Collégiale Saint-Martin de Picquigny
La collégiale Saint-Martin de Picquigny est une ancienne collégiale construite du XIIe au XVIe siècle. Elle est de style gothique. Elle est devenue l’église paroissiale de la commune à la Révolution. HistoireEn 1066, le vidame d’Amiens, Eustache de Picquigny, fonda avec ses frères Jean et Hubert, un chapitre de huit chanoines séculiers et un doyen à Picquigny[1]. Cette église servit de chapelle au château et de nécropole aux châtelains de Picquigny. En 1206, un chanoine de la collégiale de Picquigny, Wallon de Sarton, rapporta de Constantinople le Chef de Saint-Jean-Baptiste et d'autres reliques. Le chœur a été construit au XVIe siècle et le transept a été voûté de pierre et le clocher fut surélevé d’un étage de style flamboyant. En 1689, le chapitre comptait douze chanoines. En 1699, le duc de Chevreuse fit renforcer les piliers de la croisée du transept qui soutiennent le clocher[1]. Le clocher a été classé Monument historique en 1906 et l‘église en 1908[2]. En 1940, deux obus touchèrent le clocher et l’éventrèrent. Les orgues subirent des dommages. Déposées aux ateliers Van de Brande d'Amiens pour être réparées, elle y brûlèrent ainsi que l'atelier dans un incendie en 1953[3]. La charpente de la nef fut complètement détruite lors d'un incendie le . Elle fut reconstruite en 1959[1]. La tribune d'orgue et l’escalier à vis ajouré qui y menait furent détruits dans l’incendie[3]. La toiture a fait l'objet d'une réhabilitation en 2008. Description sommaireExtérieurLa collégiale est située sur la place de la Baille (basse cour) tout près de l’enceinte du château médiéval de Picquigny. On y accède soit par l'escalier Saint-Martin (côté est), soit en franchissant la porte fortifiée (côté ouest). Le plan de la collégiale est celui d’une croix latine. La longueur de l’édifice est de quarante mètres et sa largeur de quinze.
IntérieurLa nef de cinq travées est voûtée de bois et éclairées de fenêtres étroites en arc brisé. Le transept et le chœur sont voûtés de pierre. Dans le collatéral sud, les fonts baptismaux datent du XVe siècle, les parois sont sculptées d’accolades et de fleurons de choux frisés. La construction du transept date de la période romane. Les voûtes ont été remaniées au XVIe siècle. Elles sont de style flamboyant. Depuis le croisillon sud, on pénètre dans une crypte funéraire. De la nef, on pénètre dans une cave de 25 mètres de long où sont encore lisibles des inscriptions. Reliques et reliquaire
Pierres tombalesPierres tombales d’un seigneur et de son épouse datant du XIIIe siècle. Statues
Tableau
Mobilier liturgique
Notes et référencesNotes
Références
Pour approfondirBibliographie
Articles connexes
Liens externes
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