Les classes principales des météorites sont les chondrites ordinaires et les chondrites carbonées, à côté desquelles on trouve des classes plus rares comme celles des enstatites et des uréilites. Le terme « chondrite » indique que les spécimens contiennent (ou peuvent avoir contenu) des chondres dans une matrice. Celles-ci sont des gouttelettes refroidies de minéraux, antérieures aux météorites elles-mêmes. Le terme « carboné » distingue des chondrites ordinaires mais certaines météorites à enstatite et à uréilite peuvent avoir plus de carbone que les chondrites de type C[1]. Pourtant, toutes les chondrites C se distinguent des chondrites ordinaires par une teneur en carbone non négligeable (entraînant une couleur sombre), plus d'autres volatils, donnant une densité plus faible[2],[3]. Après la mise au point des classes, une définition plus rigoureuse a été trouvée : les chondrites C contiennent proportionnellement plus de magnésium que les chondrites ordinaires[4],[5],[6].
Les types de chondrites C comprennent les CI, CM, CO, CV, CK, CR et groupes inférieurs (CH, CB et les météorites C non classées). Les spécimens se voient attribuer un groupe selon leurs qualités pétrologiques et chimiques, groupe nommé à partir d'un exemple marquant. En résulte CI pour « comme Ivuna » (Ivuna-like), CM est donc « comme Mighei » (Mighei-like), CO, « comme Ornans », etc. Le groupe CM ressemble le plus aux chondrites CI et CO. La classification « CM-CO » est parfois utilisée[7],[8],[9]. Les trois groupes contiennent des isotopes de titane 50Ti et de chrome 54Cr clairement anormaux[10],[11].
Les chondrites C sont beaucoup plus rares que les chondrites ordinaires, mais le groupe CM en est « le type le plus abondant » du groupe des « carbonés »[12],[13]. Le catalogue des météorites MetCat, recense en tout, 16 chutes de CM (entrées observées, puis récupérations), et 193 découvertes (météorites avec entrées non observées, éventuellement anciennes)[14]. Le deuxième groupe de chondrites C le plus représenté est celui des CO — 16 chutes, 98 découvertes répertoriées. Les chondrites C ont cumulé donc, selon MetCat en 2023, 36 chutes et 435 découvertes.
Types pétrologiques
Les chondrites C en général, dont notamment les chondrites CM, ont de faibles densités pour les météorites. Les CM sont légèrement plus denses (~ 2,1 gr/cc) que les CI, mais moins denses que les CO et les autres C-chondrites[15],[16]. Cela est dû à une combinaison de bréchification (roche lithifiée à partir de fragments de roches antérieures)[17] comprenant des porosités[2] et des matériaux constitutifs légers natifs (voir infra). Notons qu'il y a de rares CM non bréchifiés comme Y-791198 et ALH81002[18].
Basé principalement sur la pétrologie, les premiers scientifiques ont tenté de quantifier différentes météorites. Gustav Rose, à qui l'on doit les termes de « chondre », « chondrite » et « chondrites carbonées »[19], puis Tschermak ont conçu les premières taxonomies[20]. Dans le schéma de 1904 d' Aristides Brezina(en), les chondrites CM d'aujourd'hui seraient "K" (["kohlige Meteorite"])[21]. Wiik a publié le premier système moderne en 1956, divisant les météorites en types I, II et III. Les CM relevaient du Type II de Wiik[22].
Les chondrites CM sont par essence toutes de type II sur l'échelle pétrographique de Van Schmus et Wood définie en 1967. À ce moment-là, les récupérations de CI et de CM étaient suffisantes pour définir l'extrémité «gauche» de l'échelle (altération aqueuse)[23]. Les types 4 à 6 indiquent une altération thermique croissante et le type 3 est supposé inchangé[24].
Type
1
2
3
4
5
6
7
Homogénéité des compositions d'olivine et de pyroxène
-
> 5 % d'écarts moyens
≤ 5ɥ
Homogène
État structurel du pyroxène à faible teneur en calcium
Van Schmus, Bois 1967 ; Sears, Dodd 1988 ; Brearley, Jones 1998 ; Weisberg 2006[8]
Les groupes modernes « V » et « O » ont été désignés par Van Schmus en 1969 comme divisions de Type 3, comme « sous-classe C3V »et « C3O »[25]. Wasson a ensuite ajouté « C2M » en 1974, depuis lors, les C2M ont généralement été abrégés en « CM », tout comme les autres groupes[26].
Types pétrologiques par groupe
Groupe
1
2
3
4
5
6
7
CI
CM
RC
CH
CC
CV
CO
CK
D'après Weisberg et al. 2006[8],Giese et al. 2019[27]. Remarque : il existe un spécimen CV2 unique, désigné par Mundrabilla 012[28],[29].
Chondrules et similaires
En tant que météorites de type 2, les chondrites CM possèdent encore certains chondres, les autres ont été modifiés ou dissous par l'eau. Les CO contiennent davantage de chondres ; quant aux CI, ils présentent soit des traces d'anciens chondres (« pseudomorphes »), soit, comme l'affirme certaines opinions, n'en ont jamais contenu. De nombreux chondres CM sont entourés de bords de minéraux accessoires, ou d'auréoles de matériaux de chondres altérés par l'eau[30],[31].
Les chondres des chondrites CM, bien qu'en moins grand nombre, sont plus grands que ceux des CO. Alors que les chondres des CM ont un diamètre moyen plus petit (environ 300 μm), ceux des CO sont exceptionnellement petits (environ 170 μm)[32],[33]. Cela peut s'expliquer par un biais du survivant : si l'eau dissout les chondres des CM élimine en premier ceux qui sont déjà petits, les plus grands peuvent subsister et être observés, bien qu'avec moins de matériau d'origine[34]. De même, les CM contiennent des inclusions mineures riches en calcium et en aluminium (CAI)[35],[36].
