Les habitants de la communauté d'agglomération se nomment les Cergy-Pontains.
Historique
: création de l'Établissement public d'aménagement (EPA)
1970 : la loi no 70-610 du , dite loi Boscher, précise les conditions de création d'une « ville nouvelle » et ouvre différents statuts permettant d'organiser une coopération intercommunale entre les villes composant la nouvelle agglomération.
1970 : ouverture de la préfecture du Val-d'Oise. Le bâtiment en pyramide inversée dessiné par Henry Bernard est le premier bâtiment de la ville nouvelle et annonce le développement du quartier de la préfecture.
1971 : création du Syndicat communautaire d'aménagement (SCA).
: fin de la mission et dissolution de l'EPA, à la suite de l'achèvement de la ville nouvelle.
: transformation du SAN en communauté d'agglomération (nouvelle identification Cergy Pontoise Énergies Ouest)
: Boisemont rejoint la communauté d'agglomération[1]
: Maurecourt rejoint la communauté d'agglomération[2]
Territoire communautaire
Situation
Le site de la ville nouvelle fut choisi pour le caractère exceptionnel et singulier du paysage, elle s'est en effet formée autour de l'amphithéâtre de la boucle de l'Oise. Ce site permettait de constituer une « ville-paysage » autour de la boucle de la rivière qui deviendrait son emblème. Il permettait en outre une organisation urbaine originale en fer-à-cheval : la forme apporterait une unité politique et administrative[3]. Par ailleurs, la communauté d'agglomération occupe une position centrale au niveau du département, sur l'axe ouest-est, le plus long.
Composition
La communauté d'agglomération est composée des 13 communes suivantes[4] :
Du fait de l'implantation de la ville nouvelle, la population regroupée des douze communes a été multipliée par 5 en quarante ans, comme le montre le tableau ci-dessous.
Évolution démographique
1968
1975
1982
1990
1999
2010
2015
2021
44 292
72 798
106 161
163 125
182 839
195 313
204 248
214 428
Les données présentées sont établies à périmètre géographique identique, dans la géographie en vigueur au . (Sources : Insee[5])
La commune de Cergy regroupe près du tiers de la population totale, et constitue le centre de la ville nouvelle, avec notamment un important centre administratif et la préfecture du Val-d'Oise. Avant l'implantation de la ville nouvelle, seules Pontoise, chef-lieu du département, et Saint-Ouen-l'Aumône étaient déjà urbanisées ; regroupant la moitié de la population à l'origine, elles en représentent environ un quart désormais.
Cergy-Pontoise tend à devenir un des principaux pôle de la région Île-de-France. Dans cette perspective, la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise a signé un accord-cadre le portant projet de contrat développement territorial[6] traitant de plusieurs projets :
en matière de transports, avec l'amélioration du RER A, le développement du RER E et du T13 ;
en matière de développement économique, avec le développement de la filière logistique ;
en matière de cadre de vie, avec, notamment, la construction de plus de 3 000 logements neufs par an sur le territoire, la construction d’un équipement de 3 000 places, l’Aren’Ice, pour les sports de glace, etc.
En cas de rupture d'interconnexion à Nanterre-Préfecture, les trains du RER A sont terminus à Sartrouville. La ligne L permet d'assurer la desserte de Cergy-Pontoise depuis et vers Paris-Saint-Lazare.
La ligne du réseau Saint-Lazare traverse Cergy-Pontoise en desservant les gares de :
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2009)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Depuis le , l'agglomération est doté d'un système de vélos en libre-service, le VélO2, qui propose 360 vélos répartis sur 43 stations. VélO2 est une déclinaison du système Cyclocity de JCDecaux, qui en assure la gestion. Ce service est disponible 7 jours/7, de 5h à 2h[7].
L'agglomération dispose d'un réseau cyclables complexe, composé de bandes cyclable, de piste séparées nettement des voies de circulation générale et aussi d'un très important réseaux piétons utilisable par les cyclistes[8].Mais bien souvent très peu connue et aussi très peu indiqué.
