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Fils du comte Prospero Balbo, Cesare Balbo suit son père en exil à Florence. En 1807, il est nommé auditeur au Conseil d'État de l'Empire (le Piémont à cette époque était rattaché à la France). En 1809-1810, il fait partie de la Consulta romana, organe qui introduit à marches forcées la législation de l'Empire dans les anciens États pontificaux[5]. En 1814, il s'engage dans l'armée piémontaise et participe à l'invasion du Dauphiné pendant les Cent-Jours[6].
Bien que défavorable au soulèvement piémontais de 1821, mais ami du régent Charles-Albert, il devient suspect au roi Charles-Félix et doit s'exiler en Provence puis à Paris. En 1825, il est autorisé à revenir à Turin [8].
Il se fait connaitre par des travaux d'érudition: Histoire d'Italie depuis 476 jusqu'en 776, traduit les Annales de Tacite (Turin, Pomba, 1830) [9], écrit une remarquable Vie de Dante (Turin, 1839, traduite en français et éditée à Bruxelles en 1844). Mais surtout, en 1844, dans son ouvrage Delle speranze d'Italia il défend l'idée que l'Italie ne pourra faire valoir sa primauté morale en Europe (titre de l'ouvrage que Gioberti publie à la même époque) tant qu'elle sera occupée ou sous influence des Autrichiens. Il est à ce titre considéré comme l'un des chefs du Risorgimento[10] En 1846, il publie Della storia d'Italia dall origini fino ai nostri tempi. Ces deux ouvrages eurent une influence considérable en Italie[11]
En , pendant les évènements révolutionnaires le roi Charles-Albert, le nomme président de la commission chargée de la loi électorale. En mars1848, il est nommé président du conseil des ministres du royaume de Sardaigne (le premier à ce poste). Le ministère Balbo doit se retirer après la défaite piémontaise de Custoza (). Nommé ambassadeur à Rome, il ne parvient pas à entraîner durablement le pape Pie IX dans le mouvement pour l'unification de l'Italie. Redevenu député, il s'oppose aux lois sur l'abolition du for ecclésiastique et sur le mariage civil présentées par les ministères de d'Azeglio. En novembre 1852, avec l'arrivée de Cavour au pouvoir il abandonne ses fonctions politiques.
↑ M. Fubini Leuzzi (a cura di) Cesare Balbo, Storia d'Italia e altri scritti, Utet, 2013
↑Carla Nardi, Napoleone e Roma. La politica della consulta romana (« Collection de l'École française de Rome », 115), Rome, École française de Rome, 1989.
Della vita e degli scritti del Conte Cesare Balbo. Rimembranze di E. Ricotti con documenti inediti, Firenze, Le Monnier, 1856.
Carlo Magenta, Cesare Balbo, Firenze, Barbera, 1873.
G. Battista Scaglia, Cesare Balbo. Il Risorgimento nella prospettiva storica del progresso Cristiano, Edizioni Studium, 1976.
G. De Rosa (a cura di), F. Traniello (a cura di), Cesare Balbo alle origini del cattolicesimo liberale, Roma-Bari, Laterza, 1996.
Cesare Balbo, Della monarchia rappresentativa in Italia (1847), Elibron Classics, 2001.
Cesare Parrini, Cesare Balbo, Torino, Utet, 1861 (reprint en 2010).
Il Regno Di Carlomagno in Italia e Scritti Storici Minori Di Cesare Balbo, Pubblicati Per Cura del Cav. Boncompagni, Torino, Pomba, 1861, reprint en 2010.
Carlo Cattaneo (a cura), Vita di Dante di Cesare Balbo, Kindle Edition, 2011.