Matrice
La matrice des CM (matériau broyé, entre les chondres) a été décrite comme « spongieuse »[37],[25].
Les grains de silicates d'olivine et de pyroxène sont également moins nombreux dans les météorites CM que dans les CO, mais plus nombreux que dans les CI. Comme pour les chondres, ces grains sont sensibles à l'eau et suivent la progression de l'eau de l'échelle pétrographique. Les grains de métal libre suivent également cette évolution. Les météorites CO contiennent des niveaux plus élevés de métal libre, tandis que les CI ont majoritairement oxydé le leur. Les CM se situent entre les deux[37],[38].
Métal libre et grains d'olivine/pyroxène ont été largement ou principalement altérés pour former la matière de la matrice[39]. Une météorite CM contiendra plus de matrice qu'une CO, mais moins qu'une CI (qui sont essentiellement constituées de matrice, selon Van Schmus & Wood 1967)[40].
En 1860, Friedrich Wöhler prétend par sérendipité que la matrice est faite de serpentinite[41]. En 1973, Fuchs et al., échoue à en identifier les phyllosilicates constitutifs, et définit la matrice comme « phase mal caractérisée » (PCP)[42]. La cronstedtite est décrite par Kurat et Kracher dans le magazine Meteoritics en 1975[43].
Tomeoka et Buseck, identifiant la cronstedtite et la tochilinite en 1985, ont nommé un matériau de matrice « FESON » (pour couches Fe-SO-Ni), ainsi que le rétroacronyme« phase partiellement caractérisée » pour PCP[44]. Les auteurs ultérieurs utiliseront le terme TCI, (intercroissances tochilinite-cronstedtite). la chlorite, la vermiculite et la saponite représentent les phyllosilicates moins courants[45],[46].
Sous-classification
Le groupe CM est à la fois vaste et diversifié. Plusieurs tentatives ont été faites pour subdiviser le groupe au-delà du typage Van Schmus-Wood. McSween 1979 était une des premières propositions[12]. Après lui, ceux-ci ajoutent un suffixe après le type pétrologique, avec « CM2.9 » faisant référence à des spécimens de type CO moins altérés, et « CM2.0 » étant des météorites de type CI plus altérées. Aucun vrai spécimen 2.9 n'a été catalogué récemment.
L'étude McSween 1979 apporte un classement de la quantité de matrice par rapport à la quantité totale, et mesure l'épuisement du fer dans la matrice, pour quantifier les degrés d'altération les plus élevés[12].
L'étude Browning et al. 1996 conçoit une formule appelée « MAI » (indice d'altération minéralogique), quantifie la quantité de grains de silicate non altérés et gradue le niveau d'altération des chondres pour quantifier l'altération[47].
La publication Rubin et al. 2007 ajoute la mesure des carbonates, avec plus de dolomite et moins de calcite indiquant une altération plus élevée[48].
Howard et al. 2009, 2011 mesure l'abondance totale des phyllosilicates pour quantifier l'altération[49],[13].
L'étude Alexandre et al. 2012, 2013 mesure le niveau de deutérium, le rapport C/H et les isotopes d'azote pour quantifier l'altération[50],[51].
La recherche d'un système de classification se poursuit, car les systèmes existants diffèrent sur les spécimens. La météorite de Murchison est systématiquement classée comme peu altérée, les auteurs diffèrent toutefois sur certaines pierres plus altérées.
Exemples de transitions
CM-CO
Météorite de Paris - décrite comme « la chondrite CM la moins altérée à ce jour »[52]« qui comble le fossé entre les CM et les CO »[53].
Les chondrites CI et CM sont « riches en eau »[54],[55],[56]. Les CM contenant 3 à 14 % en poids d'eau[57]. L'eau est contenue dans la tochilinite[58],[59], la cronstedtite[60], et d'autres cristaux[61],[62],[59].
C'est cette eau, et non celles des comètes[63],[64], qui est à l'origine probable des océans de la Terre ce qui est mis en évidence par le traçage isotopique (principalement celui du deutérium, mais aussi d'autres éléments)[56],[65].
Inclusions fluides
Des inclusions fluides contenant de l'eau de météorite sont décrites depuis longtemps[66],[67],[68], cependant, la présence native d'eau a été mise en doute en raison, par exemple, de la contamination par les liquides de coupe lors de la découpe en lames des échantillons[69],[70]. Des processus plus modernes permettent de nouvelles mesures avec la préparation sans eau[71],[72],[73].
Chimie
Les chondrites carbonées, comme leur nom l'indique, contiennent des composés carbonés appréciables[74]. Les chondrites C comportent le carbone natif, des composés simples comme les carbures et carbonates métalliques, les chaînes organiques et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)[75],[76].
L'abondance en éléments de certains groupes de chondrites C — à l'exception notable d'hydrogène, d'hélium et de certains autres éléments, (voir infra) —[77],[78] est connue depuis longtemps pour sa ressemblance avec les valeurs d'abondance solaire[79],[80],[81]. Les chondrites CI, en particulier, leur correspondent « d'assez près, plus que tout autre type de matière météorique ou terrestre »[82] ; phénomène qualifié de « quelque peu miraculeux »[8]. Seules les planètes géantes gazeuses ont la masse pour retenir spécifiquement l'hydrogène et l'hélium. Cela s'étend à la plupart des gaz nobles, et à des quantités moindres les éléments N, O et C, les atmophiles. D'autres éléments - volatils et réfractaires - ont des correspondances entre les chondrites CI et la photosphère solaire et le vent solaire, de sorte que le groupe CI est utilisé comme étalon cosmochimique[83],[84]. Comme le soleil représente 99 % de la masse du système solaire, connaître l'abondance solaire est le point de départ de toute autre partie ou processus de ce système[85].