Depuis le l'agglomération aménage 24 Kilomètres de piste cyclable sur les itinéraires important tels que le Boulevard de l'Oise, la RD 14, le Boulevard du Port et l'Avenue François Mitterrand[9].
L'agglomération compte onze lycées publics. Deux lycées préparent aux concours d'entrée aux grandes écoles : les lycées Pissarro (Classes préparatoires scientifiques) et Kastler (classes préparatoires commerciales). Un des lycées, le lycée Jean-Perrin, est spécialisé dans l'enseignement scientifique et technique, et propose une classe préparatoire pour les grandes écoles d'ingénieurs.
Enseignement supérieur
Avec 30 établissements d'enseignement supérieur et 20 400 étudiants (en 2000), Cergy-Pontoise est le deuxième pôle d'enseignement supérieur d'Île-de-France. Il comprend :
Le tissu économique de Cergy-Pontoise est majoritairement orienté vers le tertiaire et l'industrie.
Quelques chiffres : 90 000 emplois, 1 440 000 m2 de bureaux, 1 320 000 m2 d'ateliers et d'entrepôts, 260 000 m2 de commerces et 52 % des Cergy-Pontains travaillent dans l'agglomération[10].
Cergy-Pontoise accueille aussi des PME couvrant des domaines allant de la chimie à l'électromécanique en passant par l'informatique et les télécommunications[11], tel La Cornue à Saint-Ouen-l'Aumône, fabricant de fourneaux et cuisinières d'exception, les Papiers Jean Rouget ou encore Société Online (édition de sites internet).
Le centre-ville de Pontoise dispose d'un tissu commercial : commerces de bouche, équipement de la personne, banques, restaurants. Un marché se tient cinq jours par semaine en différents endroits de la ville, le plus important se déroulant le samedi matin depuis le Moyen Âge.
Le centre commercial régional Les 3 Fontaines : il est prolongé par les commerces de la dalle de la préfecture.
La maison d'arrêt située à Osny a été mise en service en 1990 ; elle remplace l'ancienne prison de Pontoise, considérée comme la plus vétuste de France avant sa fermeture définitive.
Le barreau de Pontoise, l'un des plus importants de France, fut constitué en 1887[12]. Son bâtonnier à compter de est Maître Didier Lecomte.
Organisation
Siège
Le siège de la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise est installée à Cergy, dans l'Hôtel d'agglomération, sur le parvis de la Préfecture[13].
La communauté d'agglomération est administrée par son conseil communautaire, composé pour la mandature 2020-2026 de 69 conseillers municipaux représentant chacune des communes membres et répartis en fonction de la population de chaque commune dans le cadre d'un accord local de la manière suivante[14] :
Le conseil communautaire renouvelé à la suite des élections municipales de 2020 a élu le son nouveau président, Jean-Paul Jeandon, maire de Cergy, ainsi que ses 15 vice-présidents, qui sont[15] :
Sylvie Couchot, maire DVG de Vauréal, chargée de la culture et de l'éducation artistique ;
Laurent Linquette, maire (PS) de Saint-Ouen-l’Aumône, chargé du budget, de la programmation des investissements et du contrôle de gestion ;
Stéphanie Von Euw (LR), maire de Pontoise, chargée de la stratégie financière et des financements extérieurs ;
Thibault Humbert, maire (LR) d’Éragny-sur-Oise, chargé de l'enseignement supérieur, de la recherche et du campus international ;
Elvira Jaouen, maire (dVG, ex PS) de Courdimanche, chargée de la participation citoyenne et proximité citoyenne ;
Jean-Michel Levesque, maire (LR) d’Osny, chargé de la gestion urbains territoriale ;
Hervé Florczak, maire (DVG) de Jouy-le-Moutier, chargé de l'aménagement durable ;
Marc Denis, conseiller municipal de Cergy, chargé de la transition écologique et énergétique ;
Éric Proffit Brulfert, maire (SE) de Menucourt, chargé du patrimoine communautaire ;
Gilles Le Cam, maire (dvd) de Neuville-sur-Oise, chargé du développement économique et de l'économie sociale et solidaire ;
Joël Tissier, maire (DVG) de Maurecourt, chargé de l'agriculture, de l'espace naturel et de la biodiversité ;
Éric Nicollet, Conseiller municipal à Cergy, chargé de la mobilité ;
Michel Philippe, maire-adjoint (PS) de Cergy, chargé de l'habitat ;
Laurent Lambert, élu de Pontoise, chargé du projet d’administration territoriale et de la mutualisation ;
Regis Litzellmann, maire-adjoint de Cergy, chargé de la prévention, collecte et valorisation des déchets et économie solidaire.
