Abascal est élu président de Vox en septembre 2014[8]. Depuis, il entend briguer la fonction de président du gouvernement d'Espagne[9],[10],[11].
En première position sur la liste de Vox dans la circonscription de Madrid pour les élections générales d’avril 2019, il est élu député. Il est réélu lors des élections générales anticipées de novembre 2019 ; lors de ce scrutin, après avoir privilégié la lutte contre l’immigration et contre les velléités indépendantistes aux sujets économiques et sociétaux, son parti passe de 10 % et 24 élus (lors des élections d’avril) à 15 % et 52 élus[12].
Positionnement politique
Le programme politique de Santiago Abascal comprend en 2018 l'expulsion de tous les immigrés illégaux, la construction de « murs infranchissables » dans les enclaves espagnoles d'Afrique de Ceuta et Melilla, l'interdiction de l'enseignement de l'islam, l'exaltation des « héros nationaux », la fin des subventions à « tous les organismes féministes », la suppression des parlements régionaux et l'opposition aux séparatismes catalan ou autres[13]. Le magazine Le Point rapproche Santiago Abascal de Marine Le Pen, Viktor Orbán, Frauke Petry, ou Geert Wilders, qui seraient ses inspirateurs[13]. Il est également admirateur de Donald Trump, Jair Bolsonaro et Matteo Salvini[14]
Il fait de la lutte contre le féminisme — qu'il qualifie de « féminazisme » — l'une de ses priorités. Hostile à la politique de lutte contre les violences de genre, il estime que les hommes sont stigmatisés par les féministes[14]. Climato-négationniste, il estime que le réchauffement climatique est la « plus grande escroquerie de l’histoire »[22].
Sur les questions économiques, il revendique l'héritage José Maria Aznar (président du gouvernement de 1996 à 2004), se montre partisan d'une ligne libérale et conservatrice, prévoyant notamment de fortement réduire les dépenses publiques[23].
Engagement associatif
Il est l’un des fondateurs de la Fondation pour la défense de la nation espagnole (DENAES), qu'il préside entre 2006 et 2014, lorsqu'il est élu président de Vox[24].
Secesión y exclusión en el País Vasco, Ikusager Ediciones, Vitoria, 2004.
¿Derecho de autodeterminación? Sobre el pretendido derecho de secesión del "Pueblo Vasco", Centro de Estudios Políticos y Constitucionales, Madrid, 2004.
La farsa de la autodeterminación. El plan Ibarretxe: al asalto del País Vasco y España, Ediciones Áltera, Barcelona, 2005.
En defensa de España. Razones para el patriotismo español, Ediciones Encuentro, Madrid, 2008. Avec Gustavo Bueno Sánchez.
No me rindo, La Esfera de los Libros, Madrid, 2014. Avec Gonzalo Altozano.
↑Jefatura del Estado, Real Decreto-ley 10/2018, de 24 de agosto, por el que se modifica la Ley 52/2007, de 26 de diciembre, por la que se reconocen y amplían derechos y se establecen medidas en favor de quienes padecieron persecución o violencia durante la Guerra Civil y la Dictadura, (lire en ligne), p. 84607–84610
↑(es) Miguel González, « Vox estalla contra la exhumación de Franco y acusa a Sánchez de “carroñero” », El País, (ISSN1134-6582, lire en ligne, consulté le )
↑Sandrine Morel, « A Séville, les restes du général franquiste Queipo de Llano sortent de la basilique de la Macarena », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )