Située entre la Sologne viticole, et la grande Sologne des forêts, tout près du château de Cheverny, Contres se distingue en fait par la culture des asperges, convenant au sol sableux de la région.
La commune est traversée par la RD 956 anciennement RN 156 et par la RD 675 anciennement RN 675.
Toponymie
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Histoire
Antiquité
Le site a eu une occupation préhistorique, avec les restes de deux nécropoles et quelques vestiges agricoles datant de l'âge du bronze[2].
Moyen Âge
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Renaissance et Ancien régime
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En 1505 fut conclu à Contres un traité entre Louis XII et Philippe d'Autriche[3].
Après la Révolution
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Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[7].
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2016, la commune comptait 3 684 habitants[Note 1], en évolution de +7,72 % par rapport à 2010 (Loir-et-Cher : −1,15 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
47,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,1 %, 15 à 29 ans = 18,3 %, 30 à 44 ans = 18,7 %, 45 à 59 ans = 18,7 %, plus de 60 ans = 26,2 %) ;
52,5 % de femmes (0 à 14 ans = 15,1 %, 15 à 29 ans = 15 %, 30 à 44 ans = 19,8 %, 45 à 59 ans = 18 %, plus de 60 ans = 32,1 %).
Pyramide des âges à Contres en 2007 en pourcentage[12]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ans ou +
2,5
8,9
75 à 89 ans
12,0
16,6
60 à 74 ans
17,6
18,7
45 à 59 ans
18,0
18,7
30 à 44 ans
19,8
18,3
15 à 29 ans
15,0
18,1
0 à 14 ans
15,1
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2007 en pourcentage[13]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ans ou +
1,6
8,3
75 à 89 ans
11,5
14,8
60 à 74 ans
15,7
21,4
45 à 59 ans
20,6
20,3
30 à 44 ans
19,2
16,2
15 à 29 ans
14,7
18,5
0 à 14 ans
16,7
Économie
La ville de Contres est le premier centre européen de fabrication et de conditionnement de sushis industriels avec l'usine de l'entreprise Marco Polo.
Le groupe agroalimentaire français St Michel Biscuits est implanté dans la commune (siège social, site de production et centre logistique).
Culture locale et patrimoine
Voies
169 odonymes recensés à Contres au 18 février 2014
Église paroissiale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, construite par l'architecte Jules de La Morandière, avec une abside à trois pans, deux bas-côtés, des absidioles, une voûte d'ogives et un chœur du XVIe siècle. L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte doit son nom à saint Cyr et à sa mère sainte Julitte, deux martyrs chrétiens du IVe siècle.
D'azur à la cotice d'argent accompagnée en chef d'une grappe de raisin d'or, tigée et feuillée de sinople, et en pointe d'une botte d'asperges d'argent liée de sable.
Devise : "Nous rejoissons les cuers ".
Personnalités liées à la commune
Guillaume de Contres (alias d’Encontres dans les textes en langue romane) fut au début du XIIIe siècle l’un des proches lieutenants de Simon de Montfort dans la Croisade contre les Albigeois en Languedoc. Il comptait parmi les cinq membres de son entourage immédiat. Lors des campagnes de Moissac au cours de l’automne 1211, il sauva la vie à Simon, et reçut de ce dernier en fief la même année la forteresse de Castelsarrasin. D’après le chroniqueur, Pierre des Vaux-de-Cernay, dans son Hystoria, ce chevalier aurait fait partie de la dizaine de bénéficiaires de fiefs languedociens, ainsi récompensés par Simon de Montfort. Il mourut en 1216 d’un coup de lance[15].
Pierre Tassin, député de Loir-et-Cher puis sénateur de 1893 à 1906.
Pascal Cribelier, champion de France sur 800 m en salle à Vittel en 2007, 5e aux championnats d'Europe sur 800 m en salle à Helsinki en 2007[16], vice-champion du monde sur 800 m en salle à Clermont-Ferrand (Aubière) en 2008, champion de France sur 400 m en salle à Vittel le 12 février 2011, champion de France sur 400 m en plein air à Fougères(35) le 10/06/2012.