La correspondance solaire est similaire mais plus faible dans les chondrites CM. Les éléments plus volatils se sont quelque peu raréfiés par rapport aux CI, et les éléments plus réfractaires quelque peu enrichis[7],[83],[84].
Une petite quantité de matériaux météoritiques[86] se révèlent être de petits grains présolaires (PSG)[87],[88]. Ce sont des cristaux de matière qui baigne l'espace du système solaire, et qui date de l'époque présolaire. Les PSG comprennent le carbure de silicium (« moissanite »)[89] et les micro-diamants[90], ainsi que d'autres minéraux réfractaires tels que le corindon et le zircon[91]. Les niveaux d'isotopes de leurs éléments ne correspondent pas aux niveaux du système solaire, étant plutôt plus proches, par exemple, du milieu interstellaire. Les PSG eux-mêmes peuvent contenir des PSG plus petits[92].
Comme pour d'autres classes de météorites, la teneur en carbone est produite en assurée par des carbures (souvent de la cohenite, Fe3C avec par exemple des substitutions de nickel)[93] et des carbonates tels que la calcite et la dolomite[94],[95],[96]. La présence dans les chondrites CM de l'aragonite est un signe discriminant par rapport aux CI qui n'en contiennent peu ou pas[97].
Le total des composés carbonés dans les chondrites CM est inférieur à ceux des chondrites CI ; cependant, plus ceux-ci sont plus souvent des aromatiques[98]. Le profilage isotopique indique qu'il s'agit de météorites et non de terrestres[99].
Les matières organiques provenant des chondrites C se divisent en matière soluble et en IOM (matière organique insoluble). La fraction soluble céderait aux techniques de chimie du milieu du XXe siècle[100],[101], produisant de la paraffine, du naphtène et les aromatiques, avec d'autres apports[102].
L'OIM constitue, cependant, la nette majorité de la composante organique. En 1963, Briggs et Mamikunian le qualifiant de « très grand poids moléculaire ». L'IOM lui-même se divise en deux composants : thermiquement labile, et réfractaire[103].
Acides aminés
La présence d'acides aminés et d'autres composés organiques a été annoncée pour la première fois par plusieurs équipes[104],[105], cependant, les concentrations étaient faibles à indétectables[106],[107] et se révéla être une contamination terrestre[108],[109]. La chute de la météorite de Murchison en 1969 a fourni plus de 100 kg d'échantillon, c'est la plus grande CM jamais trouvée. Le bolide ont été récupéré rapidement, dans une zone sèche. Vu les progrès des techniques de biochimie et de pétrochimie, une réponse scientifique se dessine grâce aux météorites : les sucres[110] et les acides aminés[111],[112] existent dans l'espace. Cela inclut les acides aminés non terrestres[113],[114]. Plusieurs isotopes ne correspondent pas aux niveaux terrestres, preuve solide de non-contamination[115],[116],[117].
Les taux d'acides aminés sont plus élevés dans les CM que dans les CI[118].
Les premières analyses n'ont pas enregistré la rotation optique et ont donné des matières organiques météoritiques comme racémiques[124],[102]. Comme les acides aminés sont divers mais peu nombreux, la découverte de la chiralité météoritique n'a pu se faire qu'avec la séparation de l'IOM[125]. La latéralité de certaines matières organiques de météorite est maintenant admise (voir infra)[116], y compris dans la fraction organique soluble[126],[127].
1) Kvenvolden et al. 1970[113]. 2) Meierheinrich et al. 2004[128]. 3) Martins et al. 2015[129]. 4) Koga et al. 2017[114]. 5) Rudrasvami et al. 2018[130]. 6) Pizzarello & Yarnes 2018[127]
Gaz
La première publication rapportant un gaz anormal dans une chondrite carbonée (Météorite de Murray) remonte à 1960[131]. Les « météorites riches en gaz » des autres classes hébergent leur gaz dans des liths sombres[132], dans la plupart des cas étroitement liés au CM[133].
Les études isotopiques sont devenues essentielles dans l'examen des histoires naturelles[143]. L'oxygène, en particulier, produit des oxydes assez stables. Il faut des événements, des processus ou des énergies conséquents pour trier les isotopes par leurs légères différences de masse.
Les chondrites CM et CI ont une différence mesurable dans les niveaux d'isotopes d'oxygène. Cela suggère une température de formation différente, et donc une zone originelle différente dans le jeune système solaire. Les météorites CM et CO, quant à elles, montrent des isotopes d'oxygène similaires, indiquant une relation[7],[144],[145].
Hydrogène
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Carbone
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Azote
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Provenance
Les chondrites CM, et les autres chondrites C, sont soumises à un sérieux biais d'observation. Celles de type C sont friables, en raison à la fois de la porosité à macro-échelle et des matrices à micro-échelle de phyllosilicates, de nombreux chondres ayant également des couches telles que des phyllosilicates[146]. Elles ont été qualifiées de « tuf » (cendres volcaniques compactées)[147],[30].
En revanche, de nombreuses météorites chondrites ordinaires sont plus résistantes[149] et surreprésentées[150]. Les météorites de fer le sont encore plus[151].
Les chondrites CI et CM notamment sont alors soumises à l'altération, une fois au sol. Comme de nombreux composants des chondrites C sont solubles dans l'eau, les chondrites ordinaires et les ferreuses sont plus susceptibles d'être reconnus et récupérés. Une plus grande couverture d'observation des déserts chauds et de l'Antarctique a permis de récupérer de nombreux spécimens de chondrite C[152],[153],[154].