Le président et les vice-présidents réunis forment le bureau de l'intercommunalité pour la mandature 2020-2026.
Création, aménagement, entretien et gestion de zones d’activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire qui sont d’intérêt communautaire ;
Actions de développement économique d’intérêt communautaire
Aménagement de l’espace communautaire
Schéma de cohérence territoriale et schéma de secteur ;
Création et réalisation de zones d’aménagement concerté d’intérêt communautaire ;
Organisation des transports urbains
Équilibre social de l’habitat
Programme local de l’habitat ;
Politique du logement d’intérêt communautaire ;
Actions et aides financières en faveur du logement social d’intérêt communautaire ;
Réserves foncières pour la mise en œuvre de la politique communautaire d’équilibre social de l’habitat ;
Actions par des opérations d’intérêt communautaire, en faveur du logement des personnes défavorisées ;
Amélioration du parc immobilier bâti d’intérêt communautaire
Politique de la ville
Dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d’insertion économique et sociale d’intérêt communautaire ;
Dispositifs locaux d’intérêts communautaire, de prévention de la délinquance
Voirie et stationnement
Création, aménagement et entretien de la voirie d’intérêt communautaire, création ou aménagement et gestion et gestion des parkings d’intérêt communautaire.
Eau
Rationalisation de la politique de l’eau et aboutissement à un prix unique sur l’ensemble du territoire
Protection et mise en valeur de l’environnement et du cadre de vie
Lutte contre la pollution de l’air, lutte contre les nuisances sonores ;
Élimination et valorisation des déchets des ménages et déchets assimilés, comprenant le traitement, la mise en décharge des déchets ultimes ainsi que les opérations de transports et de tri s’y rapportant y compris les déchèteries.
Politique de soutien au sport, à la culture, à l’éducation et aux échanges internationaux ;
Programmation, construction et aménagement d’aires d’accueil pour les gens du voyage ;
Construction, aménagement, entretien et gestion d’équipements culturels et sportifs reconnus d’intérêt communautaire ;
Politique de soutien aux communes pour la réhabilitation des équipements communaux dans le cadre d’un programme pluriannuel;
Éclairage public : Investissement pour la réalisation des équipements, quelle que soit leur localisation, nécessités par l’urbanisation nouvelle engagée sous forme de ZAC ou de lotissement de plus de 30 logements ;
Les espaces verts majeurs
La communauté d’agglomération exerce les compétences en matière de création, d’aménagement et d’entretien à l’exception de la propreté des espaces verts majeurs d’intérêt communautaire ;
La communauté d’agglomération exerce également les compétences d’investissement relatives aux berges de l’Oise, aux bords de la Viosne, du Rû de Liesse et du Rû de l’Hermitage.
Chauffage urbain : programmation, d’investissement et de gestion des installations de production et de distribution de chauffage urbain.
Assainissement collectif des eaux usées
En matière de programmation et d’investissement : des ouvrages de transport en phase finale des eaux usées, ouvrages d’assainissement liés aux opérations d’urbanisme prévues au Schéma directeur de la Ville nouvelle de Cergy-Pontoise (SDVN) et réalisés sur le territoire des communes membres, ouvrages de traitement des eaux usées issues de la zone d’assainissement collectif ;
En matière de gestion : des ouvrages de transport en phase finale des eaux usées, du traitement des eaux usées issues de la zone d’assainissement collectif.
