Un John Stuart, homonyme et lointain cousin, présent également dans ce contingent, recevra en don la seigneurie d'Aubigny-sur-Nère, le privilège d'écarteler ses armes avec celles de France ainsi que des lettres de nationalité.
Les terres françaises de ce seigneur sont occupées par les officiers du duc de Berry en 1462. Louis XI ordonne à son chancelier leur restitution à leur légitime propriétaire en novembre 1462.
dont trois de ses fils cadets : - Henry Stuart (1616-1632), 9e seigneur d'Aubigny ; - George Stuart (1618-1642), 10e seigneur d'Aubigny, père de Charles Stuart (1638-1672 ; 3e duc de Richmond et 6e duc de Lennox) ; - Ludovic (1619-1665), 11e seigneur d'Aubigny ;
[l'aîné de la fratrie était Jacques/James (1612-1655), 4e duc de Lennox et 1erduc de Richmond (nouvelle création, 1641), père du 5e duc de Lennox et 2e duc de Richmond, Esmé II (1649-1660) ; il y avait encore sept autres enfants dans la fratrie, dont Elisabeth Stuart de Lennox (1610-1674 ; x 1626 Henry Howard, 15ecomte d'Arundel)].
En 1665/1672, la seigneurie d'Aubigny, le duché de Richmond et le duché de Lennox sont donc éteints ; ils vont réapparaître dans la descendance naturelle du roi Charles II, avec les ducs d'Aubigny (1684), ducs de Richmond et de Lennox (nouvelle création, 1675), jusqu'à nos jours (voir ci-après). Ces nouveaux titulaires d'Aubigny descendent d'Alan Stuart de Darnley (vers 1408-1438 ; ci-dessus). Cependant, il existe un autre lien du sang : Elisabeth Stuart (1610-1674) et son mari Henry Howard d'Arundel (1608-1652) ci-dessus, sont, entre autres enfants, les parents d'Henry (1628-1684) < père d'Elisabeth Howard, mariée à George Gordon, 1er duc de Gordon, marquis deHuntly (1643-1716) < parents d'Alexandre, 2e duc de Gordon (1678-1728) < père du 3e duc Côme (1720-1752) < père du 4e duc Alexandre (1743-1827) < père du 5e duc George Gordon (1770-1836), et de Charlotte Gordon (1768-1842), x 1789 Charles Lennox, 4e duc de Richmond (1769-1819 ; ci-dessous), dont la postérité relève le nom de Gordon, puis le titre ducal de Gordon en 1876 (nouvelle création).
Les lettres n'ayant pas été enregistrées, il s'éteint avec la duchesse en 1734, avant de faire l'objet de lettres de relief en 1777 pour ses descendants mâles, en la personne de son arrière-petit-fils, Charles Lennox[1]. Il n'a cependant pas satisfait à son obligation de réception par le Parlement dans son parcours d’accession à l’office[2]. La pérennité de sa dignité se trouve donc mise en doute[3]. D'ailleurs, son neveu et successeur au duché de Richmond, Charles Lennox, ne se retrouve pas dans la liste des pairs de 1814, contrairement aux autres héritiers des pairies d'Ancien Régime[4].
Titres subsidiaires : baron Setrington, comte de March (pour le titre de duc de Richmond), Lord de Torboltoun, comte de Darnley (pour le titre de duc de Lennox)
↑Christophe Levantal, Ducs et pairs et duchés-pairies laïques à l’époque moderne : (1519-1790) : dictionnaire prosographique, généalogique, chronologique, topographique et heuristique, Paris, Éditions Maisonneuve & Larose, coll. « Mémoires de France », , XXVI-1218 p. (ISBN2-7068-1219-2), p. 200 et n. 256, 225-226 et n. 420, 362 et n. 12
↑Manuel de la pairie, contenant la Charte constitutionnelle, les ordonnances et règlements relatifs à la Chambre des Pairs . Avec deux tables, l'une des matières, l'autre des noms propres, (lire en ligne), p. 25