En 1424, ce titre est devenu une fonction à part entière dans l'Empire ottoman, qui avait une hiérarchie stricte d'oulémas. Le Şeyhülislam avait la plus haute fonction religieuse dans l'Empire, il était nommé par le sültan parmi les kadılar(en). Il avait le pouvoir de confirmer ou non un nouveau sültan, mais ce dernier validé, le souverain ottoman redevenait l'autorité spirituelle la plus importante.
Au XVIe siècle son influence a fortement augmenté, il s'occupait de la loi islamique et émettait des avis juridiques.
↑Johann Strauss et Malek Sharif, The First Ottoman Experiment in Democracy, Wurzburg, (lire en ligne), « A Constitution for a Multilingual Empire: Translations of the Kanun-ı Esasi and Other Official Texts into Minority Languages », p. 21–51 (info page on book at Martin Luther University) - Cited: p. 40 (PDF p. 42)
↑George N. Shirinian, « Turks Who Saved Armenians: Righteous Muslims during the Armenian Genocide », Genocide Studies International, vol. 9, no 2, , p. 208–227 : Hayri Bey, the sheikh ul-Islam, “had the temerity to criticize his colleagues’ policy of massacre of the Armenians.” For this and other disagreements with the government, he was arrested, tried in civil court, and executed. Whether one was an opponent of the CUP or a CUP insider, failure to support the party’s policy toward the Armenians meant one’s own demise. (ISSN2291-1847, lire en ligne, consulté le )