Le château de la Mormaire est un château situé dans la commune de Grosrouvre, dans le département des Yvelines.
Toponymie
Les mentions les plus anciennes du lieu sont : Milon de Mortuo-Mari en 1142[1], Nicholaus de Mortua-Mari en 1239[1], Mormère 1635[2], Mohr-mer en 1681[3], Morte-mer en 1703[3], La Mormets v. 1757, La Mormaire v. 1850[4].
L'étymologie propose que ce nom de la langue d'oïl soit issu du lat. Mortum "mort, au sens de dormant, stagnant" + lat. mare "mer, grande étendue d'eau non salée". Il tire son origine de la topographie locale, et signifie "(le lieu) à la grande étendue d'eau stagnante, grand marais". Elle peut être rapprochée de l'abbaye de Mortemer (Oise)[5].
Histoire
Les seigneurs de La Mormaire sont :
1556, Miles d'(H)aligre, contrôleur en l'élection de Montfort[2],[6].
1582, Laurent Regnard, conseiller et secrétaire du roi Henri III, demeurant à Paris , rue Saint-André-des-Arts, qui ne tarda pas à réunir à son acquisition les fiefs de La Mandreux en 1606 et de La Noue en 1612 et fit reconstruire le château actuel[6].
1681-1685-1691, Charles-Laurent de Chennevières, écuyer, conseiller du roi, est président en l'élection de Paris[2].
1748, la veuve de P.-François de Moncrif provoque la vente de la seigneurie de la Mormaire[2].
En 1762, Claude Nicolas Peteau, mousquetaire, est seigneur de la Mormaire. En effet la famille Peteau qui a été anoblie en Petau de Maulette par Louis XV et a bâti le manoir de Maulette posséda plusieurs châteaux dans la région : la Mormaire et la Couarde entre autres, puis habita Montfort l'Amaury, dont une rue porte le nom de Petau de Maulette[2],[6].
Il appartient aujourd'hui à l'homme d'affaires milliardaire François Pinault[8].
Monument historique
L' inscription au titre des monuments historiques date du , tant pour le château du 17e siècle [9]que pour le parc réaménagé à la fin du 20e siècle[10].
↑ a et bMOUTIE (Aug.) Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Roche (1862), p. 78 et n.1.
↑ abcdefg et hMARQUET (Ad.) DION (A. de) Nobiliaire et Armorial du Cté de Montfort. Société archéologique de Rambouillet (1881), t.5, p. 81, 165, 277, 326, 360, 398, 479.
↑ a et bLACROIX de l'ISLE (Robert) Un vieux village de l'Ile-de-France / Galluis et ses environs (1955), p. 54.