Gouvernement Rhodri Morgan (1)Gouvernement de Rhodri Morgan I
5e exécutif dévolu du pays de Galles Photographie officielle de 2007.
Le premier gouvernement de Rhodri Morgan est le cinquième exécutif gallois dévolu entre le et le , sous la IIIe législature de l’Assemblée nationale du pays de Galles. Il est dirigé par Rhodri Morgan, chef du Labour, à la tête d’une majorité relative au sein de la chambre élue quatre semaines plus tôt. Il succède au troisième cabinet Morgan (2003-2007) et précède le second gouvernement Morgan (2007-2009). HistoireContexte politiqueDepuis , le Labour gouverne seul dans le cadre d’un gouvernement de l’Assemblée galloise dirigé par Rhodri Morgan. Ainsi, sous la deuxième mandature (2003-2007), un seul cabinet est nommé pendant toute la mandature alors que les travaillistes détiennent 30 des 60 sièges de l’Assemblée nationale du pays de Galles. Un remaniement est simplement opéré en [1],[2]. En , le premier ministre missionne une commission indépendante conduite par lord Richard chargée de s’assurer que l’Assemblée est en mesure de fonctionner dans le meilleur intérêt des habitants du pays de Galles s’agissant de ses pouvoirs et des dispositions électorales. Le rapport de la commission, publié en , prône le développement de pouvoirs législatifs de l’Assemblée dans certains domaines tandis que Westminster conserverait le reste des compétences légales. Aussi, il propose la mise en œuvre d’un scrutin à vote unique transférable (single transferable vote en anglais, STV) pour les élections de l’Assemblée qui aurait l’avantage d’introduire plus de proportionnalité[3],[4],[5]. En réponse au travail de la commission, le Gouvernement du Royaume-Uni publie en un livre blanc intitulé Better Governance for Wales. Il s’agit d’attribuer davantage de pouvoirs législatifs à l’Assemblée dans le cadre de décrets parlementaires en Conseil. La capacité totale à légiférer à l’instar du Parlement écossais est conditionnée à la tenue d’un référendum à partir de 2011. De nombreuses recommandations de la commission ne sont pas prises en compte si bien que le livre blanc est critiqué par Plaid Cymru, les Liberal Democrats et les Conservatives[6]. Le Government of Wales Act 2006, la loi du Parlement mettant en place les propositions du livret blanc, reçoit la sanction royale le . Tout en séparant la branche exécutive — le « gouvernement de l’Assemblée galloise » — de la législature, elle permet à court terme à l’Assemblée de légiférer dans des domaines précis au travers d’une mesure (Assembly Measure en anglais et Mesur y Cynulliad en gallois). Son entrée en vigueur est remise aux élections suivantes de l’Assemblée[7],[8]. En , à la suite des élections générales de l’Assemblée nationale du pays de Galles, aucune majorité parlementaire ne se dégage. Toutefois, le Labour conserve le plus grand nombre des sièges (26 sur 60) et doit s’allier à d’autres formations politiques comme les Liberal Democrats (6 membres), ou Plaid Cymru (15 membres) pour éviter une assemblée minoritaire. Aussi, une coalition des partis d’opposition (Lib Dem, Plaid et Conservatives) est envisagée mais elle est rejetée à la fin du mois de [9],[10],[11]. Mise en place et évolution du gouvernementLe , trois semaines après les élections, Rhodri Morgan est finalement reconduit dans sa fonction de premier ministre : si la durée avait excédé les 28 jours après l’élection du , l’Assemblée aurait été dissoute automatiquement et un nouveau scrutin aurait été organisé. Il conduit pour la seconde fois un gouvernement minoritaire qu’il nomme une semaine plus tard, le . Ce dernier se compose de 7 ministres et de 5 vice-ministres travaillistes[11],[12],[13]. Des pourparlers entre les différents partis restent en cours pendant la période de minorité gouvernementale. D’ailleurs, un conseil national de Plaid Cymru doit se tenir en afin d’envisager les types de coalition possibles mais les démocrates-libéraux refusent de rejoindre Plaid et le Labour dans un cabinet gouvernemental. Un accord de coalition entre les deux principaux groupes parlementaires est finalement présenté par le Labour et Plaid à la fin du mois de : le One Wales (en)[14],[15]. L’accord est soumis à l’approbation des organes des partis : le Labour appuie largement le One Wales le et Plaid le lendemain. À la tête de l’opposition depuis 1999, Plaid Cymru participe au gouvernement comme d’autres formations nationalistes en Écosse et en Irlande-du-Nord huit ans après la mise en place de la dévolution du pouvoir. Le cabinet prend officiellement fin le , jour de la formation du second gouvernement Morgan[16],[17],[18]. StatutIntitulé gouvernementalAu sens de la disposition 45 du Government of Wales Act 2006, l’exécutif désormais séparé de l’Assemblée nationale du pays de Galles est appelé le « gouvernement de l’Assemblée galloise » (Welsh Assembly Government en anglais et Llywodraeth Cynulliad Cymru en gallois), le nom que le cabinet de l’Assemblée avait choisi de s’attribuer depuis 2002 bien que cette prérogative ne lui soit pas octroyée dans le Government of Wales Act 1998[α],[19],[β]. Postes ministérielsChaque membre du gouvernement de l’Assemblée galloise prend rang selon l’ordre hiérarchique ministériel établi[γ] :
CompositionCabinetLes ministres du cabinet sont nommés le . Carl Sargeant, en qualité de whip en chef, y siège[12].
Vice-ministresLes vice-ministres sont nommés le [12],[13].
Bibliographie
Notes et référencesNotes
Sources
Références
AnnexesArticles connexesLiens externes |