Diego Arria

Diego Arria
Fonctions
Président du conseil de sécurité des Nations unies
1^er mars 1992 – 31 mars 1992 (30 jours)
Représentant permanent du Venezuela aux Nations unies
11 mars 1991 – août 1993
Prédécesseur	Andrés Aguilar Mawdsley
Successeur	Adolfo Taylhardat
Ministre vénézuélien de l'Information et du Tourisme
7 janvier 1977 – 17 mars 1978 (1 an, 2 mois et 10 jours)
Prédécesseur	aucun (création)
Successeur	Celestino Armas
Gouverneur du District fédéral
12 mars 1974 – 6 janvier 1977 (2 ans, 9 mois et 25 jours)
Président	Carlos Andrés Pérez
Prédécesseur	Guillermo Álvarez Bajares
Successeur	Manuel Montilla Cáceres
Député au Congrès de la République
5 janvier 1973 – 5 janvier 1974 (1 an)
Président de la corporation nationale de hôtellerie et du tourisme
12 mars 1969 – 2 février 1974 (4 ans, 10 mois et 21 jours)
Directeur de la banque interaméricaine de développement
1^er janvier 1965 – 1^er janvier 1968 (3 ans)
Biographie
Nom de naissance	Diego Enrique Arria Salicetti
Date de naissance	8 octobre 1938 (86 ans)
Lieu de naissance	Caracas (Venezuela)
Nationalité	vénézuélienne
modifier

Diego Arria est un économiste, écrivain, diplomate et homme politique vénézuélien, né à Caracas le 8 octobre 1938. Issu de la société civile, il devient député au Congrès de la République en 1973, puis gouverneur du District fédéral de la capitale entre 1974 et 1977. Il est ensuite nommé ministre du Tourisme entre 1977 et 1978 et achève sa carrière politique entre 1991 et 1993 aux Nations unies.

Il devient représentant du gouvernement autoproclamé de Juan Guaido à l’ONU à partir de 2019. Il a eu l’occasion de s’y exprimer, bien que l'ONU ne le reconnaisse comme ambassadeur du Venezuela[1].

Il est signataire en 2020 de l'appel lancé par Santiago Abascal, le dirigeant du parti espagnol Vox, visant à combattre le communisme dans le monde. L'appel s’entend également comme un premier pas vers la création d'une internationale de la droite radicale afin de mener une « bataille culturelle contre la gauche »[2].

Références

1. « Michelle Bachelet, la Chilienne qui a oublié d’où elle vient », sur Médelu, 28 juillet 2020
2. (es) « La carta de Abascal para "frenar el avance comunista" que firman 50 líderes mundiales », sur El Confidencial, 26 octobre 2020