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Dia Al-Azzawi (arabe : ضياء العزاوي), né en à Bagdad, est un peintre et sculpteur irakien et l’un des pionniers de l’art arabe moderne. Son travail se caractérise par l'intégration de caractères calligraphiques arabes dans ses peintures. Il a fondé le groupe artistique irakien connu sous le nom Al-Ru’yah al-Jadida (Nouvelle Vision). Il vit en ce moment à Londres.
Biographie
Dia al-Azzawi est né en 1939 à Bagdad, dans le quartier traditionnel d'al-Fadhil[1] au centre duquel son père tient une épicerie[2].
Dia Azzawi étudie d’abord l'archéologie au Collège des Beaux-Arts de Baghdad, et obtient son diplôme en 1962. Il se forme ensuite auprès de l'éminent artiste irakien Hafidh al-Droubi à l'Institut des Beaux-Arts, dont il obtient le diplôme en 1964[3],[4].
Il étudie à la fois l'art des anciennes civilations et la peinture européenne. Azzawi explique que ce contraste entre les principes artistiques européens et son héritage culturel font partie de son art[2].
Ses connaissances en archéologie l'ont beaucoup influencé, notamment les mythes de Gilgamesh et celui de l'Imam Hussein, une personnalité musulmane hautement respectée.
Il est directeur du département des antiquités à Bagdad de 1968 à 1976, puis directeur artistique du centre culturel irakien à Londres, où il fut le commissaire de plusieurs expositions[5]. Dans cette fonction, il est aussi le premier directeur du magazine, Ur (1978-1984), publié par le centre culturel[6].
Il est également éditeur pour la revue Funoon Arabiyyah (1981-1982) et membre du conseil de rédaction de la revue académique Mawakif[5].
En 1968, il fonde le groupe artistique irakien, Al-Ru’yah al-Jadida (Nouvelle Vision) et rédige le manifeste Towards a New Vision, co-signé par Ismail Fatah Al Turk[7].
Al-Ru’yah al-Jadida prône un style artistique libre qui encourage les artistes à rester fidèles à leur époque tout en puisant leur inspiration dans leur héritage et leurs traditions[8],[9].
Il est également membre du groupe One Dimension fondé par Shakir Hassan Al Said, qui se distancie des mouvements artistiques arabes antérieurs jugés trop focalisés sur les modèles esthétiques européens[10].
Dia Azzawi est l’un des pionniers de l’art arabe moderne avec un intérêt particulier pour l’incorporation de la tradition arabe, notamment la calligraphie, dans des compositions modernes[11],[12],[13],[14].
Notes et références
↑Shabout, N., "Dia Azzawi: Ballads to Bilad al-Swad", Contemporary Practices Art Journal, Vol. 16, p. 42 Online:
↑Shabout, N.M., Modern Arab Art: Formation of Arab Aesthetics, University of Florida Press, 2007, p. 121
↑(en-US) « Dia al-Azzawi », sur www.encyclopedia.mathaf.org.qa (consulté le )
↑ a et bAl-Bahloly, S., "Dia al-Azzawi", [Biography], Mathaf Encyclopedia of Modern Art and the Arab World, Online:
↑Naef, S., "Not Just for Art's Sake: Exhibiting Iraqi Art in the West after 2003," in: Bocco Riccardo, Bozarslan Hamit and Sluglett Peter (eds), Writing The Modern History Of Iraq: Historiographical And Political Challenges, World Scientific, 2012, p. 478; note that the journal, Ur was later replaced by Gilgamesh which was published in Iraq.
↑Asfahani, R., "10 Contemporary Artists From Iraq You Should Know", Culture Trip, 24 October 2016, Online:
↑Sabrah, S.A. and Ali, M.", Iraqi Artwork Red List: A Partial List of the Artworks Missing from the National Museum of Modern Art, Baghdad, Iraq, 2010, p. 7-9