En tant que météorites carbonées, les CM et d'autres groupes proviennent normalement d'astéroïdes carbonés : explicitement les astéroïdes de type C et, à divers degrés, ceux de type G-, B- (y compris les obsolètes F-), D- et P[155],[156],[157]. Comme ceux de type carboné représentent la majorité des astéroïdes[158],[159],[160], mais que seulement un petit pourcentage des météorites récupérées[161], les effets de sélection/filtrage doivent être sévères.
Outre la diversité des CM et la diversité des types et sous-types d'astéroïdes C — en plus des astéroïdes et des planétoïdes eux-mêmes —, la question de la filiation reste ouverte à ce jour. La météorite Almahata Sitta a été cataloguée comme une uréilite, une classe de météorites entièrement différente. Cependant, elle est enregistrée en tant qu'astéroïde 2008 TC3. Une mesure de spectre brut a été prise avant la rentrée, ce qui aurait désigné 2008 TC3 en tant que type F ou B[162].
On constate qu'une certaine quantité d'altération de l'espace se produit sur les astéroïdes carbonés, ce qui complique les tentatives de relier les météorites à leurs corps parents par spectroscopie[163],[164],[165].
Il existe une hypothèse persistante selon laquelle tous les CM sont issus d'un seul parent[7],[166],[167] et une hypothèse alternative[168],[169].
Météorites polymictes
Les météorites bréchiques faites de conglomérat des roches sont de deux sortes : les brèches monomictes (reformées à partir de fragments de roche sur un seul type) et les polymictes (incorporant différentes roches mères). Les météorites polymictes montrent les échanges entre des corps parents. Des matériaux de chondrite C sont souvent trouvés dans ces météorites[170],[171].
exemples
PRA 04401 - nominalement une HED qui contient autant de matériau CM (ou de type CM) dans les clastes que le matériau HED[172]
(en) Richard P. Binzel, Robert M. Walker et Alastair G. W. Cameron, Meteorites and the Early Solar System II, University of Arizona Press, (ISBN978-0-8165-2562-1, résumé)
↑ abc et d(en) G. Kallemeyn et J. Wasson, « The compositional classification of chondrites-I. The carbonaceous chondrite groups », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 45, no 7, , p. 1217 (DOI10.1016/0016-7037(81)90145-9, Bibcode1981GeCoA..45.1217K)
↑ abc et d(en) M. Weisberg, T. McCoy et A. Krot, Meteorites and the Early Solar System II, vol. 45, Tucson, University of Arizona Press (no 7), (DOI10.1016/0016-7037(81)90145-9, Bibcode1981GeCoA..45.1217K), « Systematics and Evaluation of Meteorite Classification », p. 19
↑(en) « CM-CO clan chondrites », Meteoritical Bulletin: Search the Database, sur www.lpi.usra.edu, The Meteoritical Society (consulté le )
↑ ab et c(en) H. McSween, « Alteration in CM carbonaceous chondrites inferred from modal and chemical variations in matrix », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 43, no 11, , p. 1761 (DOI10.1016/0016-7037(79)90024-3, Bibcode1979GeCoA..43.1761M)
↑ a et b(en) K. Howard, G. Benedix, P. Bland et G. Cressey, « Modal mineralogy of CM chondrites by X-ray Diffraction (PSR-XRD) », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 75, , p. 2735 (DOI10.1111/j.1945-5100.2004.tb00046.x)
↑(en) A. Bischoff et S. Ebert « Breccia Classification of CM Chondrites » () (Bibcode2017LPICo1987.6089B, consulté le ) —80th Meteoritical Society
↑(en) L. Chizmadia et A. Brearley « Aqueous Alteration Of Carbonaceous Chondrites: New Insights From Comparative Studies Of Two Unbrecciated CM2 Chondrite, Y-791198 And ALH81002 » () (Bibcode2004LPI....35.1753C, consulté le ) —LPS XXXV
↑(de) G. Rose, Physik. Abhandl. Akad. Wiss., Berlin, , p. 23
↑(de) G. Tschermak, « Beitrag zur Classification der Meteoriten », Math. -Naturw. Cl., Sitzber. Akad. Wiss., vol. 85, no 1, , p. 347–71
↑(en) Aristides Brezina, « The Arrangement of Collections of Meteorites », Proc. Am. Philos. Soc., vol. 43, no 176, , p. 211–247 (JSTOR983506)
↑ a et b(en) Meteorite Research, Dordrecht, D. Reidel Publishing Company, (ISBN978-94-010-3413-5), « Mineralogical, Petrology, and Classification of Types 3 and 4 Carbonaceous Chondrites », p. 480
↑(en) J. Wasson, Meteorites: Classification and Properties, New York, Springer-Verlag, (ISBN978-3-642-65865-5)
↑(en) Claudia-Corina Giese, Inge Loes Ten Kate, Oliver Plümper, Helen E. King, Christoph Lenting, Yang Liu et Alexander G. G. M. Tielens, « The evolution of polycyclic aromatic hydrocarbons under simulated inner asteroid conditions », Meteoritics & Planetary Science, vol. 54, no 9, , p. 1930 (DOI10.1111/maps.13359, Bibcode2019M&PS...54.1930G)
↑ a et b(en) T. Bunch et S. Chang « Carbonaceous chondrite (CM) phyllosilicates: condensation or alteration origin? » () (Bibcode1978LPI.....9..134B, consulté le ) —Lunar and Planetary Science IX
