Il est un esprit curieux des idées sociales de son temps, inspirées de Saint-Simon et de son disciple Philippe Buchez[1].
De 1840 à 1850, il édite, dans le journal L'Atelier, le programme de ses revendications, telles que[1] la limitation de la durée de la journée de travail, l'établissement d'un salaire minimum, la transformation des conseils de Prud'hommes et les caisses de retraite.
En 1859, Claude-Anthime Corbon publie un ouvrage, De l'enseignement professionnel[1].
En 1863, se réunissant chez le député Garnier-Pagès peu avant les élections de Paris, il est arrêté avec d'autres républicains pour le délit d'avoir fait partie d'une association non autorisée de plus de vingt personnes et condamné à 500 Francs d’amende lors du procès des treize en 1864[4].
↑ a et bJean El Gammal, « Javel : Histoire politique d'un quartier de Paris sous la troisième république », Recherches contemporaines, Nanterre, Saint-Cloud et Ville-d'Avray, Université Paris-Nanterre, no 1, , p. 2 / 14 (ISSN1251-2419, lire en ligne [PDF], consulté le ).
Jacqueline Lalouette, « Corbon Claude Anthime 1808-1891 », dans Jean-Marie Mayeur et Alain Corbin (dir.), Les immortels du Sénat, 1875-1918 : les cent seize inamovibles de la Troisième République, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles » (no 37), , 512 p. (ISBN2-85944-273-1, lire en ligne), p. 283-285.