Cinéma angolaisLe cinéma angolais apparaît après la Seconde Guerre mondiale. HistoireL'ancienneté et le développement de l'empire colonial portugais en Afrique expliquent l'attrait exotique du pays : paysages, peuples, cultures, coutumes. Angola colonie portugaiseLe premier film connu et inventorié, O Caminho de Ferro de Benguela (Le Chemin de fer de Benguela) est réalisé par Artur Pereira en 1913[1]. Jusqu'à la fin des années 1940, l'Agence Générale des Colonies et les missions cinématographiques en Angola produisent une série de films documentaires, dont Exposition provinciale d'agriculture, élevage et industrie (1923), Chipinica, Soba do Dilolo, Préparation du café, Richesses d'Amboim, Angola économique (1929). Le premier long métrage de fiction, O Feitiço do Império (Le Sort de l'empire) (1940) est réalisé par António Lopes Ribeiro (1908-1995)[2]. Dans les années 1950 et 1960, divers documentaires notables sont réalisés, dont :
Parmi les institutions susceptibles de produire des films en territoire angolais, rivalisent le Service de cartographie de l'armée, le Centre d'information et de tourisme d'Angola (CITA), Telecine-Moro et Cinangola Filmes. Le film documentaire Angola, na Guerra e no Progresso (1971, Angola en guerre et en progrès), du lieutenant Quirino Simões, est le premier film portugais au format 70 mm. Pendant la période de la guerre coloniale, sont enregistrés les plus grands nombres de productions de films de fiction, notamment :
Dans le même temps, depuis la fin des années 1960, les archives anti-coloniales du département Information et propagande du MPLA et les films Monangambée (Sous contrat, 1971) et Sambizanga (1972) de Sarah Maldoror (1939-), inspirés par les œuvres de José Luandino Vieira (1935-), instituent un cinéma d'intervention qui va s'affirmer avec l'indépendance du pays[3]. Parmi les films en partie tournés à l'époque coloniale :
Depuis l'indépendance (1975)Les cadres de Promocine et de la Televisão Pública de Angola (TPA) reçoivent une formation rapide. Et le nouveau cinéma angolais, post-colonial, peut commencer à accompagner la mobilisation populaire pour le nouveau pays, en enregistrant les conditions de vie et de travail des ouvriers et des paysans, et leurs activités politico-militaires :
Avec la TPA, l'Institut angolais du cinéma (IAC) et le Laboratoire national du cinéma (LNC) sont les organismes responsables de la production cinématographique, créés dans les structures de l'État. Sous leur direction, sont produits :
Les situations politico-militaire et socio-économique se dégradent, entraînant celle des infrastructures et de la motivation des cinéastes et des techniciens. La production cinématographique s'étouffe :
En 1999, l'appareil d'État angolais est remodelé : le LNC et le CCI sont supprimés, et leurs fonctions intégrées à l'Institut national des industries culturelles. XXIe siècleL'État angolais, après la fin de la guerre civile, cherche à développer également les productions culturelles, particulièrement en audio-visuel. En 2003, est créé l'Institut angolais cinéma-audiovisuel-multimédia (Instituto Angolano de Cinema, Audiovisuais e Multimédia) (IACAM), en même temps qu'est mis en place un plan de sauvegarde et restauration des archives audiovisuelles nationales[1].. Parmi les films récents qui ont reçu un bon accueil international :
Salles
Réalisateurs
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
Notes et références
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