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Protestant, il se réfugie à Genève en 1549, comme son ami Théodore de Bèze, un an auparavant. Le , il en est déclaré « habitant ». Il fait la connaissance de Calvin lors d'un séjour à Bâle, ainsi que de celle de Mélanchthon et de Jean Sturm. Il est probablement lié à Laurent de Normandie, « le plus grand « industriel du livre » de la ville de Calvin[1] ».
En 1559, il obtient du Conseil l'autorisation d'imprimer les Satyres de la cuisine papale. Cet ouvrage serait non pas de Badius lui-même, mais de Théodore de Bèze. Il est mis en prison pour avoir anticipé la réponse.
Revenu de Genève après l'édit de , il meurt de la peste à Orléans.
Œuvres
Chant de victoire, chanté à Jésus-Christ, en vers latins par M. Jehan Calvin, l'an MDXLI, le premier jour de janvier, à la diète qui pour lors se tenoit à Wormes. 1555. Traduction.
Alcoran des Cordeliers tant en latin qu'en françois ; c'est-à-dire, la mer des blasphemes et mensonges de cest idole stigmatizé, qu'on appelle S. François ; recueilli par le Docteur M[artin] Luther, du livre des Conformitez de ce beau S. François, Genève, 1556. Traduction.
Ce qui a esté proposé par Th. de Bèze [...] à Poissy le neuvième jour de , s.l., 40 pages (in-4°)
Comédie du pape malade et tirant à la fin (1561), éd. E. Balmas (introduction) et M. Barsi, Théâtre français de la Renaissance, La comédie à l'époque d'Henri II et de Charles IX, Paris-Florence, PUF-Olschki, 1995, Première série, volume 7 (1561-1568), p. 179-273.
Notes et références
↑Catherine Douël, Patricia de Capitani, Enea Balmas, Nerina Clerici Balmas, La Tragédie à l'époque d’Henri II et de Charles IX : comédie 1561-1568, vol. 7 de Théâtre français de la Renaissance, Paris, Presses universitaires de France, 1986-1997, p. 185.
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