↑(en) K. Metzler et A. Bischoff, Chondrules and the Protoplanetary Disk, NASA-CR-197121, , « Constraints on chondrule agglomeration from fine-grained chondrule rims », p. 23
↑(en) A. Rubin, « Petrography of refractory inclusions in CM2.6 QUE 97990 and the origin of melilite‐free spinel inclusions in CM chondrites », Meteoritics & Planetary Science, vol. 42, no 10, , p. 1711 (DOI10.1111/j.1945-5100.2007.tb00532.x, Bibcode2007M&PS...42.1711R)
↑(de) F. Wöhler et Wilhelm Karl von Haidinger, « Neuere Untersuchungen über die Bestandtheile des Meteor Steines vom Capland », Sitzungsberichte der Akademie der Wissenschaften mathematisch-naturwissenschaftliche Klasse, vol. 41, , p. 565
↑(en) L. Fuchs, E. Olsen et K. Jensen, « Mineralogy, mineral-chemistry, and composition of the Murchison (C2) meteorite », Smithsonian Contributions to the Earth Sciences, no 10, , 1–39 (DOI10.5479/si.00810274.10.1, lire en ligne)
↑(en) G. Kurat et A. Kracher, « Preliminary report on the Cochabamba carbonaceous chondrite », Meteoritics, vol. 10, , p. 432–433 (Bibcode1975Metic..10..432K)
↑(en) K. Tomeoka et P. Buseck, « Indicators of aqueous alteration in CM carbonaceous chondrites », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 49, no 10, , p. 2149–2163 (DOI10.1016/0016-7037(85)90073-0)
↑(en) D. Barber, « Phyllosilicates and other layer-structured minerals in stony meteorites », Clay Minerals, vol. 20, no 4, , p. 415–454 (DOI10.1180/claymin.1985.020.4.01, S2CID129110766)
↑(en) D. Lauretta et H. McSween, Meteorites And The Early Solar System II, Tucson, University of Arizona Press, (ISBN9780816525621), « The Action of Water », p. 588
↑(en) L. Browning, H. McSween et M. Zolensky, « Correlated alteration effects in CM carbonaceous chondrites », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 60, no 14, , p. 2621 (DOI10.1016/0016-7037(96)00121-4, Bibcode1996GeCoA..60.2621B)
↑(en) A. Rubin, J. Trigo-Rodriguez, H. Huber et J. Wasson, « Progressive aqueous alterations of CM carbonaceous chondrites », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 71, no 9, , p. 2361 (DOI10.1016/j.gca.2007.02.008, Bibcode2007GeCoA..71.2361R)
↑(en) K. Howard, G. Benedix, P. Bland et G. Cressey, « Modal mineralogy of CM2 chondrites by X-ray diffraction (PSD-XRD). Part 1: Total phyllosilicate abundance and the degree of aqueous alteration », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 73, no 15, , p. 4576 (DOI10.1016/j.gca.2009.04.038, Bibcode2009GeCoA..73.4576H)
↑C. Alexander et R. Bowden « The Classification of CM and CR Chondrites Using Bulk H Abundances and Isotopes » () —43rd LPSC
↑(en) C. Alexander, K. Howard, R. Bowden et M. Fogel, « The classification of CM and CR chondrites using bulk H, C N abundances and isotopic compositions », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 123, , p. 244 (DOI10.1016/j.gca.2013.05.019, Bibcode2013GeCoA.123..244A)
↑(en) M. Bourot-Denis, B. Zanda, Y. Marrocchi et R. Greenwood, « Paris: The slightly altered, slightly metamorphosed CM that bridges the gap between CMs and COs », 41st LPSC, no 1683, , p. 1683 (Bibcode2010LPI....41.1683B)
↑(en) D. Ostrowski, C. Lacy, K. Gietzen et D. Sears, « IRTF spectra for 17 asteroids from the C and X complexes: A discussionof continuum slopes and their relationships to C chondrites and phyllosilicates », Icarus, vol. 212, no 2, , p. 682–696 (DOI10.1016/j.icarus.2011.01.032, Bibcode2011Icar..212..682O)
↑ a et b(en) J. Trigo-Rodríguez, A. Rimola, S. Tanbakouei et V. Cabedo Soto, « Accretion of water in carbonaceous chondrites: current evidence and implications for the delivery of water to early earth », Space Science Reviews, vol. 215, no 1, , p. 18 (DOI10.1007/s11214-019-0583-0, Bibcode2019SSRv..215...18T, arXiv1902.00367, S2CID119196857)
↑(en) J. Gooding et M. Zolensky « Thermal Stability Of Tochilinite » () (consulté le ) —LPSC XVIII
↑ a et b(en) T. Nakamura et M. Matsuoka « Mineralogical, Spectral, and Compositional Changes During Heating of Hydrous Carbonaceous Chondrites » () (consulté le ) —Lunar and Planetary Science XLVIII
↑(en) P. Beck, E. Quirico, G. Montes-Hernandez et L. Bonal, « Hydrous mineralogy of CM and CI chondrites from infrared spectroscopy and their relationship with low albedo asteroids », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 74, no 16, , p. 4881–4892 (DOI10.1016/j.gca.2010.05.020, Bibcode2010GeCoA..74.4881B)
↑(en) D. Takir, J. Emery, H. Mcsween et C. Hibbitts, « Nature and degree of aqueous alteration in CM and CI carbonaceous chondrites », Meteoritics & Planetary Science, vol. 48, no 9, , p. 1618–1637 (DOI10.1111/maps.12171, Bibcode2013M&PS...48.1618T, S2CID129003587)
