2 novembre, France : nationalisation des biens du clergé catholique, mis à la disposition de la Nation[1].
6 novembre : John Carroll est confirmé comme le premier évêquecatholique aux États-Unis après avoir été élu par le clergé local en avril de cette même année. Il sera ordonné évêque le , il est chargé du diocèse de Baltimore.
7 novembre, France : interdiction aux députés de devenir ministre.
13 novembre : les Patriotes brabançons entrent à Gand où la population se soulève ; les troupes autrichiennes du général d’Arberg évacuent la citadelle la nuit du 16 au 17 novembre[3]. Cet épisode est connu sous le nom des « Quatre journées de Gand ».
Stanislas de Clermont-Tonnerre (° 1757- † 1792), député de la noblesse de la prévôté et de la vicomté de Paris, tente un tour de force juridique, en essayant de faire adopter, sans motion, la question de l'accès des Juifs aux emplois publics, maintes fois repoussée. Mais cette manœuvre habile, qui aurait permis aux Juifs d'obtenir leur première émancipation, échoua.
24 novembre : formation en Pologne d’une union des villes sur l’initiative de Jean Dekert(en), le maire de Varsovie, réunissant 141 villes royales[5].
Les aborigènes s’étonnent de l’attitude des colons, qui dédaignent le poisson frais pour manger de la morue salée importée, se refusent à manger du kangourou, importent des renards de Grande-Bretagne pour les chasser sans l’intention de les manger. Ils sont horrifiés par la brutalité avec laquelle les Blancs se traitent les uns les autres à Port Jackson et par leur mépris de l’environnement. Même s’ils ne s’intéressent pas au commerce, ils convoitent vite certains objets (couteaux et haches en acier) et denrées (tabac, farine, thé, sucre, alcool), qui vont bouleverser leurs structures sociales traditionnelles. Les aborigènes pensent tout d’abord que ces hommes à peau blanche sont leurs ancêtres venus leur rendre visite, mais ils se rendent vite compte des intentions des envahisseurs, qui veulent leur prendre leurs meilleures terres. Les colons ne comprennent pas leurs valeurs et leur organisation sociale complexe.
28 novembre, France : le docteur Joseph Guillotin présente aux députés de l'Assemblée Constituante une nouvelle machine servant à exécuter les condamnés à mort. L'engin, mis au point en collaboration avec le chirurgien Antoine Louis, est selon ses inventeurs le moyen « le plus sûr, le plus rapide et le moins barbare » pour réaliser une exécution capitale. Il sera d'abord appelé « Louison » ou « Louisette » (en référence au prénom du roi), mais très vite les parlementaires et les journalistes lui donneront le nom de « guillotine » en souvenir du nom de son créateur.
↑Mihail Kogălniceanu, Histoire de la Valachie, de la Moldavie et des Valaques transdanubiens, vol. 1, B. Behr, (présentation en ligne)
↑Jean H. Janssens, Histoire des Pays-Bas, depuis les temps anciens jusqu'à la création du Royaume des Pays-Bas, en 1815, vol. 3, Riga, (présentation en ligne), p. 30-80
↑Christophe Guillaume Koch et Maximilien Samson Frédéric Schoell, Histoire abrégée des traites de paix, entre les puissances de l'Europe, depuis la paix de Westphalie, vol. 29, Gide, (présentation en ligne)
↑Ambroise Jobert, La Commission d'éducation nationale en Pologne (1773-1794), Droz, (présentation en ligne)