Dmitri Kisselev (journaliste)

Dmitri Kisselev

Fonction

Rédacteur en chef

Biographie

Naissance	26 avril 1954 (70 ans) Moscou
Nom dans la langue maternelle	Дмитрий Киселев
Nationalité	russe
Formation	Faculté de philologie de l'université d'État de Saint-Pétersbourg (jusqu'en 1978)
Activités	Présentateur de journal, animateur de télévision, propagandista
Période d'activité	Depuis 1978

Autres informations

A travaillé pour	Rossia Segodnia
Distinctions	Liste détaillée Ordre de l'Amitié (2011) Ordre de Saint-Serge de Radonège, 2e classe (2014) Ordre du Mérite pour la Patrie, 4e classe (2014) Golden Pen of Russia (d) Médaille commémorative du 13 janvier (en) Ordre de Saint-Serge de Radonège

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Dmitri Konstantinovitch Kisselev (ou Kisseliov ; en russe : Дми́трий Константи́нович Киселёв[1]), né le 26 avril 1954 à Moscou[2], est un journaliste russe.

Nouvelles de la semaine (ru), qu'il présente, est l'émission de télévision préférée de Vladimir Poutine[3],[4],[5].

Biographie

Kisselev a été élevé dans un environnement musical, étant le neveu du compositeur soviétique Iouri Chaporine, et est diplômé de l'école de musique en guitare classique. Il a étudié au Collège médical numéro 6 à Moscou. En 1978, il est diplômé du département de philologie scandinave de la faculté de philologie de l'université d'État de Leningrad et affirme parler anglais, français, norvégien et suédois.

Il travaille en tant que présentateur sur Rossiya 1. Il a attiré l'attention de l'Occident par ses commentaires controversés, notamment sur les homosexuels[6] et les Juifs[7]. En décembre 2013, il est nommé par le président russe Vladimir Poutine à la tête de la nouvelle agence d'information Rossia Segodnia, une organisation de 2 300 personnes, largement formée à partir de l'ancienne agence RIA Novosti et de la station de radio sur ondes courtes La Voix de la Russie. Il y a fait plusieurs déclarations contre les homosexuels. Il est également directeur adjoint du holding de la télévision d'État russe VGTRK[8].

Il a été considéré par le Moscow Times comme le « nouveau propagandiste en chef du Kremlin[9]. » Le 20 mars 2014, il est inclus par les États-Unis et l'Union européenne dans une liste de personnalités russes sanctionnées à la suite de la crise de Crimée[10].

Notes et références

1. Kisselev est l'orthographe francisée retenue notamment par l'Ambassade de France à Moscou, mais la prononciation russe est Kisselioff.
2. (ru) « Ведущим программы "Вести недели" на "России 1" станет Дмитрий Киселев », sur Chaîne Rossia-1 (consulté le 27 avril 2014).
3. (en) Evan Osnos (en), David Remnick (en), et Joshua Yaffa, « Trump, Putin, and the New Cold War; What lay behind Russia’s interference in the 2016 election—and what lies ahead? », sur The New Yorker, march 6, 2017 issue (consulté le 7 mars 2017)
4. (en) Terry Gross, Evan Osnos (en) et David Remnick (en), « Sensing Chaos, Russia Takes A 'Wait-And-See' Approach To Trump », sur Fresh Air, 1^er mars 2017 (consulté le 7 mars 2017)
5. (en) Terry Gross, Evan Osnos (en) et David Remnick (en), « Transcript », sur Fresh Air, 1^er mars 2017 (consulté le 7 mars 2017)
6. (de) Paul-Nikolas Hinz, « "Herzen von Schwulen gehören verbrannt": Scharfmacher Kisseljow - Dieser Mann ist Putins neue Propaganda-Peitsche », sur www.focus.de, 28 mars 2014 (consulté le 1^er juin 2014)
7. (en) Stephen Ennis, « Russian Jews fear anti-Semitism amid Crimea fervour », sur news.bbc.co.uk, 12 décembre 2013 (consulté le 1^er juin 2014)
8. Ambassade de France à Moscou, revue de la presse russe, 10 décembre 2013.
9. (en) « The Kremlin's New Chief Propagandist », sur Moscow Times (lien d'archive), 11 décembre 2013 (consulté le 27 avril 2014).
10. « Moscou : Sanctions contre le premier cercle », sur Le Soir, 21 mars 2014 (consulté le 27 avril 2014).

Voir aussi

• Liste des sanctions de l'Union européenne à l'encontre de la fédération de Russie

Crédits

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Dmitry Konstantinovich Kiselyov » (voir la liste des auteurs).