Chapelle des Carmélites de Dijon

Chapelle des Carmélites de Dijon
Image illustrative de l’article Chapelle des Carmélites de Dijon
Présentation
Culte Catholique romain
(Ordre du Carmel)
Type Ancien couvent
Début de la construction 1609
Fin des travaux 1642
Style dominant Baroque
Protection Logo monument historique Classé MH (1910)[1]
Patrimoine mondial Patrimoine mondial (2015, Climats du vignoble de Bourgogne)
Géographie
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Ville Dijon
Coordonnées 47° 19′ 09″ nord, 5° 02′ 21″ est
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Chapelle des Carmélites de Dijon
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Chapelle des Carmélites de Dijon

La chapelle des Carmélites de Dijon est ce qu'il reste d'un ancien couvent de carmélites du XVIIe siècle (de style baroque). Elle est située dans le centre sauvegardé de Dijon. La façade est classée aux monuments historiques depuis 1910.

Historique

Après la disparition de sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), ses filles fondent le le « carmel de Dijon », d'après le souhait et l'aide de la dijonnaise Jeanne Chevrier et l'accord d'Anne de Jésus. C'est le troisième carmel fondé en France après le carmel de Paris et le carmel de Pontoise.

De 1608 à 1642, leur monastère est construit rue Saint-Anne. La première pierre de la chapelle a été posée en 1609 par André Fremyot, abbé de Saint-Étienne. Elle est consacrée le 4 mai 1613 sous le vocable de Saint Joseph par Jean de Passelaigue, évêque de Belley[2]. Il n'en subsiste aujourd'hui que la façade baroque, très richement sculptée en pierre blonde et rose avec des frontons, des colonnes aux chapiteaux ioniques et corinthiens et des statues de Sainte Thérèse, du prophète Élie, de Saint-Joseph, de la Vierge Marie et du Christ. Dans un article sur le portail, Victor Dumay affirme qu'il est l'œuvre de l'architecte Nicolas Tassin. Marcel Mayer a attribué le dessin de la façade à l'architecte amateur Guillaume Tabourot à partir de dessins qu'il avait trouvé à la Bibliothèque municipale de Dijon[3]. Jean Braconnier est mentionné pour la première fois dans les Archives de Dijon en 1625 comme simple maçon pour la construction de l'église des Carmélites[4].

À la Révolution française, le clocher est détruit, les communautés monastiques sont dissoutes et leurs biens déclarés bien national. Le , les carmélites sont expulsées et rejoignent le carmel de Beaune. En 1810, le couvent est cédé à la ville et après transformation devient la caserne Brune, puis affecté à divers services municipaux.

En 1865, le carmel de Dijon est refondé 13 rue Saint-Lazare (renommée par la suite rue Jean-Baptiste-Baudin[5]). En 1978, le couvent, dans lequel Élisabeth de la Trinité s'éteint en 1906, est détruit[6] et le carmel est transféré près de Flavignerot (13 km au sud-ouest de Dijon) sous le nom de « Carmel de Dijon » ou « Carmel de Dijon-Flavignerot ».

Protection

Le portail de la chapelle des Carmélites fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [1].

Notes et références

  1. a et b Notice no PA00112255, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Dumay 1842-46, p. 179.
  3. « À propos de la façade des Carmélites », La Revue de Bourgogne, vol. 5,‎ , p. 342-343 (lire en ligne).
  4. Henri-Stéphane Gulczynski, « La construction du château de Cormatin. Nouvelles approches sur l'historique des travaux, à propos de documents inédits relatifs à Guillaume Tabourot », Bulletin Monumental, t. 154, no 1,‎ , p. 32 (lire en ligne)
  5. Dijon : la rue Jean-Baptiste-Baudin, Le Bien Public
  6. Le boulevard Carnot à Dijon, Le Bien Public

Annexes

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Bibliographie

  • Victor Dumay, « Notice sur le couvent et le portail du couvent des Carmélites de Dijon », Mémoires de la commission des antiquities du departement de la Côte-d'Or, Dijon, Chez Lamarche et Drouelle libraires, t. 2,‎ 1842, 43, 44, 45, 46, p. 177-184 (lire en ligne)
  • Chanoine Pierre Lesourd, « L'ancien Carmel de Dijon », Bulletin d'histoire et d'archéologie religieuses du Diocèse de Dijon, 7e année,‎ , p. 81-95 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes