Claude Liauzu est né au Maroc. En 1959, il arrive en France et poursuit des études à l'Université d'Aix en Provence.
Très engagé politiquement durant sa jeunesse au côté du Parti communiste (militant à l'UEC (Union des étudiants communistes) et au Parti communiste français), il milite pour l'indépendance de l'Algérie[1],[2].
Après avoir enseigné durant dix ans dans les années 1970 en Tunisie comme coopérant, il est professeur d'histoire contemporaine à l’Université Paris VII - Diderot. Il se spécialise dans la colonisation et est l'auteur d'une thèse de doctorat et d'ouvrages consacrés au mouvement ouvrier maghrébin[3]. Il a également coordonné l’ouvrage Colonisation. Droit d’inventaire (Paris, Armand Colin, 2004)[4] et dirigé le Dictionnaire de la colonisation française (Larousse, 2007)[5],[1].
Aux origines des tiers-mondismes. Colonisés et anticolonialistes en France, 1919-1939, Paris, L’Harmattan, 1982.
L’Enjeu tiersmondiste. Débats et combats, Paris, L’Harmattan, 1987.
Race et civilisation. L'autre dans la culture occidentale. Anthologie critique,Paris, Syros/Alternatives,1992[8].
La Société française face au racisme. De la Révolution à nos jours, Bruxelles, Complexe, 1999.
En codirection avec Marie-Claire Hoock-Demarle : Transmettre les passés. Nazisme, Vichy, les conflits coloniaux : les responsabilités de l’Université, Paris, Syllepse, 2001.
Avec Josette Liauzu : Quand on chantait les colonies. Colonisation et culture populaire de 1830 à nos jours, Paris, Syllepse, 2002[9].
Direction : Tensions méditerranéennes, Paris, L’Harmattan, 2003.
Direction : Colonisation. Droit d’inventaire, Paris, Armand Colin, 2004.
Empire du mal contre grand Satan. Treize siècles de cultures de guerre entre l’islam et l’Occident, Paris, Armand Colin, 2005[10],[11].
En codirection avec Gilles Manceron : La colonisation, la loi et l’histoire, Paris, Syllepse, 2006[12].
Direction du Dictionnaire de la colonisation française, Paris, Larousse, 2007.
Histoire de l’anticolonialisme en France du XVIe siècle à nos jours, Paris, Armand Colin, 2007[13],[14].
Colonisations, migrations, racismes. Histoires d'un passeur de civilisations, Paris, Syllepse, 2009[15].
Bibliographie
Chérifa Benabdessadok, « Claude Liauzu, Passeurs de rives : changements d'identité dans le Maghreb colonial, 2000 », Hommes et Migrations, no 1230, , p. 140-142 (lire en ligne).
Guy Caire, « Claude Liauzu, Histoire des migrations en Méditerranée occidentale », Tiers-Monde, t. 38, no 151, , p. 716-717 (lire en ligne).
↑Pierre Brocheux, « Liauzu Claude (dir.), Colonisation : Droit d’inventaire », Outre-mers, t. 92, nos 346-347, 1er semestre 2005, p. 306-307 (lire en ligne)
↑Hédi Dhoukar, « Claude Liauzu : Race et civilisation. L'autre dans la culture occidentale. Anthologie critique, 1992 », Hommes et Migrations, no 1161, , p. 63-65 (lire en ligne).
↑Sylvie Thénault, « Liauzu Claude et Josette, Quand on chantait les colonies », Outre-mers, t. 90, nos 340-341, 2e semestre 2003, p. 328 (lire en ligne).
↑Yves Laberge, « Claude Liauzu, Empire du mal contre grand Satan. Treize siècles de cultures de guerre entre l’islam et l’Occident. Paris, Éditions Armand Colin, 2005, 356 p », Revues Laval théologique et philosophique, vol. 66, no 3, , p. 459-647 (DOIhttps://doi.org/10.7202/045346ar, lire en ligne)
↑Josette Rivallain, « Liauzu Claude, Manceron Gilles, La colonisation, la loi et l'histoire », Outre-mers, t. 93, nos 352-353, 2e semestre 2006, p. 338 (lire en ligne).
↑Hubert Bonin, « Liauzu Claude, Histoire de l'anticolonialisme en France, du XVIe siècle à nos jours », Outre-mers, t. 95, nos 358-359, 1er semestre 2008, p. 328-329 (lire en ligne).