Cabinet Rhodri Morgan (3)Cabinet de Rhodri Morgan III
4e exécutif dévolu du pays de Galles Rhodri Morgan en 2004.
Le troisième cabinet de Rhodri Morgan est le quatrième exécutif gallois dévolu entre le et le , sous la deuxième mandature de l’Assemblée nationale du pays de Galles. Il est dirigé par Rhodri Morgan, chef du Labour, à la tête d’une majorité relative au sein de la chambre élue une semaine plus tôt. Il succède au deuxième cabinet Morgan (2000-2003) et précède le premier gouvernement Morgan (2007). HistoireContexte politiqueDepuis , Rhodri Morgan, chef du Labour, occupe la position de premier secrétaire puis de premier ministre au sein de l’Assemblée nationale du pays de Galles. D’abord à la tête d’un cabinet minoritaire entre et , il forme un « cabinet de partenariat » avec les Liberal Democrats à compter du pour le restant de la Ire Assemblée galloise[1],[2]. Dans le cabinet, Michael German, le chef des Liberal Democrats, occupe la position de « vice-premier ministre », tandis que deux autres personnalités libérales-démocrates sont membres de l’équipe ministérielle. L’union des formations politiques au travers de l’accord de coalition Putting Wales First permet d’obtenir une majorité absolue au sein de l’Assemblée avec les 28 sièges du Labour et les 6 sièges des Liberal Democrats. Ces derniers sont pourtant le plus petit groupe de l’Assemblée galloise[3],[2],[4]. Touché par une affaire d’abus de biens sociaux, le vice-premier ministre Michael German démissionne du cabinet en . Il est aussitôt remplacé par Jennifer Randerson, qui occupe de façon intérimaire sa fonction. Alors que Rhodri Morgan réorganise en le portefeuilles ministériels du fait de la durée de l’absence du chef de file des démocrates-libéraux, Michael German réintègre le cabinet en [5],[6],[7]. Le , les travaillistes remportent une nouvelle fois les élections générales de l’Assemblée, mais avec deux sièges de plus qu’en . De fait, compte tenu de l’élection de Dafydd Elis-Thomas (Plaid Cymru) à la présidence de l’Assemblée et de l’indépendant John Marek (John Marek Independent Party) à la vice-présidence, le Labour détient la majorité absolue au sein de la chambre avec 30 membres sur les 58 pouvant voter[8],[9]. Mise en place et évolution du cabinetLe , Rhodri Morgan est nommé premier ministre par l’Assemblée nationale du pays de Galles. Il forme son cabinet — uniquement composé de 8 ministres travaillistes — le lendemain et désigne les 3 vice-ministres le [10],[α]. Critiquée par l’opposition et par des membres du Parlement appartenant au Labour dans la gestion des services de santé, Jane Hutt est démise de son poste de ministre de la Santé et de Protection sociale le pour devenir ministre des Affaires d’assemblée. Le docteur Brian Gibbons, vice-ministre du Développement économique et du Transport, reprend son portefeuille[11],[12]. Le , deux nouveaux vice-ministres intègrent le cabinet : Tamsin Dunwoody-Kneafsey reprend la fonction de Brian Gibbons tandis que Christine Chapman est faite vice-ministre de l’Éducation, de la Formation continue et du Gouvernement local. Parallèlement, Jeffrey Cuthbert est désigné président du comité de surveillance d’Objectif un[13]. StatutIntitulé gouvernementalAu sens de la disposition 56 du Government of Wales Act 1998, le cabinet est le « comité exécutif » (executive committee en anglais) de l’Assemblée nationale du pays de Galles et l’attribution de son titre est une prérogative parlementaire[β]. Or, le règlement intérieur de l’Assemblée le qualifie de « cabinet de l’Assemblée » (Assembly Cabinet en anglais). Depuis 2002, le cabinet se fait appeler le « gouvernement de l’Assemblée galloise »[γ],[14]. Postes ministérielsChaque membre du cabinet de l’Assemblée prend rang selon l’ordre hiérarchique ministériel établi[δ] :
CompositionCabinetLes ministres du cabinet sont nommés le [10]. Le , bien que Jane Hutt perde son poste de ministre de la Santé et de la Protection sociale au profit de Brian Gibbons, vice-ministre, elle conserve sa place dans le cabinet en tant que responsable des Affaires parlementaires. Enfin, Karen Sinclair n’a plus le statut de ministre, mais, en qualité de whip en chef, elle participe aux réunions du cabinet[11].
Vice-ministresLes vice-ministres du cabinet sont nommés le [α]. Brian Gibbons, devenu ministre le , est remplacé par Tamsin Dunwoody-Kneafsey le tandis que le poste de vice-ministre de l’Éducation, de la Formation continue et du Gouvernement local est créé en faveur de Christine Chapman[11],[13]
BibliographiePublications officielles
Notes et référencesNotes
Sources
Références
AnnexesArticles connexes
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