Son nom est issu de l'adjectif camard, tiré de l'occitan, qui signifie : « qui a le nez plat »[1]. Cela fait allusion à l'absence de nez dans un crâne une fois décomposé.
Dans la culture populaire
La Camarde est notamment citée dans les œuvres suivantes :
Littérature, poésie et théâtre
« – Croireriez-vous, mon chérubin, dit la Cibot au malade en le voyant inquiet, que, dans mon agonie, car j'ai vu la camarde de bien près !… ce qui me tourmentait le plus, c'était de vous laisser seuls, livrés à vous-mêmes. »
Dans Derniers entrechats de la Camarde (2018) de Guy Poitry, illustré par Albertine Zullo.
Dans Journal d’un amour perdu (2019) de Éric-Emmanuel Schmitt, … subsistait un petit garçon qui pensait sa mère tellement belle, guérisseuse, puissante qu’elle triompherait aussi de la camarde.
Dans le Courrier du tsar (2020) d'Arnaud Fontaine, la Camarde poursuit un jeune officier russe qui cherche à lui échapper[4].
Dans le roman Ton absence n’est que ténèbres (2022), Jón Kalman Stefánsson propose en fin d’ouvrage une « compilation de la camarde » qui reprend les différents titres musicaux évoqués tout au long du roman.
Dans le tome 2 de la série Lancedragon "Dragons d'une nuit d'hiver" (1985) de Margaret Weis et Tracy Hickman (page 120). "La main refermée sur l'anneau d'or de Laurana, il attendit la camarde".
Chansons
Dans la chanson L'océan (1911) d'Adolphe Bérard : « L'océan n'a plus de garde car dans l'obscurité c'est la folle camarde qui vient de l'emporter ».
Dans la chanson Nuit de garde à l'Yser (1914-1918) d'Ernest Genval, chantée sous le titre La Garde de nuit à l'Yser par Damia (1933).
Dans la chanson J'ai l'cafard (1927) chantée par Fréhel, paroles de Louis Despax, puis chantée par Damia (1930).
Dans la chanson Sous la blafarde (1927) chantée par Fréhel.