: une nouvelle loi rend les concessions minières perpétuelles[O 1].
: un jugement du tribunal de Boulogne-sur-Mer adjuge la terre de Fiennes à Pierre Ters, médecin à Paris, moyennant la somme de 560 000 francs, mais bien qu'ayant fait une demande en concession, aucun travail n'a été effectué[O 4].
juin : Pierre Ters meurt, son unique héritière des terres de Fiennes est sa nièce Marie-Adélaïde Ters, épouse de Charlers-François Rottier, baron de Laborde[O 4].
1826
Le fonçage des puits de la fosse Dutemple par la Compagnie des mines d'Anzin est repris[A 4]. La compagnie ouvre à Denain le puits d'extraction de la fosse Villars et y découvre du charbon, pour la première fois dans cette commune[A 3].
1828
: le fonçage du puits de la fosse Turenne par la Compagnie des mines d'Anzin débute à Denain[TH 1].
Le fonçage du puits de la fosse Saint-Mark par la Compagnie des mines d'Anzin débute à Escaudain, près des limites avec Abscon[A 5].
1835
La houille est découverte à Ferques, dans le Boulonnais[O 6].
: le fonçage du puits de la fosse Sophie par la Compagnie des mines d'Anzin débute à Hergnies[A 6].
1837
: la concession de Ferques est instituée par ordonnance royale en faveur de MM. Frémicourt père et fils, Parizzot, Richardson et Davidson[O 6].
et : la Société de Ferques est créée en société en commandite par actions, au capital de 2 400 000 francs, divisé en actions de cinq mille francs[O 7].
: après la mort de son mari, Marie-Adélaïde Ters, baronne de Laborde, cède ses droits éventuels à la concession de Fiennes sollicitée par son oncle Pierre Ters aux sieurs Carpentier-Podevin, Brongniart-Bailly et Chartier-Lahure, fondateurs de la Société de Fiennes, moyennant deux rentes de mille cinq cents et de deux mille cinq cents francs, la première payable pendant le temps où l'exploitation aurait lieu dans une étendue de trente-huit hectares soixante-et-onze ares vingt-quatre centiares alors demandée en extension par les propriétaires de la concession d'Hardinghen, l'autre pendant le temps d'exploitation de la future concession de Fiennes[O 4],[O 6].
Années 1840
1840
: la concession de Fiennes est instaurée par ordonnance royale en faveur de la baronne de Laborde, Marie-Adélaïde Ters, en vertu de l'article 53 de la loi du [O 6], sur une étendue superficielle de 431 hectares[O 8].
le fonçage du puits de la fosse Davy par la Compagnie des mines d'Anzin débute à La Sentinelle[A 7].
: les liquidateurs de la Société de Ferques adressent au préfet du Pas-de-Calais une déclaration de renonciation à la concession[O 9].
1845
Le sieur Bonvoisin, propriétaire à Leulinghem, découvre de la houille en labourant son champ, et fait ensuite quelques fouilles positives dans les environs[O 9].
: le sieur Bonvoisin présente une demande en concession[O 9].
: la première Société de Fiennes découvre le terrain houiller et la houille à la suite de recherches entreprises non loin de la propriété du sieur Bonvoisin[O 9].
: la Société de Fiennes sollicite une extension de sa concession d'Hardinghen vers Leulinghen[O 9].
Édouard Grar publie le premier tome d'Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois, 1716-1791[GA 1].
: une décision ministérielle maintient la propriété de la concession de Ferques à la société du même nom[O 9].
La concession de Ferques est revendue à la deuxième Société de Ferques, nouvellement constituée, pour entreprendre des travaux dans la zone découverte deux ans plus tôt par le sieur Bonvoisin[O 9].
1848
Édouard Grar publie le deuxième tome d'Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois, 1716-1791[GB 1].
Édouard Grar publie le troisième et dernier tome d'Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois, 1716-1791[GC 5].
1851
le fonçage du puits de la fosse Élise par la Compagnie des mines d'Anzin débute à Escaudain[A 7].
1852
La deuxième Société de Ferques suspend ses travaux, mais entre en liquidation quatorze ans plus tard[O 9].
: un décret accorde à la Compagnie des mines de Lens une extension de 157 hectares, portant la surface de sa concession à 6 188 hectares[C 2].
1856
le fonçage des puits de la fosse Thiers par la Compagnie des mines d'Anzin débute à Saint-Saulve, près des limites avec Bruay-sur-l'Escaut, ainsi que le puits de la fosse Casimir-Perier à Somain[A 9],[A 10].
