Choi Sang-mok

Choi Sang-mok
최상목
Illustration.
Choi Sang-mok en 2024.
Fonctions
Président de la république de Corée
(intérim)
En fonction depuis le
(1 mois et 11 jours)
Premier ministre Han Duck-soo (suspendu)
Lui-même (intérim)
Prédécesseur Han Duck-soo (intérim)
Yoon Suk-yeol
Premier ministre de la Corée du Sud
(intérim)
En fonction depuis le
(1 mois et 11 jours)
Président Yoon Suk-yeol (suspendu)
Lui-même (intérim)
Prédécesseur Han Duck-soo
Vice-Premier ministre
Ministre de l'Économie et des Finances
En fonction depuis le
(1 an, 1 mois et 9 jours)
Président Yoon Suk-yeol
Han Duck-soo (intérim)
Lui-même (intérim)
Premier ministre Han Duck-soo
Lui-même (intérim)
Prédécesseur Choo Kyung-ho
Biographie
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissance Séoul
Nationalité Sud-coréenne
Parti politique Indépendant
Diplômé de Université nationale de Séoul
Université Cornell

Choi Sang-mok Choi Sang-mok
Premiers ministres de Corée du Sud
Présidents de la république de Corée

Choi Sang-mok (en coréen : 최상목), né le à Séoul, est un homme politique sud-coréen. Il est président de la République et premier ministre, tous deux par intérim, depuis le , date de la destitution de Han Duck-soo au titre de sa participation à la tentative d'instauration de la loi martiale le précédent. Han, premier ministre depuis le 20 mai 2022, avait hérité de la présidence par intérim le à la suite de la destitution de Yoon Suk-yeol pour le même motif[1].

Choi Sang-mok est également vice-Premier ministre et ministre de l'Économie et des Finances depuis décembre 2023[1]. Avant de se lancer en politique, il occupe plusieurs fonctions au sein du ministère de l'Économie et des Finances. Pourtant l'un des fidèles du président Yoon, il s'oppose à l'instauration de la loi martiale lorsque celui-ci tente de l'imposer[2].

Biographie

Premières années

Présidence de la République

Choi Sang-mok accède à la présidence de la république de Corée et à la fonction de premier ministre de Corée de manière précipitée dans la foulée de la tentative d'instauration de la loi martiale par le président Yoon Suk-yeol, le . Cette instauration de la loi martiale est décriée par une partie de la population et l'opposition formée du Parti démocrate, qui la considère comme un coup d'État. Majoritaire à l'Assemblée nationale et bénéficiant de l'appui de quelques députés du parti au pouvoir, le Parti démocrate propose une motion visant à destituer le président Yoon, qui sera adoptée le .

Le premier ministre, Han Duck-soo, suivant dans l'ordre de succession présidentielle, accède ce même jour à la présidence du pays tout en conservant ses fonctions de premier ministre. Refusant de pourvoir aux trois postes vacants de juges à la Cour constitutionnelle, élément-clé de revendication de l'opposition, il fait également face à un vote de l'Assemblée nationale visant à le destituer, le . Dès lors destitué, Han est remplacé par Choi Sang-mok, alors vice-premier ministre et ministre de l'Économie et des Finances qui accède simultanément aux fonctions de président de la République et de premier ministre.

Deux jours après son entrée en fonction, il est confronté à l'écrasement d'avion le plus meurtrier de l'histoire de la Corée du Sud qui survient dans le sud du pays. Il déclare le district de Muan comme « zone spéciale de désastre » et instaure un deuil national de sept jours[3],[4].

Le , Choi accède à une importante demande de l'opposition démocrate et accepte de pourvoir deux des trois postes vacants de juges à la Cour constitutionnelle, contrairement à son prédécesseur qui avait refusé cette demande et vu sa présidence s'achever en raison d'un vote de destitution de l'Assemblée nationale[5],[6]. Les deux juges nommés font suite à une recommandation du Parti démocrate et une du Parti au pouvoir au peuple. Cette décision reçoit des critiques tant de membres de son propre parti, qui lui critiquent d'avoir cédé face à l'opposition, que de membres de l'opposition, qui lui critiquent de ne pas avoir procédé à la nomination du troisième juge dont le siège était vacant[6].

Le président Choi avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken en visite à Séoul, le 6 janvier 2025.

Le président Choi est également critiqué par l'opposition de ne pas avoir ordonné au Service de sécurité présidentiel de coopérer avec le Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités afin que celui-ci ait le champ libre pour procéder à l'arrestation du président suspendu Yoon. Malgré un mandat d'arrêt émis le [7],[8], celui-ci ne pourra être arrêté par le Bureau que le [9].

Le , Choi reçoit la visite du secrétaire d'État américain Antony Blinken, ceci dans l'objectif du gouvernement américain de réaffirmer son soutien à la Corée du Sud en cette période d'instabilité politique[10].

Notes et références

  1. a et b AFP, « Le président par intérim sud-coréen est destitué par les députés », sur Le Devoir, (consulté le )
  2. (en) « Who is Choi Sang-mok, South Korea’s second acting president in weeks? », The Straits Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) « Death toll in Jeju Air plane crash rises to 179 with only two survivors », sur France 24, (consulté le )
  4. Agence France-Presse, « La Corée du Sud ordonne l’inspection de tous ses Boeing 737-800 », sur Radio-Canada, (consulté le )
  5. Agence France-Presse, « La justice lance un mandat d’arrêt contre le président déchu de la Corée du Sud », sur ICI.Radio-Canada.ca, (consulté le )
  6. a et b (en) Kim Seung-yeon, « (2nd LD) Acting President Choi appoints 2 justices to Constitutional Court | Yonhap News Agency », Yonhap News Agency,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Le Monde et AFP, « La Corée du Sud s’enfonce dans la crise politique : l’arrestation du président empêchée par ses gardes du corps », sur archive.wikiwix.com, (consulté le )
  8. (en) Yi Wonju, « Main opposition to file complaint against acting President Choi », sur Yonhap News Agency, (consulté le )
  9. Agence France-Presse, « Corée du Sud : le président suspendu Yoon Suk-yeol a été arrêté », sur ICI.Radio-Canada.ca, (consulté le )
  10. (en-US) Le Nhu Mai, « Blinken’s Last Trip to Seoul and Its Implications », sur thediplomat.com, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

 

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