Curiosités
Chaque année, s'organisent les Foulées controises, parcours de jogging de 5 et 10 km, qui attirent des concurrents de qualité.
L'Éveil de Contres est une association sportive à mentionner, qui compte près de 400 adhérents, fondée le 20 décembre 1910 sur l'initiative du curé du bourg. (JO du 12 janvier 1911)
Confrérie des Mangeux d'esparges de Sologne[17], du fait de la production abondante de la région.
Dans un tronc, sur la route de Saint-Aignan, a été taillé un vigneron en pied, d'une hauteur de plus de 2,50 m.
Depuis longtemps, Contres affiche son engouement pour le sport. Avec 3 gymnases, un dojo, un stade d'athlétisme, 4 terrains de football, 4 terrains de tennis, une piste aménagée de skateboard, entre autres. En 2007, Contres s'est vu attribuer le trophée de la ville la plus sportive de la région Centre dans sa catégorie. En 2010, la ville est d'ailleurs arrivée d'étape de la prestigieuse course cycliste Paris-Nice. Par ailleurs, la ville de Contres compte un nouveau centre aquatique "L'ilôt bulle" depuis juillet 2010.
De 1960 à 1984, Contres organisait aussi les « 3 heures de Contres », une course automobile qui consistait à remettre en piste les "grand-mères" automobiles restaurées avec amour par les collectionneurs.
Depuis plus d'un demi-siècle, l'industrie controise comprend dans ses rangs l'entreprise St Michel (ex-Morina) qui est spécialisée dans la fabrication de pâtisserie, notamment dans les madeleines.
Depuis quelque temps, Contres enregistre le plus fort taux de hausse de population de Loir-et-Cher.
Au début du XXe siècle, une course cycliste internationale s'établissait de Paris à Contres. Cette course nommée "Le Paris-Contres" finissait dans le vélodrome du Champ de Foire à Contres.
Bibliographie
Farid Abdelouahab (dir.) (préf. Jack Lang), Regards objectifs : Mieusement et Lesueur photographes à Blois, Paris, Somogy, , 183 p. (ISBN2-85056-436-2), p. 80
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
↑Legifrance, Arrêté du 26 novembre 2018 portant création de la commune nouvelle du Controis-en-Sologne (lire en ligne)
↑Mercey F, Froquet-Uzel H, Découvertes récentes de la protohistoire en Sologne dans le cadre de l’archéologie préventive. La Sologne et son passé, 2015;36:31-58
↑Jules Verne, Géographie illustrée de la France, Paris, Hetzel, p. 334
↑« La nouvelle commune est née », La Nouvelle République, (lire en ligne) « Jean-Luc Brault étant seul candidat pour cette fonction, a obtenu 61 voix sur les 70 votants. »
↑C. KECK, « L’entourage de Simon de Montfort pendant la Croisade albigeoise et l’établissement territorial des crucesignati », dans La Croisade albigeoise. Actes du Colloque du Centre d’Études Cathares, Carcassonne, 4-6 octobre 2002, ss. la présidence de Michel Roquebert, 2004, p. 235-243 ; voir plus précisément p. 238-239, et 242. Il reçut un certain temps Castelnaudary, J.-L. BIGET, « La dépossession des seigneurs méridionaux. Modalités, limites, portée », dans La Croisade albigeoise. Actes du Colloque du Centre d’Études Cathares, Carcassonne, 4-6 octobre 2002, 2004, p. 267. L’étude la plus complète sur ce personnage a été menée par Christine WOEHL, Volo vincere cum meis vel occumbere cum eisdem. Studien zu Simon von Montfort und seinen nordfranzösischen Gefolgsleuten wärhrend des Albigenserkreuzzugs (1209 bis -1218), Franckfurt/Main, Peter Lang, 2001, « thèse universitaire » soutenue en 2000 à l’Université de Francfort-sur-le-Main, 332 p. Wilhelm von Contres : p. 168-170 ; 273 ; 319.