: le fonçage des trois puits de la fosse Chabaud-Latour par la Compagnie des mines d'Anzin débute à Condé-sur-l'Escaut[A 11].
1874
: un arrêté du ministre des Travaux publics déchoit la deuxième Société de Ferques de sa concession[O 10].
1875
: la concession de Ferques est mise en vente publique, et adjugée moyennant le prix de deux cent mille francs à MM. Constantin Descat, propriétaire à Roubaix, et Charles Deblon, propriétaire à Lille[O 10].
: la concession de Fiennes est vendue par adjudication publique, et acquise moyennant le prix de cent mille francs par un groupe[O 7].
: un décret autorise la Compagnie des mines de Lens à réunir la concession de Douvrin de 700 hectares à la sienne, portant la surface de sa concession à 6 939 hectares[C 3].
la fosse du Chauffour de la Compagnie des mines d'Anzin à Anzin[note 1] cesse définitivement d'extraire, mais est conservée pour l'aérage jusqu'en 1884[A 4].
1879
: la Société de Fiennes est dissoute, ayant déjà épuisé toutes ses ressources depuis l'année passée[O 7].
: la concession de la Société de Fiennes, dissoute le , est vendue à Charles Lalou, ainsi que le sondage de Witerthun, pour 53 000 francs, par acte passé devant M. Bauduin, notaire à Paris. Depuis cette époque, la concession est restée en chômage[O 7].
: Louis Bellart père est obligé de suspendre ses payements, et la fosse est abandonnée[O 11].
: les acquéreurs de la concession de Ferques onze ans plus tôt ont fait une demande d'extension de leur concession vers le sud, en concurrence avec la demande de la Compagnie des charbonnages de Réty, Ferques et Hardinghen, mais celle-ci leur est refusée par décret. Qui plus est, ils n'ont pas été capable de constituer une société d'exploitation[O 10].
Juillet : le fonçage du puits no 1 de la fosse La Grange par la Compagnie des mines d'Anzin débute à Raismes[A 12].
1888
: Ludovic Breton, ingénieur civil des Mines, à Calais, achète la concession d'Hardinghen pour le prix de 17 100 francs, y compris le chemin de fer aboutissant en gare de Caffiers, mais non les maisons ouvrières[O 11].
Années 1890
1893
Le fonçage des deux puits de la fosse Blignières par la Compagnie des mines d'Anzin débute à Wavrechain-sous-Denain[A 13].
Juillet : le fonçage des deux puits de la fosse Cuvinot par la Compagnie des mines d'Anzin débute à Onnaing[A 13].
1894
: les acquéreurs de la concession de Ferques en 1875 sont déchus de leur concession par arrêté ministériel[O 10].
1895
: la concession de Ferques, dont ont été déchus les précédents propriétaires le , est adjugée à la Société de Calais-Boulogne pour la somme de 2 055 francs[O 10].
: l'adjudication de la concession de Ferques à la Société de Calais-Boulogne le est approuvée par décision ministérielle[O 10].
1898
: la Société de Calais-Boulogne, en liquidation, vend la concession de Ferques à M. A. Tellier, propriétaire à Louvroil, pour le prix de deux cent mille francs[O 10].
: M. A. Tellier constitue la Société anonyme des mines de houille de Ferques[O 10].
: la Compagnie des mines d'Anzin a produit 3 168 907 tonnes, soit quasiment un dixième de la production française[A 13].
Notes et références
Notes
↑En 1834, la commune d'Anzin cède à Valenciennes le hameau de l'Écorchoir. Les fosses qui y ont été ouvertes passent donc à Valenciennes.
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Édouard Grar, Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois, 1716-1791, t. I,
Références à Édouard Grar, Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois, 1716-1791, t. II,
Références à Édouard Grar, Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois, 1716-1791, t. III,
Édouard Grar, Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois, 1716-1791, t. I, Impr. de A. Prignet, Valenciennes, , 400 p. (lire en ligne), couverture.
Édouard Grar, Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois, 1716-1791, t. II, Impr. de A. Prignet, Valenciennes, , 371 p. (lire en ligne), couverture.
Édouard Grar, Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois, 1716-1791, t. III, Impr. de A. Prignet, Valenciennes, , 311 p. (lire en ligne), couverture, 8, 11, 29, 32.
Albert Olry, Topographie souterraine du bassin houiller du Boulonnais ou bassin d'Hardinghen : Études des gîtes minéraux de la France, Imprimerie Nationale. Paris, , 240 p. (lire en ligne), p. 94-98, 102-105, 109, 111.