↑(en) A. Morbidelli, J. Chambers, Jonathan I. Lunine et Jean-Marc Petit, « Source regions and timescales for the delivery of water to the Earth », Meteoritics & Planetary Science, vol. 35, no 6, , p. 1309–20 (DOI10.1111/j.1945-5100.2000.tb01518.x, Bibcode2000M&PS...35.1309M)
↑(en) A. Yasinskaya, Fluid Inclusion Research- Proc. COFFI 2, , 149–153 p., « Inclusions in stony meteorites »
↑(en) C. Fieni, M. Bourot-Denise, P. Pellas et J. Touret, « Aqueous fluid inclusions in feldspars and phosphates from Peetz Chondrite », Meteoritics, vol. 13, , p. 460–461 (Bibcode1978Metic..13..460F)
↑(en) D. Mattey, C. Pillinger et A. Fallick, « H isotopic composition of water in fluid inclusions in the Peetz L6 Chondrite », Meteoritics & Planetary Science, vol. 18, , p. 348
↑(en) R. Rudnick, L. Ashwal, D. Henry et E. Gibson, « Fluid inclusions in stony meteorites- a cautionary note », 15th LPS, vol. 90 Suppl, no 669, , C669-75 (PMID11542002, DOI10.1029/jb090is02p0c669)
↑(en) R. Bodnar et M. Zolensky, « Fluid Inclusions in Meteorites: Are They Useful, and Why are They So Hard to Find? », Meteoritics & Planetary Science, vol. 35, no 5, , A29
↑(en) J. Saylor, M. Zolensky, R. Bodnar et L. Le, « Fluid Inclusions In Carbonaceous Chondrites », LPS Xxxii, no 1875, , p. 1875 (Bibcode2001LPI....32.1875S)
↑(en) M. Zolensky, « Liquid Water in Asteroids: Evidence from Fluid Inclusions in Meteorites », Astrobiology Science Conference 2010, vol. 1538, no 5278, , p. 5278 (Bibcode2010LPICo1538.5278Z)
↑(en) H. Yurimoto, S. Itoh et M. Zolensky, « Isotopic compositions of asteroidal liquid water trapped in fluid inclusionsof chondrites », Geochemical Journal, vol. 48, no 6, , p. 549–560 (DOI10.2343/geochemj.2.0335, Bibcode2014GeocJ..48..549Y)
↑(en) J. Hayes, « Organic constituents of meteorites—a review », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 31, no 9, , p. 1395–1440 (DOI10.1016/0016-7037(67)90019-1)
↑ a et b(en) Aruna Goswami et B. Eswar Reddy « Principles and Perspectives in Cosmochemistry: Lecture Notes of the Kodai School on 'Synthesis of Elements in Stars' » () — (Kodaikanal Observatory, Inde, 29 avril - 13 mai 2008) — « (ibid.) », dans Solar system abundances of the elements, Heidelberg, Springer-Verlag (ISBN978-3-642-10351-3), p. 379
↑ a et b(en) A. Davis (dir.), « Solar System Abundances of the Elements », dans Treatise on Geochemistry, vol. 2 : Planets, Asteroids, Comets and The Solar System, Elsevier Science, (ISBN978-0080999432), p. 21
↑(en) C. Russell (Numéro spécial : "The Genesis Discovery Mission"), « Foreword », Space Science Reviews, vol. 105, no 3, , vii
↑(en) J. Leitner et P. Hoppe « The Presolar Grain Inventory Of CM Chondrites » () (Bibcode2015LPICo1856.5178L, consulté le ) —78th Meteoritical Society Meeting
↑(en) G. Huss, A. Meshik, J. Smith et C. Hohenberg, « Presolar diamond, silicon carbide, and graphite in carbonaceous chondrites: Implications for thermal processing in the solar nebula », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 67, no 24, , p. 4823 (DOI10.1016/j.gca.2003.07.019, Bibcode2003GeCoA..67.4823H)
↑(en) E. Zinner, S. Amari, R. Guinness et A. Nguyen, « Presolar spinel grains from the Murray and Murchison carbonaceous chondrites », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 67, no 24, , p. 5083 (DOI10.1016/S0016-7037(03)00261-8, Bibcode2003GeCoA..67.5083Z)
↑(en) H. Moissan, « Investigation of the Canon Diablo Meteorite », Comptes Rendus de l'Académie des Sciences de Paris, vol. 139, , p. 773
↑(en) C. Ksanda et E. Henderson, « Identification of diamond in the Canyon Diablo iron », American Mineralogist, vol. 24, , p. 677
↑(en) H. Laspeyres et E. Kaiser, « Quartz and Zerkonkrystall im Meteoreisen Toluca von Mexico », Zeitschrift für Krystallographie und Mineralogie, vol. 24, , p. 485
↑(en) T. Bernatowicz, S. Amari, E. Zinner et R. Lewis, « Interstellar Grains within Interstellar Grains », Astrophysical Journal Letters, vol. 373, , p. L73 (DOI10.1086/186054, Bibcode1991ApJ...373L..73B)
↑(en) B. Nagy et C. Andersen, « Electron probe microanalysis of some carbonate, sulfate and phosphate minerals in the Orgueil meteorite », American Mineralogist, vol. 49, , p. 1730
↑M. Sofe et M. Lee « CL Zoning of Calcite in CM Carbonaceous Chondrites and its Relationship to Degree of Aqueous Alteration » () —74th Meteoritical Society Meeting
↑(en) M. Lee, P. Lindgren et M. Sofe, « Aragonite, breunnerite, calcite and dolomite in the CM carbonaceous chondrites: High fidelity recorders of progressive parent body aqueous alteration », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 144, , p. 126 (DOI10.1016/j.gca.2014.08.019, Bibcode2014GeCoA.144..126L)
