Née à Québec en 1972, Dominique Fortier travaille pendant plusieurs années dans le monde de l'édition[1],[2]. Titulaire d’un doctorat en littérature française de l'Université McGill, elle exerce les métiers de romancière et de traductrice[3].
Auteure de plusieurs romans, Dominique Fortier publie Du bon usage des étoiles (Alto, 2008), Les larmes de saint Laurent (Alto, 2010), La porte du ciel (Alto, 2011), Au péril de la mer (Alto, 2015), Les villes de papier (Alto, 2018, Grasset, 2020), Les Ombres blanches (Alto, 2022) ainsi que Quand viendra l'aube (Alto, 2022)[4],[5],[6],[7].
À partir des années 2000, elle signe plusieurs traductions, notamment aux Éditions du Boréal et aux éditions Alto. Elle traduit notamment Une maison dans les nuages, version française d'une œuvre de Margaret Laurence, ainsi que plusieurs ouvrages de la romancière Heather O'Neill, dont La Vie rêvée des grille-pain ainsi que N'ayons pas peur du ciel, finaliste au Prix littéraire du Gouverneur Général de 2023 dans la catégorie Traduction[8],[9],[10],[11].
Dominique Fortier est la première auteure québécoise récipiendaire du prestigieux prix Renaudot de l'essai en 2020 (Les Villes de papier, Alto, 2018)[12]. Elle remporte également le Prix du gouverneur général en 2016 (Au péril de la mer, Alto, 2015)[13]. Elle est aussi récipiendaire du Prix Gens de mer du Festival Étonnants voyageurs en 2011 (Du bon usage des étoiles, Alto, 2008)[14].
Son ouvrage Les villes de papier a été traduit dans une dizaine de langues et est vendu dans une douzaine de pays, tels que l’Allemagne, la Corée, la Chine, l’Espagne et la Suède[11],[15],[16].
À propos de ses œuvres, Hugues Corriveau mentionne dans Lettres québécoises : « Toujours admirablement écrits, dans une langue d’un classicisme soigné, ses livres emportent l’adhésion du lecteur, tendent les voiles vers l'inattendu[6]. »
Depuis 2023, elle siège sur le Conseil littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco, où elle succède à l'écrivaine Marie-Claire Blais[17].
Open, nouvelles, Lisa Moore, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Montréal, Éditions Boréal, 2004, 283 p. (ISBN2-7646-0297-9)
Les Chambres nuptiales, nouvelles, Lisa Moore, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Montréal, Éditions Boréal, 2005, 195 p. (ISBN2-7646-0357-6)
Parlez-vous boro ? : voyage aux pays des langues menacées, Mark Abley, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Montréal, Éditions Boréal, 2005, 388 p. (ISBN2764603991)
L'Arbre : une vie, David Suzuki, Wayne Grady, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Montréal, Éditions Boréal, 2005, 257 p. (ISBN2-7646-0406-8)
Alligator, roman, Lisa Moore, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Montréal, Éditions Boréal, 2006, 305 p. (ISBN978-2-7646-0476-2 et 2-7646-0476-9)
Un certain sens du ridicule, essai, Mordecai Richler, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Montréal, Éditions Boréal, 2007, 286 p. (ISBN978-2-7646-0532-5)
Pour le meilleur et pour le pire, Alex Shearer, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Montréal, La Courte échelle, 2008, 342 p. (ISBN978-2-89021-968-7)
L'Ombre de Malabron, Thomas Wharton, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Montréal, Éditions du Trécarré, 2008, 502 p. (ISBN978-2-89568-399-5)
Anne – avant la maison aux pignons verts, Budge Wilson, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Montréal, Éditions du Trécarré, 2008, 605 p. (ISBN978-2-89568-439-8)
Février, roman, Lisa Moore, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Longueuil, Institut Nazareth et Louis-Braille, 2010, 619 p. (ISBN9782764620052)
La Chambre de l'évêque, roman, Linden MacIntyre, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Montréal, Libre expression, 2011, 395 p. (ISBN9782764807231)