Eaux pluviales : programmation, d’investissement et de gestion des réseaux de collecte et ouvrages hydrauliques eaux pluviales.
Équipements liés au réseau de transport public de l’agglomération : programmation, d’investissement et de gestion des équipements liés au réseau de transport public de l’agglomération, tels que les gares routières, les embranchements ferrés, les Abribus, poteaux d’arrêts de bus et plates-formes, sites propres, boutiques transport et boutique vélos.
Développement des établissements d’enseignement supérieur (politique de construction) conformément à la loi du , le soutien à l’enseignement et à la recherche, ainsi qu’à la vie étudiante ainsi que pour représenter les collectivités territoriales aux conseils d’administration de ces établissements
Comme toutes les communautés d'agglomération, et afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit la fiscalité professionnelle unique[13] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité.
Cergy-Pontoise, comme les autres intercommunalités succédant aux anciennes villes nouvelles, bénéficie d'une dotation spécifique de l'État afin de compenser leur endettement hors norme résultant aux investissements massifs qu'elles ont réalisés lors de leur phase d'aménagement[21].
Conformément aux dispositions légales, une communauté d'agglomération a pour objet d'associer « au sein d'un espace de solidarité, en vue d'élaborer et conduire ensemble un projet commun de développement urbain et d'aménagement de leur territoire[22] ».
Réalisations
Voiries
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Circulations douces
Circulations douces : près de 76 km d’itinéraires cyclables :
7,3 km de pistes cyclables (voie réservée aux vélos hors chaussée) ;
21 km de bandes cyclables (marquage sur chaussée) ;
38,6 km de voie vélo/piéton de type « voie verte » (voie réservée aux usagers non motorisés) ;
9,8 km de route calme jalonnée (route à faible trafic).
Fin 2007, un schéma directeur cyclable qui prévoit de réaliser 160 kilomètres d’itinéraires cyclables sur 10 ans a été adopté. Il existe actuellement 80 sites équipés d’arceaux, la communauté d’agglomération prévoit d’en installer 120 autres d’ici la fin 2008.
Culture
Cergy-Pontoise accueille :
cinq théâtres dont L'Apostrophe, scène nationale, qui dispose de deux lieux de spectacles (Théâtre des Arts à Cergy-Préfecture et le Théâtre des Louvrais à Pontoise), le théâtre 95 (centre d’écritures contemporaines) à Cergy, le théâtre Saint-Vincent datant de 1811 à Jouy-le-Moutier et le Théâtre de l'Usine à Éragny-sur-Oise ;
de nombreuses salles de concert dont l'Observatoire à Cergy, le Forum à Vauréal.
Elle dispose aussi d'un patrimoine remarquable (cathédrale Saint-Maclou, abbaye, églises, remparts, site préhistorique...) et le cœur historique de l'agglomération, Pontoise, est classé "Ville d'Art et d'Histoire".
L'agglomération accueille en outre plus de 300 spectacles par an et de nombreux festivals (Furia Sound Festival, Festival Baroque, 100 Contest, Jazz au fil de l'Oise...).
Les 15 bibliothèques et médiathèques sont organisées en réseau, et proposent plus de 500 000 documents.
On trouve également un multiplexe UGC-Cinécité de seize salles, ainsi que les cinémas Art et essaiUtopia (Utopia Royal à Pontoise (une salle), Utopia Stella à Saint-Ouen-l'Aumône (cinq salles)) et le cinéma l'Antarès à Vauréal (3 salles) qui fait également théâtre.
Cergy-Pontoise devait accueillir en 2013 le centre national de conservation, de restauration et de recherches patrimoniales (CNCRRP)[23], principalement destiné à abriter les collections de plusieurs musées parisiens (250 000 œuvres d’art du musée du Louvre mais aussi des musées d'Orsay, du Quai Branly, etc.). Ce centre devait s'accompagner d'ateliers de restauration, de laboratoires de recherche ainsi qu’une cité des métiers et des arts décoratifs. L'opération comprenait aussi un centre de médiation et valorisation du patrimoine destiné au grand public. Le projet n'aboutit finalement pas et les réserves du Louvre s'installeront finalement à Lens, à côté de l'antenne du musée parisien[24].
