Fils de notaire, Camille Rogier préfère étudier le dessin, l'aquarelle et la gravure et fait ses études à Toulouse. Devenu peintre orientaliste, il fait ses débuts au Salon de 1831. Membre du Petit-Cénacle, il voyage en Italie puis devient un grand ami de Gérard de Nerval qu'il emmène à Constantinople et qui le citera dans plusieurs de ses romans[1]. Installé à Constantinople en face de chez Théophile Gautier, qui devient aussi un fidèle ami et lui loue un appartement (1834)[2], il accueille chez lui de nombreux artistes comme Maxime Du Camp ou Gustave Flaubert[3]. À son retour à Paris, il devient illustrateur pour L'Illustration puis plus tard, est nommé grâce à l'appui d'Étienne Arago, directeur des postes à Beyrouth.
La Turquie. Mœurs et usages des orientaux au dix-neuvième siècle. Scènes de leur vie intérieure et publique. Harem, bazars, cafés, bains, danses et musique, coutumes levantines, etc., introduction par Théophile Gautier, Plon, 1848.