Dès les débuts de la marque, Delage s'impliqua dans les compétitions automobiles (Delage en sport automobile). En 1927, Delage remporte le championnat du monde des manufacturiers avec ses Delage 15 S8 de Grand Prix à moteurs 8 cylindres conçus par Albert Lory (1926-27). La marque se retire néanmoins l'année suivante en raison des coûts de plus en plus exorbitant, et par la nécessité de se reconcentrer sur sa principale activité (l'automobile de luxe avec en particulier ses Delage D6 et Delage D8) face à la concurrence d'Hispano-Suiza. Delage participe aux 500 miles d'Indianapolis en 1914 (victoire), 1915, 1916 et 1929. Après son rachat par Delahaye, les Delage referont leur apparition lors de courses d’endurance.
Les trois pilotes Delage vainqueurs du Grand Prix de Saint-Sébastien en 1925 (G. à D. Divo (1), Thomas (3) et Benoist (2), puis Louis Delâge). Les mines sont tristes malgré leur triplé, car le quatrième de l'équipe, Paul Torchy, est mort durant l'épreuve.
Edmond Bourlier, ici lors du Grand Prix d'Europe 1926, sur Delage 155B (2e ET 4e).
Robert Benoist (à G.) futur vainqueur du Grand Prix d'Italie 1927, encore sur une Delage 155B.
Avec près de 70 victoires durant les années 1920, le constructeur Delage est le deuxième pourvoyeur français de succès en courses de côte entre les deux guerres[2], grâce essentiellement à quatre pilotes nationaux: Thomas (28 succès, de 1922 à 1925), Divo (14, de 1923 à 1925), Benoist (18, de 1924 à 1927), et enfin Bourlier (4, en 1927) - en surligné bleu les principales côtes françaises pour la période-:
1922 (8 victoires)[3]
↑Le premier étant, de loin, Bugatti, avec près de 700 succès planétaires absolus en côte entre 1921 et 1949, dont près de 685 avant le second conflit mondial.