↑(en) G. Cody et C. Alexander, « NMR studies of chemical structural variation of insoluble organic matter from different carbonaceous chondrite groups », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 69, no 4, , p. 1085 (DOI10.1016/j.gca.2004.08.031, Bibcode2005GeCoA..69.1085C)
↑(en) A. Moss, M. Hey, C. Elliott et A. Easton, « Methods for the Chemical Analysis of Meteorites II: The major and some minor constituents of chondrites », Mineralogical Magazine, vol. 36, no 277, , p. 101 (DOI10.1180/minmag.1967.036.277.17, Bibcode1967MinM...36..101M)
↑(en) L. Remusat, Le Guillou, J. Rouzaud et L. Binet, « Molecular study of insoluble organic matter in Kainsaz CO3 carbonaceous chondrite: Comparison with CI and CM IOM », Meteoritics & Planetary Science, vol. 43, no 7, , p. 1099 (DOI10.1111/j.1945-5100.2008.tb01115.x)
↑(en) E. Degens et M. Bajor, « Amino acids and sugars in the bruderheim and Murray meteorite », Die Naturwissenschaften, vol. 49, no 24, , p. 605 (DOI10.1007/BF01178050, S2CID42359207)
↑(en) Space Research, Amsterdam, North-Holland Publishing Company, , « Extraterrestrial Life: Some Organic Constituents of Meteorites », p. 1171
↑(en) J. Elsila, S. Charnley, A. Burton et D. Glavin, « Compound‐specific carbon, nitrogen, and hydrogen isotopic ratios for amino acids in CM and CR chondrites and their use in evaluating potential formation pathways », Meteoritics & Planetary Science, vol. 47, no 9, , p. 1517 (DOI10.1111/j.1945-5100.2012.01415.x, Bibcode2012M&PS...47.1517E, hdl2060/20120014482, S2CID19154600)
↑(en) O. Botta, Z. Martins et P. Ehrenfreund, « Amino acids in Antarctic CM1 meteorites and their relationship to other carbonaceous chondrites », Meteoritics & Planetary Science, vol. 42, no 1, , p. 81–92 (DOI10.1111/j.1945-5100.2007.tb00219.x, Bibcode2007M&PS...42...81B)
↑(en) P. Stoks et A. Schwartz, « Nitrogen-heterocyclic compounds in meteorites: significance and mechanisms of formation », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 45, no 4, , p. 563–69 (DOI10.1016/0016-7037(81)90189-7, Bibcode1981GeCoA..45..563S)
↑(en) R Anders E Hayatsu, Organic compounds in meteorites and their origins, in Topics in Current Chemistry 99, Berlin, Heidelberg, Springer-Verlag, , 1–37 p. (ISBN978-3-540-10920-4)
↑(en) Y. Yamashita et H. Naraoka, « Two homologous series of alkylpyridines in the Murchison meteorite », Geochemical Journal, vol. 48, no 6, , p. 519–525 (DOI10.2343/geochemj.2.0340, Bibcode2014GeocJ..48..519Y)
↑(en) G. Mueller, « The properties and theory of genesis of the carbonaceous complex within the cold bokevelt meteorite », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 4, nos 1–2, , p. 1 (DOI10.1016/0016-7037(53)90061-1, Bibcode1953GeCoA...4....1M)
↑(en) Z. Martins, P. Modica, B. Zanda et Le Sergeant d'Hendecourt, « The amino acid and hydrocarbon contents of the Paris meteorite: Insights into the most primitive CM chondrite », Meteoritics & Planetary Science, vol. 50, no 5, , p. 926–43 (DOI10.1111/maps.12442, Bibcode2015M&PS...50..926M, hdl10044/1/25091, S2CID95549163)
↑(en) N. Rudraswami, A. Naik, R. Tripathi et N. Bhandari, « Chemical, isotopic and amino acid composition of Mukundpura CM2.0 (CM1) chondrite: Evidence of parent body aqueous alteration », Geoscience Frontiers, vol. 10, no 2, , p. 495–504 (DOI10.1016/j.gsf.2018.02.001)
↑ a et b(en) D. Heymann et E. Mazor, « Light-Dark Structure and Rare Gas Content of the Carbonaceous Chondrite Nogoya », Journal of Geophysical Research: Atmospheres, vol. 72, no 10, , p. 2704–2707 (DOI10.1029/JZ072i010p02704, Bibcode1967JGR....72.2704H)
↑(en) J. Wasson, Meteorites: Their record of early solar-system history, New York, W. H. Freeman and Co., (ISBN978-0716717003), p. 59
↑(en) J. Goswami, D. Lal et L. Wilkening, « Title: Gas-rich meteorites - Probes for particle environment and dynamical processes in the inner solar system », Space Science Reviews, vol. 37, jan–feb 1984, p. 111–159 (DOI10.1007/BF00213959, S2CID121335431)
↑(en) T. Bernatowicz, G. Fraundorf, T. Ming et E. Anders, « Evidence for interstellar silicon carbide in the Murray carbonaceous meteorite », Nature, vol. 330, , p. 728–730 (DOI10.1038/330728a0, S2CID4361807)
↑(en) E. Zinner, T. Ming et E. Anders, « Large isotopic anomalies of silicon, carbon, nitrogen, and noble gases in interstellar silicon carbode in the Murray carbonaceous meteorite », Nature, vol. 330, , p. 730 (DOI10.1038/330730a0, S2CID4306270)
↑(en) D. Black, « On the origins of trapped helium, neon and argon isotopic variations in meteorites—II. Carbonaceous meteorites », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 36, no 3, , p. 377–394 (DOI10.1016/0016-7037(72)90029-4, Bibcode1972GeCoA..36..377B)
↑(en) Füri, Aléon-Toppani, B. Marty et G. Libourel, « Effects of atmospheric entry heating on the noble gas and nitrogen content of micrometeorites », Earth and Planetary Science Letters, vol. 377, , p. 1–12 (DOI10.1016/j.epsl.2013.07.031, Bibcode2013E&PSL.377....1F)