Cergy-Pontoise accueille depuis[2016 le centre fédéral français du hockey sur glace. Le projet nommé Aren'ice, comprend notamment une patinoire, convertible en salle de spectacle, de 3 500 places[25].
Équipements sportifs
L'agglomération dispose de 8 piscines, d'une patinoire olympique, de 3 golfs, d'un stade équestre ainsi que de 29 stades et de 40 salles omnisports.
L'île de loisirs de Cergy-Pontoise est une base de plein air et de loisirs qui offre une superficie de 250 hectares dont 150 hectares de plans d’eau affectés aux sports, un stade d'eau vive, une plage de sable fin de 5 000 m² affectée à la baignade, et un téléski nautique.
La base de loisirs est aussi dotée d'un centre de séjour pour groupes, d'une salle omnisports, et organise des stages de tennis, de voile et de ski nautique pour groupes ou individuels. Elle est abrite en outre un réserve ornithologique.
L'agglomération de Cergy-Pontoise possède aussi un club de football le Cergy-Pontoise FC qui évolue actuellement en Régional 1 (6ème Division).
Santé
Pontoise accueille le plus important centre hospitalier du Val-d'Oise, l'hôpital René-Dubos. Il est l'héritier de l'ancien Hôtel-Dieu de Pontoise situé sur les bords de l'Oise, détruit par un bombardement en 1940. En 2002, l'hôpital a enregistré 35 000 hospitalisations, 257 000 consultations, 87 000 passages aux urgences, 133 000 appels au SAMU et 3 328 naissances. Le centre hospitalier est doté d'un budget annuel global dépassant 150 millions d'euros et emploie 2 700 salariés. Il a été plusieurs fois classé parmi les cinquante meilleurs hôpitaux de France[26],[27]. Une nouvelle maternité a ouvert ses portes en 2006 (classée en niveau 3 de soins)[28].
la clinique Sainte-Marie, fondée en 1930 à Pontoise, a emménagé dans ses nouveaux locaux à Osny en 2005. Elle est spécialisée en chirurgie et cancérologie[29].
La clinique du Parc à Saint-Ouen-l'Aumône.
le Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelles "La Châtaigneraie" à Menucourt.
Biodiversité
Soucieuse de sensibiliser le public et les acteurs du territoire aux enjeux de biodiversité, la Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise a créé le blog Nature en ville à Cergy-Pontoise. Depuis , ses publications régulières délivrent de l'information sur la faune et la flore du territoire et se font l'écho d'initiatives locales favorables à la biodiversité.
Projets
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
L'ancienne caserne Bossut va faire l'objet d'un réaménagement pour accueillir logements, bureaux, commerces et un groupe scolaire ainsi qu'un équipement d'importance intercommunale, non encore défini, en remplacement du centre de congrès et d’exposition, qui sera finalement implanté près du centre national de conservation, de restauration et de recherches patrimoniales à Neuville-sur-Oise. La démolition des anciens bâtiments militaires devrait avoir lieu durant le premier semestre 2011 ; le groupe scolaire devrait être livré pour la rentrée 2012 et la première tranche de logements en 2014.
Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les événements approchent.
Le SDRIF prévoit la création d'une ligne de transport en commun en site propre, reliant les gares de Cergy-Préfecture et de Pontoise. Il prévoit également le prolongement à l'ouest de Paris du RER E, vers Mantes-la-Jolie, par le débranchement de la branche de Poissy du RER A. Ce projet permettrait d'augmenter d'autant la fréquence sur la branche de Cergy - Le Haut.
