Claude Fugain naît le [1].
Fille du médecin et résistant Pierre Fugain, elle est aussi la sœur cadette du chanteur Michel Fugain[2],[3],[4]. Enfant, elle désire devenir danseuse étoile et brille dans ses études devenant bachelière dès l'âge de 15 ans[2]. Claude Fugain poursuit des études de médecine à Grenoble[5] et devient docteur en médecine à l'âge de 23 ans[2],[4]. Elle rejoint ensuite Paris, où elle se spécialise en ORL[6] et en est major de cette spécialité[2].
Passionnée par la chirurgie de la corde vocale, elle découvre en 1969 la phoniatrie auprès du Dr François Le Huche[11]. En 1972, elle rejoint son cabinet libéral pour poursuivre son activité de phoniatrie, avant d'ouvrir une consultation à l'hôpital Saint Antoine puis à l'hôpital Foch à Suresnes, où elle fonde le service « SOS voix » avec le Professeur Chabolle[12],[13]. Elle vit les premières opérations de personnes sourdes dans les années 80 pour la pose d'implants cochléaires malgré les oppositions parfois violentes de certaines associations telles que «le monde des sourds»[4].
En 2019, elle publie son autobiographie liée à ses cinquante ans de carrière, dénommée Médecin des voix, chez Grasset co-écrite avec la journaliste Violaine de Montclos[3],[7].
Michel Alberganti, « Notre voix dit-elle qui nous sommes? », Invités : Claude Fugain, Nathalie Henrich Bernardoni, Christian Hugonnet, Joana Revis, sur France Culture, (consulté le )
↑C.-H. Chouard, « Histoire de l’implant cochléaire », Annales françaises d'Oto-rhino-laryngologie et de Pathologie Cervico-faciale, vol. 127, no 6, , p. 288–296 (DOI10.1016/j.aforl.2010.09.003, lire en ligne, consulté le ).