Remèdes pour la faim, Deni Y. Béchard, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Québec, Alto, 2013, 580 p. (ISBN9782896940929)
Entre fleuve et rivière : correspondance entre Gabrielle Roy et Margaret Laurence, sous la direction de Paul Socken, traduction de l'anglais de Dominique Fortier et Sophie Voillot, Manitoba, Éditions des plaines, 2013, 138 p. (ISBN9782896112494)
Les Enfants de cœur, roman, Heather O'Neill, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Paris, Les Éditions du Seuil, 2018, 475 p. (ISBN9782021363456)
Mademoiselle Samedi soir, Heather O'Neill, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Québec, Alto, 2019, 481 p. (ISBN9782896943036)
Blanc, Deni Ellis Béchard, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Québec, Alto, 2019, 314 p. (ISBN9782896944057)
La Vie rêvée des grille-pain, Heather O'Neill, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Québec, Alto, 2019, 224 p. (ISBN9782896944460)
La Ballade de Baby : berceuse pour enfants perdus ; suivi de, Sagesse de l'absurde, Heather O'Neill, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Québec, Alto, 2020, 482 p. (ISBN9782896944125, 9782896944118 et 9782896944101)
Une chanson venue de loin, Deni Ellis Béchard, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Montréal, Éditions XYZ, 2020, 315 p. (ISBN9782897722654)
Mademoiselle Samedi soir, Heather O'Neill, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Québec, Alto, 2020, 508 p. (ISBN9782896944958)
Hôtel Lonely Hearts, Heather O'Neill, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Québec, Alto, 2020, 541 p. (ISBN9782896944521)
Pierre Lapin, Beatrix Potter, traduction et adaptation de Dominique Fortier, Varennes, le Lièvre de Mars, 2020, n.p. (ISBN9782981672957)
Tu redeviendras poussière, Heather O'Neill, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Québec, Alto, 2021, 38 p. (ISBN9782896945344)
Perdre la tête, Heather O'Neil, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Québec, Alto, 2022, 504 p. (ISBN9782896945474)
N'ayons pas peur du ciel, Emma Hooper, traduction de l'anglais de Dominique Fortier, Québec, Alto, 2023, n.p. (ISBN9782896946068)[18]
Étreintes, Anne Michaels, traduction de l’anglais de Dominique Fortier, Québec, Alto, 2024, 212 p. (ISBN9782896946518)
Le tombeau d’hiver, Anne Michaels, traduction de l’anglais de Dominique Fortier, Québec, 2024, 404 p. (ISBN9782896946686)
↑« La Liste: cinq œuvres pour accueillir la première neige », Le Droit (Ottawa, ON), dimanche 22 novembre 2020 • 03h00 he
↑Annick Duchatel, « Dominique Fortier — Écrit dans les étoiles », Entre les lignes : le plaisir de lire au Québec, vol. 7, no 1, , p. 7–7 (ISSN1710-8004 et 1923-211X, lire en ligne, consulté le )
↑Jean-François Crépeau, « Anaïs Barbeau-Lavalette, Dominique Fortier, Aki Shimazaki », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 161, , p. 24–25 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
↑ a et b« Prix et distinctions », Lettres québécoises : la revue de l'actualité littéraire, no 144, , p. 66–66 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
↑Laila Maalouf, « La traduction, une fenêtre sur le monde », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
↑Chantal Guy, « Dominique Fortier: Emily, encore une fois », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
↑« Prix et distinctions », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 165, , p. 68–69 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
↑« Pour mémoire », sur Éditions Alto (consulté le ).
↑« Édition 2023 », sur Académie des lettres du Québec (consulté le ).
↑Laila Maalouf et Véronique Larocque, « L’actualité des livres », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
↑Laila Maalouf, « Prix littéraires du Gouverneur général: Marie Hélène Poitras et Brigitte Haentjens parmi les finalistes », La Presse, (lire en ligne, consulté le )