Des mondes à profusion
Des mondes à profusion (titre original : Many Mansions) est une nouvelle de science-fiction de Robert Silverberg. Elle a aussi été publiée sous le titre Des mondes en cascades (1977). La nouvelle a été proposée pour le prix Locus de la meilleure nouvelle 1974, sans remporter le prix. PublicationsEntre 1973 et 2015, la nouvelle a été éditée à environ une trentaine de reprises dans des recueils de nouvelles de Robert Silverberg ou des anthologies de science-fiction[1]. Publications aux États-UnisLa nouvelle est parue en 1973 dans le recueil Unfamiliar Territory, éd. Charles Scribner's Sons. Elle a ensuite été régulièrement rééditée dans divers recueils de Robert Silverberg et diverses anthologies. Publications en FranceLa nouvelle est notamment publiée en France[2] :
Publications en AllemagneLa nouvelle a été publiée en Allemagne : RésuméLa nouvelle comporte 63 paragraphes (non numérotés mais nettement distincts les uns des autres) et met en scène quatre personnes : Ted et Alice (mariés depuis neuf années), Martin (le grand-père de Ted) et très incidemment la grand-mère d'Alice. La nouvelle évoque principalement les différences de futurs potentiels en fonction d'une situation initiale. Trois situation initiales sont mentionnées, en fonction du déroulement de la journée de Ted, selon que ce dernier a eu « une rude journée » (§ 1), « une journée meilleure que la précédente » (§ 22), ou une « belle journée » (§ 63). Si l'auteur n'évoque pas ce qui se passe dans la troisième hypothèse, il développe les deux précédentes modalités en un patchwork d'événements qui donnent des situations totalement différentes. L'auteur montre qu'une situation initiale peut avoir de nombreuses déclinaisons, ce qui explique qu'il n'y a pas de « trame narrative » dans le récit, mais une multitude, voire une infinité, d'événements potentiels. L'auteur déroule ainsi les situations nombreuses suivantes. Dans le scénario de la « rude journée », Alice envisage de voyager dans le temps pour aller tuer le grand-père de Ted. Ainsi, Martin (aïeul de Ted) ayant été tué, Ted ne sera jamais né, ou comment commettre un meurtre parfait. Si ce sujet avait déjà été évoqué dans des récits de science-fiction, jusqu'à présent ce scénario n'avait jamais été réalisé. Alice passe à l’action : elle loue une machine à voyager dans le temps et, quittant l'année 2006, remonte à 1947 pour tuer Martin :
Dans le scénario d’« une journée meilleure que la précédente », Ted décide de séduire la grand-mère d'Alice afin que, ayant perdu sa virginité, elle ne puisse pas épouser l'homme avec qui elle aura eu la mère d'Alice. Il loue une machine à voyager dans le temps et, quittant l'année 2006, remonte dans le temps. Il séduit la grand-mère d'Alice (§ 40) :
Dans le scénario d’une « « belle journée » , Ted rentre chez lui, heureux (§ 63). Notes et référencesVoir aussiArticles connexesLiens externes
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