Concordat germaniqueLe Concordat germanique ou Concordat de Vienne est un concordat signé à Vienne le entre le pape Nicolas V et l'empereur Frédéric III de Habsbourg. Il remplace celui de Worms, ainsi que les articles de la Bulle d'Or qui définissaient les relations entre la papauté et le Saint-Empire[1]. ContexteLe , les travaux du concile de Bâle aboutirent à un schisme. Les prélats schismatiques concluent à la prédominance des conciles sur le pape, déposent Eugène IV et élisent à la place Amédée VIII, ancien duc de Savoie, qui prend le nom de Félix V. Mais ce dernier ne trouve que peu de partisans en dehors de ses états, de l'Aragon et de la Confédération suisse. Le Saint-Empire décide de rester neutre, et la France n'applique partiellement des décisions du concile. Eugène IV meurt en 1447 et son successeur, Nicolas V, négocie un rapprochement avec l'empereur, qui aboutit par la signature de ce concordat. Les accords
ConséquenceCe concordat devint une loi fondamentale du Saint-Empire[1], mais fut aussi considéré comme un recul de l'Empire, qui causa du mécontentement, le clergé germanique estimant que le pape obtenait des droits qui ne lui étaient pas dus[3]. Cet accord fut appliqué dans tout l'Empire, ainsi que dans le diocèse de Metz. L'empereur Maximilien l'étendit à la principauté de Liège en 1518, Charles Quint l'instaura dans le diocèse de Cambrai. Notes et références
Articles connexes |
Portal di Ensiklopedia Dunia