Daniel Robert (publicitaire)Daniel Robert
Daniel Robert, né le à Constance en Allemagne, est un publicitaire français. Carrière et entrepreneuriatIl est élève à l’École de communication Saint-Luc (université catholique de Louvain) à 22 ans, puis est associé au lancement de la première agence Havas conseil à Nancy en 1969. Il rejoint le groupe Publicis dès 1970 en tant que chef de groupe création et est rapidement remarqué par le fondateur Marcel Bleustein-Blanchet qui le désigne alors comme responsable de l’image du groupe. En 1973, Daniel Robert s’associe pour créer sa première agence de publicité CFRP, dont R pour Robert et en demeure directeur de la création jusqu’en 1982. Parcours professionnel
Daniel Robert est également un artiste numérique sous le pseudonyme de Lou Blitz, qu'il utilise aussi dans la photographie. Il se spécialise dans la représentation de femmes nues[1]. Rôle dans la publicité françaiseIl est l'auteur de nombreuses campagnes publicitaires et formules parfois entrées dans le langage courant[2].
Il a également travaillé pour Médecins sans frontières « Accompagnez-les au moins jusqu’à la frontière », Action internationale contre la faim (AICF) « Passons à l’action », Secours catholique « Déchaîne ton cœur ». Réalisé à l'occasion de la sortie livre Bleu Blanc Pub (30 ans de communication gouvernementale) en , un sondage portant sur les campagnes préférées du public, révèle qu'il est l'auteur de 2 des 10 campagnes publicitaires préférées des Français : « Un verre ça va, trois verres... Bonjour les dégâts ! » et « Tu t'es vu quand t'as bu ? »). Portrait de Daniel Robert dans l'émission Strip-TeaseEn 1996, il est le sujet d'un reportage de Pierre Carles pour l'émission Strip-Tease intitulé « Le Désarroi Esthétique », dans laquelle il apparaît alors en bourgeois suffisant profitant de son luxe pour s'adonner à de menus plaisir en portant un discours lunaire très loin de la réalité commune du français moyen[4]. Daniel Robert réagit lors d'une émission « Arrêt sur images » de Daniel Schneidermann décrivant le réalisateur comme « quelque peu pervers » et affirmant jouer « au second degré » pendant tout le documentaire, allant même jusqu'à définir Pierre Carles de manipulateur lors de ce tournage[5]. Publications
Filmographie
Notes et références
Liens externes
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