En , le SDRIF a entrepris de compléter le raccordement de deux axes routiers majeurs de l'agglomération, l'autoroute A15 et la RN 184, par la réalisation de la dénivellation complète de l’échangeur.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux de visite
Monuments antérieurs à la ville nouvelle
Pontoise, le cœur historique de l'agglomération, offre de nombreux lieux de visite : cathédrale Saint-Maclou, église Notre-Dame, musée Pissarro, musée Tavet-Delacour, Carmel, souterrains, fortifications, ainsi que de nombreuses rues pittoresques.
Port-Cergy est, avec 103 anneaux, la plus importante marina d'Île-de-France[source secondaire nécessaire]. Conçu en 1989 par Bernard et François Spoerry, le quartier, de style post-moderne reproduit une architecture de village idéalisé et établit une continuité entre la ville-nouvelle et le village. Ce quartier accueille de plus de nombreux bars et restaurants.
Le village de Cergy présente un patrimoine intéressant : l'église Saint-Christophe, classée monument historique en 1913, le Prieuré, dépendance monastique de l'église comprenant maison conventuelle, grange et enceinte de protection pourvue de tours et d'un porche fortifié, inscrit aux Monuments historiques en 1926, la maison de Gérard Philipe, maison bourgeoise du XIXe siècle dans un parc arboré au bord de l'Oise.
Cergy-Pontoise possède de nombreuses églises dans les anciens villages : église Notre-Dame-de-l'Assomption de Vauréal (Monument historique depuis 1926), église Notre-Dame de la Visitation et de Saint-Leu à Jouy-le-Moutier (Monument historique depuis 1902), église Saint-Martin de Courdimanche, construite sur un ancien lieu de sacrifice de l'époque romaine, église de Saint-Ouen à Saint-Ouen-l'Aumône, construite sur le lieu où avait été exposée la dépouille de Dadon, évêque de Rouen, devenu saint Ouen.
Le territoire de l'agglomération accueille aussi de nombreux châteaux : château de Grouchy (aujourd'hui Hôtel-de-Ville d'Osny), château de Menucourt, château de Vauréal, château de Neuville (aujourd'hui une maison de retraite), château de Marcouville à Pontoise, château de Busagny à Osny, château de Boisemont, château de Maubuisson (pensionnat).
On trouve[style à revoir] aussi également de nombreux vestiges de l'époque préhistorique : allée couverte à Vauréal ou menhir de Gency par exemple.
L'Axe majeur, symbole architectural de la ville-nouvelle, est une œuvre monumentale de trois kilomètres de long conçue par l'artiste Dani Karavan.
Inscrit dans le site de la boucle de l'Oise, ce projet urbain comporte douze stations : la Place des Colonnes-Hubert-Renaud, place semi-circulaire délimitée par le bâtiment de Ricardo Bofill. En son centre se trouve la tour Belvédère : Haute de 36 m, elle est l'origine d'un rayon laser vert marquant l'Axe Majeur. Viennent ensuite le Jardin des Impressionnistes, l'Esplanade de Paris, dont le pavage provient du Louvre. Sur cette esplanade, se situent les douze Colonnes. En descendant vers l'Oise, on trouve[style à revoir] ensuite le jardin des Droits-de-l'homme, l'Amphithéâtre, la Scène, la Passerelle, l'Ile Astronomique, la Pyramide et la Carrefour de Ham.
La tour 3M est depuis 1976 le siège social du groupe en France. Construite par l'architecte Paul Depondt, il y a utilisé les technologies employées à la même époque dans la construction des gratte-ciels américains (verre, métal, structure en acier préoxydé de couleur rouille).
La tour EDF construite en 1974 par Renzo Moro. Avec 86 m de hauteur, c'est le plus haut immeuble du Val-d'Oise[source secondaire souhaitée]. C'est une construction à structure irriguée : son ossature est constituée de tubes remplis d'eau qui le protège en cas d'incendie. C'est d'ailleurs un des premiers bâtiments en France à utiliser cette technique[source secondaire souhaitée].
