Il soutient en 1959 sa thèse, Enquête sur le niveau de vie des populations rurales constantinoises, de la conquête jusqu'en 1919, préparée sous la direction de Charles-André Julien. Publiée aux PUF en 1961), elle sera saluée par Ahmed Taoufik El Madani comme « la goutte d’eau qui s'offre au voyageur après la traversée du désert ». Sa thèse complémentaire est consacrée à la publication critique de la correspondance du Dr A. E. Vital avec I. Urbain[5]. Pour Catherine Coquery-Vidrovitch, André Nouschi appartient à la première génération d'historiens « soucieux de relater un passé colonial en passe d'être révolu », parmi lesquels il représente un tenant de la gauche radicale et un « socialiste passionné »[6].
Ses recherches ont d'abord porté sur l'histoire économique de l'Algérie. Il s'est ensuite intéressé à l'histoire de l'exploitation pétrolière au Proche-Orient. Il a également publié de nombreux ouvrages généraux sur l'histoire de la France contemporaine, en particulier avec Maurice Agulhon, et des manuels de méthodologie.
Publications
Nouschi André, Correspondance du Dr A. E. Vital avec I. Urbain, 1845-1874 (l'opinion et la vie publiques constantinoises sous le Second Empire et les débuts de la Troisième République), Alger, 432 p., 1958[5].
Nouschi André, Enquête sur le niveau de vie des populations rurales constantinoises de la conquête à 1919 : essai d'histoire économique et sociale, PUF, 1969[8],[9].
Nouschi André, La naissance du nationalisme algérien, Paris, Éditions de Minuit, 1962, (2e éd. 1976).
Nouschi André, Initiation aux sciences historiques, Nathan, 1967 (plusieurs rééditions)[10].
Nouschi André, Le commentaire de textes et de documents historiques, Paris, Nathan, col. « Fac », 1969, (2e éd. 1979)
Nouschi André, Olivesi Antoine, La France de 1848 à 1914, Paris, Nathan, coll. « Fac », 271 p., 1970.
↑Emmanuel Roblès (dir.), Les Pieds-noirs : Histoire, littérature, humour, arts, langage, cuisine, souvenirs, Paris, Philippe Lebaud, coll. « Ces minorités qui font la France » (no 1), , 209 p. (ISBN978-2-86594-008-0, BNF34732799), p. 177.
↑Marcel Émerit, « André Nouschi, Enquête sur le niveau de vie des populations rurales constantinoises, de la conquête jusqu'en 1919 : essai d'histoire économique et sociale », Annales : Économies, Sociétés, Civilisations, vol. 17e année, no 6, , p. 1214-1219 (lire en ligne, consulté le ).
↑Jean Mathiex, « André Nouschi, Enquête sur le niveau de vie des populations rurales constantinoises de la conquête jusqu'en 1919. Essai d'histoire contemporaine et sociale, 1961 », Revue d'histoire moderne et contemporaine, t. 12, no 2,, , p. 155-160 (lire en ligne).
↑Marcel Émerit Marcel, « André Nouschi, Initiation aux Sciences Historiques, 1967 », Revue du Nord, t. 50, no 198, , p. 449 (lire en ligne).
↑Sophie Chauveau, « André Nouschi, La France et le pétrole de 1924 à nos jours », Histoire, économie et société, no n°2, , p. 302 (lire en ligne).
↑Catherine Coquery-Vidrovitch, « Nouschi, André. – Les armes retournées. Colonisation et décolonisation françaises », Cahiers d’études africaines, no 185 , 2007 (DOI10.4000/etudesafricaines.6855, lire en ligne).
Voir aussi
Bibliographie
Louis Bergeron, « André Nouschi Le rôle de l'agriculture dans l'ankylose de l'économie méditerranéenne au XVIIIe siècle », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. 28ᵉ année,, no 3, 1973., p. 649-650 (lire en ligne).
Hubert Bonin, « Nouschi André, La Méditerranée au 20e siècle », Outre-mers, t. 97, nos 366-367, 1er semestre 2010, p. 348-349 (lire en ligne).
Frédéric Bozo, « Frémaux Jacques, Le monde arabe et la sécurité de la France depuis 1958 ; Nouschi André, La France et le monde arabe depuis 1962. Mythes et réalités d'une ambition », Vingtième Siècle, revue d'histoire, no 50, , p. 162-163 (lire en ligne)