Château de Buffavent (Haute-Savoie)
Le château de Buffavent ou Buffavens est une ancienne maison forte du XVe siècle qui se dresse sur la commune de Lully, dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1944. NomLe nom du château de Buffavent, écrit également sous la forme Buffavens, semble dériver Bouffâ, qui signifie « souffler », et désignant ainsi un lieu où le vent souffle très fort[3],[4]. SituationLe maison forte de Buffavent se dresse à 800 m au nord-ouest du bourg de Lully. Il se trouve à la limite du bois séparant le hameau de Lully du coteau de Chavanex[5]. Il se situe sur la partie droite de la voie ferrée qui va de Bons-en-Chablais à Thonon[5]. HistoriquePossession des LanginLa maison forte est une ancienne résidence de chasse édifiée par les seigneurs de Langin[5],[6],[7], vers le XVe siècle. Le seigneur Louis de Langin fait le partage de ses biens entre ses douze enfants[8]. Etienne et Guigues sont les héritiers du château et du domaine[8]. Philibert de Langin, fils de Guigues, est le dernier héritier mâle du château et de la moitié de la châtellenie[8]. En effet, son oncle, Etienne, n'a pas de descendance[8]. Il est seigneur de Langin et de Buffavent, ainsi que coseigneur de Brens, de Mieussy et d'autres terres dans la région[9]. Ses deux sœurs, Antoinette et Louise, lui succèdent à la tête de la seigneurie[5],[9]. La première a épousé Aymon/Aimon de Bellegarde[7] et la seconde Jean de Cervens[5],[9]. Possession des Gerbais de SonnazLe , la dernière héritière, Jeanne de Bellegarde, laisse son château et la seigneurie à son second mari, Louis de Seyssel[5],[10]. Philippine-Françoise de Seyssel, fille de Louis, l'hérite de son frère en 1729[10]. Il passe, avec son mariage avec Claude-Charles Gerbais de Sonnaz[5],[10]. Ce dernier en hérite et le lègue à son neveu Janus[10]. L'ancienne demeure de chasse est aménagée au cours du XVIIIe siècle par Janus, puis Joseph de Gerbais de Sonnaz[7]. Joséphine de Sonnaz, baronne de Livet, cède son manoir à ses cousins, le comte de Gerbais de Sonnaz d'Habères, général de division et le comte Charles-Albert Gerbais de Sonnaz[5]. Il reste en possession des Gerbais de Sonnaz jusqu'en 1922. Période contemporaineLe château devient la propriété de Philibert Vuargnoz qui l'achète en 1923. Philibert (né le 22 mars 1891 à Brenthonne et mort le 30 juin 1981 à Saint-Cergues), fils de Césarine Degenève et François Vuargnoz, est seigneur de Langin et de Buffavent et coseigneur de Brens et Mieussy. Il a deux sœurs, Jeanne, épouse de noble Georges d'Antioche, et Antoinette, femme d'Aymon d'Entremont de Bellegarde. Elles séjournent au château. Il le revend en 1944.[réf. nécessaire] Le château fait l'objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 24 janvier 1944[1]. Un chirurgien, le Dr Jean-Luc de Moerloose, le rénova vers la fin du XXe siècle jusqu'en 2012. DescriptionDans sa monographie communale, l'Abbé Trosset décrit ainsi l'édifice « La position du château, son architecture, le domaine qu'il commandait, son voisinage, tout dit que, dans le principe, Buffavent fut un rendez-vous de chasse construit à la lisière des bois. »[6]. Il s'agit d'un bâtiment quadrangulaire, typique de la région, accosté aux angles de quatre tours rondes[5], à poivrières[7]. La porte d'entrée possède le blason sculpté de la famille de Langin[5], « D'azur à la tour d'or avec un pan de mur de même senestre ». Références
Voir aussiBibliographie
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