Le collège des explorateurs, construit en 1997, par les architectes Ricardo Porro et Renaud de la Noue, évoque l'architecture des cathédrales gothiques avec son double vitrail en rosace.
On doit[style à revoir] aux mêmes architectes la résidence universitaire "Les châteaux Saint-Sylvère" (1996)
Construit en 1979, l'hôtel d'agglomération de Georges Pencreac'h et Claude Vasconi est revêtu de céramique bleue et verte, couleurs de l'ancien SAN, tranchant ainsi avec la sévérité du bâtiment de la préfecture. Ouvert sur la ville, le bâtiment est traversé par des cheminements piétonniers et forme une place couverte entourée de gradins, la place des Arts. L'édifice accueille également le Conservatoire national de région, la Scène nationale et deux bibliothèques.
L'école des Plants de Jean Renaudie (1973) est un ensemble sur pilotis constitué de modules hexagonaux en bois surmontés de toits en pointe de diamant.
Le site des Chênes de l'université de Cergy-Pontoise (1993) pour lequel l'architecte Michel Rémon a reçu le premier prix d'Architecture en 1994. Long vaisseau de marbre blanc, c'est le plus important bâtiment universitaire réalisé depuis Jussieu.
Le campus de l'ESSEC, dont le bâtiment principal conçu par Ivan Seifert en 1973 allie brique peinte en blanc, métal et verre, rappelle l'architecture scandinave. Les patios permettent au parc de la préfecture de rentrer dans le bâtiment, lui donnant ainsi un air de campus américain. Les extensions du bâtiment originel ont été conçues par son fils Marc Seifert.
Bois, parcs et jardins
La forêt domaniale de l’Hautil, aménagée par l’Office national des forêts (ONF), se situe sur les hauteur de l’agglomération entre Boisemont et Jouy-le-Moutier. La ferme pédagogique d’Ecancourt est situé à sa lisière.
Le bois de Cergy : Situé dans la boucle de l'Oise à proximité du Grand Centre et peuplé d'une faune et d'une flore riche, il est un lieu de promenade apprécié. Il accueille également un stade équestre, des aires de jeux pour enfants, ainsi qu'une plaine de jeux de deux hectares.
Agrémenté de bassins et jets d'eau, le parc de la Préfecture offre ses sept hectares en plein cœur du quartier de la préfecture (Grand Centre). À pied, il permet également de rejoindre rapidement Port-Cergy et le village depuis la gare de Cergy-préfecture.
Le Jardin de la ville à Pontoise : longtemps resté le seul jardin public de la ville, il fut aménagé sur les anciennes fortifications.
Le Jardin des cinq sens (Pontoise) : ce jardin a été conçu à la base pour les non et malvoyants. Les cinq sens y sont en permanence sollicités : chants d'oiseau, moelleux du gazon des allées, fragrances subtiles du mélange des fleurs, couleurs changeantes à chaque saison, toucher des fleurs et des écorces. Chaque plante et chaque arbre sont accompagnés d'une légende en caractère braille et en alphabet latin. Il est aménagé sur l'emplacement de l'ancien Château Royal, détruit au XVIIIe siècle.
Le parc du château de Grouchy, à Osny, s'étend sur une surface de 42 hectares. On y trouve notamment une grande pièce d'eau, une orangerie, un temple d'Amour circulaire, se composant de huit colonnes à chapiteaux coniques supportant un entablement.
Les coteaux boisés au bord de l'Oise offrent également des lieux de promenade agréables, notamment le long de l'ancienne voie de chemin de fer entre Cergy et Jouy-le-Moutier : l'Arboretum qui rassemble plus de 250 espèces d'arbres différents, le jardin des Droits de l'Homme à Cergy, le Bois de Lieux à Vauréal...
À Saint-Ouen-l'Aumône, l'abbaye de Maubuisson est entourée d'un parc de huit hectares, lieu de promenade mais aussi d'exposition d'art contemporain. Le parc Lenôtre s'étend sur onze hectares à proximité immédiate du centre-ville.
Galerie
Dalle de Cergy-Préfecture : circulations.
