Casimir Oyé Mba
Casimir Oyé Mba, né le à Nzamaligué (Komo-Mondah) et mort le [1] à Clichy[2], est un homme d'État gabonais, issu de l'ethnie fang. FormationOriginaire d'une famille modeste de Libreville, il part faire ses études supérieures en France. Il obtient en 1965 une licence de droit et de sciences politiques à l'université de Rennes, un DESS de droit à la faculté de droit de Paris en 1966, et un doctorat en 1969 de cette même faculté. Il suit ensuite une formation diplômante en finances au Centre d'études financières, économiques et bancaires (CEFEB) de la Caisse centrale de coopération économique[3]. CarrièreIl effectue l'ensemble de sa carrière professionnelle au sein de la BEAC (Banque des États de l'Afrique centrale), où il gravit les échelons, de simple stagiaire jusqu'au poste de gouverneur qu'il occupe de 1978 à 1990. Dans l'intervalle, il occupe parallèlement le poste de gouverneur suppléant du FMI pour le Gabon, de à . Il préside l'Association des banques centrales africaines de 1986 à 1988[4]. Le [5], il est nommé Premier ministre par Omar Bongo, poste qu'il conserve jusqu'au [3]. Le , il est élu député du département de Komo-Mondah dans la province de l'Estuaire sous l'étiquette du parti démocratique gabonais auquel il adhère depuis 1973[4]. Après 1994, il est maintenu dans le gouvernement de son successeur Paulin Obame Nguema en tant que ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, jusqu'en 1999. Par la suite, Casimir Oyé Mba est nommé ministre de la Planification et de l'Élaboration des programmes en , sous le gouvernement de Jean-François Ntoutoume Emane, puis permuté avec son collègue Richard Auguste Onouviet au poste de ministre des Mines, du Pétrole et de l'Énergie. En 2009, il se présente à l'élection présidentielle anticipée sans étiquette, après avoir démissionné du gouvernement. Il affirme vouloir être « le vrai candidat du consensus », en opposition à Ali Bongo, candidat officiel du parti au pouvoir, le PDG[6], avant de se désister sans donner de consigne de vote[7]. Il annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2016 sous l'étiquette Union nationale[8] et se retire finalement une quinzaine de jours avant le scrutin en faveur de Jean Ping[7]. Il est marié à la femme politique Paulette Missambo[9]. Notes et références
Liens externes
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