOSUS MAXIM.) ON ELDERLY QUALITY OF LIFE: A RANDOMIZED CLINICAL TRIAL », Archives of Gerontology and Geriatrics, supplement 9: Affective, Behavior, and Cognitive Disorders in the Elderly, vol. 38, Supplement, , p. 69–73 (DOI10.1016/j.archger.2004.04.012, lire en ligne, consulté le )
↑Shu Zhu, Yanjing Bai, Mayuko Oya et Ken Tanaka, « Genetic and chemical diversity of Eleutherococcus senticosus and molecular identification of Siberian ginseng by PCR-RFLP analysis based on chloroplast trnK intron sequence », Food Chemistry, vol. 129, , p. 1844–1850 (DOI10.1016/j.foodchem.2011.05.128, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bMarina Davydov et A. D. Krikorian, « Eleutherococcus senticosus (Rupr. & Maxim.) Maxim. (Araliaceae) as an adaptogen: a closer look », Journal of Ethnopharmacology, vol. 72, , p. 345–393 (DOI10.1016/S0378-8741(00)00181-1, lire en ligne, consulté le )
↑Yue-Wei Ge, Chihiro Tohda, Shu Zhu et Yu-Min He, « Effects of Oleanane-Type Triterpene Saponins from the Leaves of Eleutherococcus senticosus in an Axonal Outgrowth Assay », Journal of Natural Products, vol. 79, , p. 1834–1841 (ISSN0163-3864, DOI10.1021/acs.jnatprod.6b00329, lire en ligne, consulté le )
↑Maho Sumiyoshi et Yoshiyuki Kimura, « Effects of Eleutherococcus senticosus Cortex on Recovery from the Forced Swimming Test and Fatty Acid β-Oxidation in the Liver and Skeletal Muscle of mice », The Natural Products Journal, vol. 6, , p. 49–55 (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Daehan Jang et al., « Composition, antioxidant and antimicrobial activities of Eleutherococcus senticosus fruit extracts », Journal of Applied Pharmaceutical Science Vol. 6 (03), , p. 125 (ISSN2231-3354, lire en ligne)
↑(en) K. K. Chen et B. Mukerji, Pharmacology of Oriental Plants : Proceedings of the First International Pharmacological Meeting, Stockholm, 22-25 August, 1961, Elsevier, , 114 p. (ISBN978-1-4831-8540-8, lire en ligne)
↑(en) Ho-Shan Niu, I-Min Liu, Juei-Tang Cheng et Che-Ling Lin, « Hypoglycemic Effect of Syringin from Eleutherococcus senticosus in Streptozotocin-Induced Diabetic Rats », Planta Medica, vol. 74, , p. 109–113 (ISSN0032-0943, DOI10.1055/s-2008-1034275, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Weici Tang et Gerhard Eisenbrand, Chinese Drugs of Plant Origin : Chemistry, Pharmacology, and Use in Traditional and Modern Medicine, Springer Science & Business Media, , 1056 p. (ISBN978-3-642-73739-8, lire en ligne)
↑(en) Jip Kuo et al., « The Effect of Eight Weeks of Supplementation with Eleutherococcus senticosus on Endurance Capacity and Metabolism in Human », Chinese Journal of Physiology 53(2), , p. 105-111 (lire en ligne)
↑(en) Mathias Schmidt, Michael Thomsen, Olaf Kelber et Karin Kraft, « Myths and facts in herbal medicines: Eleutherococcus senticosus (Siberian ginseng) and its contraindication in hypertensive patients », Botanics: Targets and Therapy, vol. Volume 4, (DOI10.2147/BTAT.S60734, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Dong-Keun Yi, Hae-Lim Lee, Byung-Yun Sun et Mi Yoon Chung, « The complete chloroplast DNA sequence of Eleutherococcus senticosus (Araliaceae); Comparative evolutionary analyses with other three asterids », Molecules and Cells, vol. 33, , p. 497–508 (ISSN1016-8478 et 0219-1032, DOI10.1007/s10059-012-2281-6, lire en ligne, consulté le )