↑(en) T. Nakamura et T. Noguchi « Mineralogy of Ultracarbonaceous Large Micrometeorites » () (consulté le ) —68th Meteoritical Society
↑(en) R. Clayton, N. Onuma, L. Grossman et T. Mayeda, « Distribution of the pre-solar component in Allende and other carbonaceous chondrites », Earth and Planetary Science Letters, vol. 32, no 2, , p. 209 (DOI10.1016/0012-821X(77)90005-X, Bibcode1977E&PSL..34..209C)
↑R. Greenwood et K. Howard « Oxygen Isotope Evidence For The Relationship Between CM And CO Chondrites: Could They Both Coexist On A Single Asteroid? » () —45th LPSC
↑(en) R. Hanna, R. Ketcham, M. Zolensky et W. Behr, « Impact-induced brittle deformation, porosity loss, and aqueous alteration in the Murchison CM chondrite », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 171, , p. 256 (DOI10.1016/j.gca.2015.09.005, Bibcode2015GeCoA.171..256H)
↑(en) G. Flynn, G. Consolmagno, P. Brown et R. Macke, « Physical properties of the stone meteorites: Implications for the properties of their parent bodies », Geochemistry, vol. 78, no 3, , p. 269 (DOI10.1016/j.chemer.2017.04.002, Bibcode2018ChEG...78..269F)
↑(en) M. Grady et R. Hutchison, Meteorites: Flux with Time and Impact Effects, Geological Society of London, , 67–70 p. (ISBN9781862390171) sec. The frequency of meteorite types
↑(en) W. Cassidy et L. Rancitelli, « Antarctic Meteorites: The abundant material being discovered in Antarctica may shed light on the evolution of meteorite parent bodies and the history of the solar system », American Scientist, vol. 70, no 2, , p. 156–164 (JSTOR27851347)
↑(en) Meteorites and the Early Solar System II, Tucson, University of Arizona Press, (ISBN9780816525621), p. 853 Ch. Weathering of Chondritic Meteorites, Bland, P., Zolensky, M., Benedix, G., Sephton, M.
↑Korotev, « Some Meteorite Statistics », Department of Earth and Planetary Sciences, Washington University in St. Louis, Washington University in St. Louis (consulté le )
↑(en) Encyclopedia of Planetary Science. Encyclopedia of Earth Science Series, Dordrecht, Springer, (ISBN978-0-412-06951-2), p. 486 Chapter: Meteorite parent bodies, Britt, D., Lebofsky, L.
↑(en) E. Cloutis, R. Binzel et M. Gaffey, « Establishing Asteroid–Meteorite Links », Elements, vol. 10, , p. 25 (DOI10.2113/gselements.10.1.25)
↑(en) Evaluating the Biological Potential in Samples Returned from Planetary Satellites and Small Solar System Bodies: Framework for Decision Making, Washington DC, National Academy of Sciences National Academy Press, (ISBN978-0-309-06136-0), « 4 Asteroids and Meteorites » "it is likely that the C-type asteroids (which are overwhelmingly the most abundant type in the main belt, especially the middle and outer parts) are represented in various meteorite collections by carbonaceous chondrites"
↑(en) C. Lantz, B. Clark, M. Barucci et D. Lauretta, « Evidence for the effects of space weathering spectral signatures on low albedo asteroids », Astronomy and Astrophysics, vol. 554, , A138 (DOI10.1051/0004-6361/201321593, Bibcode2013A&A...554A.138L)
↑(en) M. Matsuoka, T. Nakamura, Y. Kimura et T. Hiroi, « Pulse-laser irradiation experiments of Murchison CM2 chondrite for reproducing space weathering on C-type asteroids », Icarus, vol. 254, , p. 135 (DOI10.1016/j.icarus.2015.02.029, Bibcode2015Icar..254..135M)
↑(en) M. Thompson, M. Loeffler, R. Morris et L. Keller, « Spectral and chemical effects of simulated space weathering of the Murchison CM2 carbonaceous chondrite », Icarus, vol. 319, , p. 499 (DOI10.1016/j.icarus.2018.09.022, Bibcode2019Icar..319..499T)
↑I. Franchi et R. Greenwood « Oxygen Isotope Variation Of CM And Related Chondrites: Multiple Parent Bodies Or A Single Heterogeneous Source? » () —Meteoritical Society Meeting, 2019
↑(en) M. Lipschutz, M. Zolensky et S. Bell, « New Petrographic And Trace Element Data On Thermally Metamorphosed Chondrites », Antarctic Meteorite Research, vol. 12, , p. 57–80
↑(en) K. Kigoshi et E. Matsuda, Radiocarbon datings of Yamato meteorites, Houston, Lunar and Planetary Institute, 58–60 p. in International Workshop on Antarctic Meteorites, Annexstad J. et al., eds.
↑(en) M. Zolensky, M. Weisberg, P. Buchanan et D. Mittlefehldt, « Mineralogy of carbonaceous chondrite clasts in HED achondrites and the Moon », Meteoritics & Planetary Science, vol. 31, no 4, , p. 518–37 (DOI10.1111/j.1945-5100.1996.tb02093.x, Bibcode1996M&PS...31..518Z)
↑(en) J. Herrin, M. Zolensky, J. Cartwright et D. Mittlefehldt, « Carbonaceous Chondrite-Rich Howardites; The Potential For Hydrous Lithologies On The HED Parent », Lunar and Planetary Science Conference, 42nd LPSC, no 1608, , p. 2806 (Bibcode2011LPI....42.2806H)