Chiraz Latiri
Chiraz Latiri ou Chiraz Laâtiri (arabe : شيراز العتيري), de son nom complet Chiraz Latiri Cherif, née le à Hammam Sousse, est une enseignante et chercheuse universitaire, directrice d'institution culturelles et femme politique tunisienne. Directrice de l'Institut supérieur des arts multimédia de La Manouba de 2006 à 2011 puis du Centre national du cinéma et de l'image de 2017 à 2019, elle occupe le poste de ministre des Affaires culturelles en 2020. BiographieNée le à Hammam Sousse[1], elle devient titulaire d'un doctorat en informatique de l'École nationale des sciences de l'informatique en 2004[1]. Elle obtient ensuite un poste d'assistante en informatique au sein de l'École supérieure de commerce de Tunis, puis de maître assistante. De 2006 à 2011, elle occupe le poste de directrice de l'Institut supérieur des arts multimédia de La Manouba[1]. Dans le cadre de ses fonctions, elle s'attelle notamment à la mise à niveau de la formation académique en cinéma et audiovisuel en Tunisie via la coopération entre des institutions des deux rives de la Méditerranée[1]. En 2013, elle obtient une habilitation à diriger des recherches à l'université de La Manouba d'une part, et à l'université de Lorraine d'autre part. Elle devient également maître de conférences, en informatique, à l'université de La Manouba[1]. De juillet 2017 à novembre 2019, elle occupe le poste de directrice générale du Centre national du cinéma et de l'image (CNCI). À ce titre, elle fonde notamment plusieurs programmes internationaux pour le développement de projets cinématographiques et lance des fonds de co-développement et de co-production cinématographiques[1]. Elle crée aussi un département des industries digitales et créatives au sein du CNCI et met en place un incubateur culturel, le Creative Digital Lab, et un Gaming Lab[2]. Elle est limogée de ce poste de directrice du CNCI par le ministre Mohamed Zine El Abidine en novembre 2019[3]. Ce limogeage est cité également dans Le Monde par le réalisateur tunisien Ala Eddine Slim : « Un exemple récent est le limogeage par le ministre de la Culture de la directrice du Centre national du cinéma, Chiraz Latiri, qui avait fait un excellent travail à la tête de l'institution. On ne voit pas qu'il y ait eu autre chose qu'une motivation purement arbitraire et personnelle dans cette décision », affirme-t-il[4]. Elle est appelée en février au sein du gouvernement d'Elyes Fakhfakh[5] et devient ministre des Affaires culturelles, lorsque ce gouvernement est approuvé par l'Assemblée des représentants du peuple. Elle est en poste de février à septembre 2020. Références
Articles connexesLiens externes
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