Licencié en philologie romane de l'université de Liège, il découvre Michel Foucault. En 1974, il défend une thèse de doctorat intitulée La linguistique et l'appel de l'histoire (1600-1800) dont le sous-titre explicite le propos Rationalisme et révolutions positivistes (Droz, Paris, 1978) : il crée dans la foulée la Société d'histoire et d'épistémologie des sciences du langage.
La linguistique et l'appel de l'histoire (1600-1800): Rationalisme et révolutions positivistes, Genève, Droz, 1978.
(sous la direction de), Genèse du comparatisme indo-européen, dossier spécial de Histoire, Épistémologie, Langage, t. 6, fasc. 2, 1984.
De l'origine du langage aux langues du monde: Études sur les XVIIe et XVIIIe siècles, Tübingen, Narr, 1987.
«Boxhorn's Bad Reputation. A Chapter in Academic Linguistics», dans Speculum historiographiae linguisticae: Kurzbeiträge der IV. Internationalen Konferenz zur Geschichte der Sprachwissenschaften (ICHoLS IV), Trier 24-27 1987, sous la direction de Klaus D. Dutz, Munster, Nodus, 1989, p. 359-384.
«Les conceptions du changement et de la parenté des langues européennes aux xviiie et xviiie siècles», dans History of the Language Sciences: An international Handbook, s. la dir. de Sylvain Aurouxet al., t. I, Berlin, Mouton de Gruyter, 2000, p. 1057−1071.
Signatures clandestines et autres essais sur les contrefaçons de Liège et de Maastricht au XVIIIe siècle, Studies on Voltaire and the Eighteenth Century 2001: 10, Oxford, Voltaire Foundation, 2001.
L'étymon des dieux: Mythologie gauloise, linguistique et archéologie à l'âge classique, Genève, Droz, 2002. C.r. Romanische Forschungen 116: 109-110.
Le cri du public : Culture populaire, presse et chanson dialectale au pays de Liège (XVIIIe – XIXe siècles), Bruxelles, Le Cri/ARLLFB, 2003.
Souvenirs de Babel: La reconstruction de l'histoire des langues de la Renaissance aux Lumières, Bruxelles, ARLLFB, 2007.
L'Esprit des journaux: Un périodique européen au XVIIIe siècle (éd.), Bruxelles, Le Cri/ARLLFB, 2009; édition électronique, 2014.
Lettres de Liège, Bruxelles, Le Cri/ARLLFB, 2012; édition électronique, 2014.
Spa, carrefour de l'Europe des Lumières, Paris, Hermann, 2013.
Soigner le cancer au XVIIIe siècle, Paris, Hermann, 2015.
Fer ou ciguë? Récits sur le cancer du sein au 18e siècle, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2015.
Lumières sans frontières: hommage à Roland Mortier et Raymond Trousson (éd., avec J.-Ch. Lemaire), Paris, Hermann, 2016.
Les charlatans du cancer: offre thérapeutique et presse médicale dans la France des Lumières, Paris, Hermann, 2018.
Alimentation et maladie: consultations à Padoue à l'aube des temps modernes, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2021.
Elmore D
Daniel Droixhe est par ailleurs connu sous le nom d'Elmore D[4], en tant qu'auteur-compositeur, interprète et guitariste de blues. Le nom d'Elmore D est une référence à Elmore James dont le style de slide guitar l'a beaucoup inspiré au début de sa carrière musicale. Plus récemment, son style s'est développé sous l'influence d'artistes tels que Tampa Red ou Memphis Minnie. Après une longue expérience de concerts relativement informels, il a commencé à enregistrer en 1997 en collaboration avec différents musiciens issus de la scène blues anversoise centrée autour du café-concert Crossroads. Bien qu'Elmore D chante principalement en anglais, quelques-unes de ses compositions sont écrites en wallon. Sa discographie comporte 6 albums : Basse-Moûse Blues (Douces mesures, 1997[5]), Saturday Night Rub (Frémeaux & assoc., 2000[6]), Elmore D. Live (Pacific Blues Records, 2004[7]), Tot k'mahî (Naked Productions, 2005[8]), Grandiveûs (Douces Mesures 3, 2008[9]) et Back to Hèsta (Frémeaux & Associés, 2013[10]). En juillet 2015, l'Intégrale cåzî complète de l'œuvre d'Elmore D. en cinq CD a paru chez Frémeaux & Associés[11].
↑Wilmet, Marc, « Réception de Daniel Droixhe à l'Académie royale de langue et de littérature de Belgique », Bulletin de l'Académie royale de langue et de littérature de Belgique, (lire en ligne)
↑(en-US) « Home Page », sur Elmore D. (consulté le ).