Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
En 1912 il vend sa collection personnelle (environ dix mille objets), en grande partie à l’étranger et pour un très bon prix - dans le même temps qu'il participe à la campagne biaisée contre l'Allemand Otto Hauser à propos de l'« affaire de l'abri du Poisson»[2].
En 1933, il crée le terme Périgordien pour désigner les industries à retouche abrupte du Paléolithique supérieur qui se seraient développées parallèlement à l'Aurignacien. Cette désignation est généralement abandonnée mais on parle encore parfois de « Périgordien ancien » pour désigner le Châtelperronien, et de « Périgordien récent » ou « Périgordien supérieur » pour le Gravettien[3].
Denis Peyrony est également le premier conservateur du musée national de Préhistoire des Eyzies, qu'il a fondé en 1918. Il a laissé plus d'une centaine de publications concernant la préhistoire de sa région. Le musée est inauguré le 30 septembre 1923.
Pionnier du tourisme qu'il vit se développer, il fut aussi fondateur du syndicat d'initiative des Eyzies en 1920.[réf. souhaitée]
Il a publié quelques articles avec son fils Élie Peyrony en co-auteur[4].
[1922] « Nouvelles observations sur le Moustérien final et l'Aurignacien inférieur », Compte-rendu de l'Association Française pour l'Avancement des Sciences, .
[1922] Les Eyzies et les environs, Ussel, impr. G. Eyboulet & Fils, coll. « Guide illustré du savant et du touriste », , 48 p., sur gallica (lire en ligne).
[1929] « Le Gisement préhistorique de la Micoque et ses nouvelles industries. 2°. Présentation de quelques pièces inédites du magdalénien supérieur », Compte-rendu de l'Association Française pour l'Avancement des Sciences, .
[1932] Les gisements préhistoriques de Bourdeilles (Dordogne), Paris, Masson, .
[1949] Le Périgord préhistorique : essai de géographie humaine ; suivi des Listes des stations, gisements, monuments divers connus, avec leur bibliographie, Périgueux, Société historique et archéologique du Périgord, , 92 p., sur gallica (lire en ligne).
Notes et références
↑Marie Soressi, Jean-Pierre Texier, William Rendu, Anne-Marie Tillier et al., « Pech-de-l'Azé I (Dordogne, France): nouveau regard sur un gisement moustérien de tradition acheuléenne connu depuis le XIXe siècle », Société préhistorique française « Mémoire XLVII », , p. 96-132 (lire en ligne [sur researchgate.net], consulté le ), p. 99.
[Paillet 2018] Elena Paillet, « « Pour être utile à la science ». Denis Peyrony et l’art préhistorique, de la découverte à la protection », Paléo, no 29, , p. 151-178 (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté le ).
[White & Roussot 2003] Randall White et Alain Roussot, « Résumé de ma vie, une note autobiographique », Bulletin de la Société Historique et Archéologique du Périgord, t. 130, (lire en ligne [sur academia.edu], consulté le ).