Charles Paix-Séailles

Charles Paix-Séailles
Charles Paix-Séailles en 1918.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Charles Jules Octave PaixVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Mère
Fratrie
Jean-Charles Séailles (d)
Andrée Séailles (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Charles Jules Octave Paix, dit Charles Paix-Séailles[1], né le à Douai et mort le à Paris, est un publiciste français.

Biographie

Il est le fils d'Octavie Paul, mariée avec Gabriel Séailles[1].

Côte-à-côte, le capitaine Mathieu (portant ses décorations) et Paix-Séailles lors de leur procès, mai 1918.

Il relance en 1913 avec André Morizet l'hebdomadaire socialiste Courrier européen[2]. Pendant la Première Guerre mondiale, il est détaché au Ministère de la guerre comme sergent. Il est arrêté en 1917 pour avoir communiqué au journal anarchiste Le Bonnet rouge avec la complicité du capitaine Mathieu, aide de camp du général Sarrail, des documents concernant l'armée d'Orient[3],[4]. Jugé à huis clos en mai 1918 par le 2e conseil de guerre[5], il est condamné à un an de prison avec sursis[6].

En 1921, il est impliqué avec son demi-frère Jean-Charles Séailles (époux de Spéranza Calo-Séailles) dans l'escroquerie des Rhums. Ruiné, Charles Paix-Séailles se suicide le [7].

Références

  1. a et b « Registre matricule militaire de Paix, Charles-Jules-Octave », sur archives-en-ligne.seine-et-marne.fr (consulté le )
  2. Gilles Candar, « L'affaire Morizet : un incident au sein du journal de Jaurès en 1913 », sur jean-jaures.org,
  3. « Les documents Paix-Séailles », Le Radical,‎ (lire en ligne)
  4. « Toutes les trahisons : Paix-Séailles », L'Homme enchaîné,‎ , p. 1-2 (lire en ligne)
  5. « Mathieu et Paix-Séailles devant le 2e conseil de guerre », L'Action française,‎ (lire en ligne)
  6. « Le capitaine Mathieu et le sergent Paix-Séailles en Conseil de Guerre », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
  7. « M. Paix-Séailles ruiné se tue d'un coup de revolver », Le Journal,‎ (lire en ligne)

Liens externes