Le comté de Laval était un comté municipal du Québec ayant existé entre 1855[1] et le [2]. La première assemblée de la Corporation du comté de Laval a eu lieu le [3]. Le comté a cessé d'exister le lorsqu'il a été remplacé par un organisme appelé La Corporation interurbaine de l'Ile Jésus[4]. Plus tard, le , toutes les municipalités situées sur le territoire de l'ancien comté ont fusionné pour créer la ville de Laval[2].
Le territoire qu'il couvrait correspond aujourd'hui à la région administrative et à la ville de Laval. Son chef-lieu était la municipalité de Sainte-Rose.
détaché de Sainte-Rose-de-Lima en 1914 sous le nom de Sainte-Rose-de-Lima-Partie-Est; renommé Auteuil en 1961; regroupé avec 14 autres municipalités pour former la ville de Laval en 1965
créé en 1961 par le regroupement de L'Abord-à-Plouffe, Saint-Martin et Renaud; regroupé avec 14 autres municipalités pour former la ville de Laval en 1965
détaché de Laval-des-Rapides, Saint-Vincent-de-Paul et Saint-Martin en 1916; regroupé avec 14 autres municipalités pour former la ville de Laval en 1965
créé en 1855 sous le nom de Saint-Martin (municipalité de paroisse); renommé Renaud en 1959; regroupé avec Saint-Martin (municipalité de ville) et L'Abord-à-Plouffe en 1961 pour former Chomedey
détaché de Saint-Martin (municipalité de paroisse) en 1869; la municipalité de village s'en détache en 1947; les deux sont réunies à nouveau en 1959; regroupé avec 14 autres municipalités pour former la ville de Laval en 1965
créé en 1855 sous le nom de Saint-François-de-Sales-de-l'Île-Jésus; renommé Saint-François-de-Laval en 1958; renommé saint-François en 1963; regroupé avec 14 autres municipalités pour former la ville de Laval en 1965
détaché de Sainte-Rose-de-Lima, Saint-Martin et Saint-Vincent-de-Paul en 1904 sous le nom de Saint-Elzéar-de-Laval; renommé Vimont en 1962; regroupé avec 14 autres municipalités pour former la ville de Laval en 1965
Le comté de Laval comprenait lors de sa formation l'Île Jésus ainsi que les petites îles les plus rapprochées de celle-ci à l'exception de l'île Bizard[9].
↑Jean-Pierre Collin, « La gestion métropolitaine et les relations ville-banlieue à Montréal depuis 1830 », Villes, régions, monde. Le réseau interuniversitaire d'études urbaines et spatiales, (lire en ligne), carte située entre les pages 6 et 7