Dalle de Cergy-Préfecture : fonctions.
Centre commercial Les Trois Fontaines, dalle de la préfecture.
La ville de Pontoise accueille le Salon national de l'humanitaire, grand rendez-vous francophone de la solidarité internationale.
En novembre, Pontoise accueille depuis plus de 800 ans la plus ancienne foire d'Île-de-France encore en activité : la foire Saint-Martin, dont les spécialités culinaires historiques sont le hareng et le ginglet (vin produit autrefois dans Cergy-Pontoise, aujourd'hui aux alentours). De nos jours, il s'agit d'une fête foraine.
Le ginglet a donné son nom à la radio locale de Cergy-Pontoise, RGB 99.2fm (Radio Ginglet-la Boucle), la boucle faisant référence à la boucle de l'Oise.
Le , selon des témoignages, Cergy-Pontoise aurait été le lieu d’une affaire d’observation d’objet volant non identifié (ovni). Ce jour-là, dans le quartier de la Justice Mauve, un jeune homme, Franck Fontaine, aurait disparu d'une voiture entourée par des boules lumineuses[30]. Il serait réapparu dans une boule lumineuse 8 jours plus tard, affirmant avoir été enlevé par des extraterrestres. Jimmy Guieu publiera un livre sur cette affaire « Contacts OVNI Cergy-Pontoise » en 1980.
↑« Arrêté interpréfectoral du 29 octobre 2019 modifiant l'arrêté A19-298 fixant le nombre et la répartition des sièges au sein du conseil communautaire de la Communauté d'Agglomération de Cergy-Pontoise à compter du renouvellement général des conseils municipaux en mars 2020. », Recueil des actes administratifs de la préfecture des Yvelines, nos 78-2019-202, , p. 18-22 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑« Le bureau », L'agglomération, sur cergypontoise.fr (consulté le ).
↑Jérôme Cavaretta, « Cergy-Pontoise : Dominique Lefebvre, l’adieu à l’agglo : L'ex-socialiste a cédé son fauteuil de président de l'agglomération de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) au terme de 22 ans de gouvernance. Un long chapitre se referme », La Gazette du Val-d'Oise, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )« C’est en 1995 à l’invitation d’Isabelle Massin, maire (dvg) de Cergy, que Dominique Lefebvre débarque à Cergy-Pontoise. Le presque quadra formé à l’Ena et passé par différents cabinets ministériels va pour la première fois se frotter au terrain et à sa réalité dans une ville encore nouvelle où il reste beaucoup à construire. D’abord adjoint aux finances et à la vie urbaine, il devient dès février 1996, à la faveur de la démission d’Isabelle Massin, maire de Cergy. Il a 40 ans et une ambition chevillée au corps : propulser Cergy au rang des villes qui comptent et la laver de sa mauvaise réputation de banlieue à problèmes. Une ambition de bâtisseur qui vaudra aussi pour Cergy-Pontoise ».
↑Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Dominique Lefebvre réélu président de l'agglomération de Cergy-Pontoise », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
↑« Législatives 2017 : Dominique Lefebvre (PS) éliminé par LREM dans la 10e circonscription : Découvrez les résultats officiels du premier tour des élections législatives 2017 dans la 10e circonscription du Val-d’Oise », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Julie Ménard, « Cergy-Pontoise : Jean-Paul Jeandon élu président de l’agglomération : Le maire (PS) de Cergy, seul candidat déclaré pour cette élection, a obtenu la majorité absolue avec 41 voix sur les 69 exprimées », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )« Nous avons décidé de ne pas présenter de candidat, le bulletin de ceux que je représente sera blanc, a déclaré en début de séance Thibault Humbert, le maire (LR) d'Éragny au nom des élus de la droite. Au vu des résultats des élections municipales, dans les 13 communes le partage des voix entre la droite et la gauche est très serré. Nous souhaitons que ce mandat s'inscrive dans la continuité du précédent, dans la cogestion des élus des 13 communes ».