Cabinet Kretschmer IICabinet Kretschmer II
(de) Kabinett Kretschmer II Michael Kretschmer, en 2019.
Le cabinet Kretschmer II (en allemand : Kabinett Kretschmer II) est le gouvernement de l'État libre de Saxe entre le et le , sous la 7e législature du Landtag. Il est dirigé par le chrétien-démocrate Michael Kretschmer et formé après les élections régionales du . Il se compose de onze ministres, dont deux portent le titre de vice-ministre-président. Il est constitué d'une coalition « kényane » entre l'Union chrétienne-démocrate, Les Verts et le Parti social-démocrate. Il succède au cabinet Kretschmer I et cède le pouvoir au cabinet Kretschmer III. Historique du mandatDirigé par le ministre-président chrétien-démocrate sortant Michael Kretschmer, ce gouvernement est constitué et soutenu par une « coalition kényane » entre l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU), l'Alliance 90 / Les Verts (Grünen) et le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD). Ensemble, ils disposent de 67 députés sur 119, soit 56,3 % des sièges du Landtag. Il est formé à la suite des élections régionales du 1er septembre 2019. Il succède donc au cabinet Kretschmer I, constitué et soutenu par une « grande coalition » entre la CDU et le SPD. FormationLors des élections régionales du , la CDU et arrive en tête, mais son fort recul conjugué à celui du SPD fait perdre sa majorité absolue à grande coalition, qui semble alors s'ouvrir à un élargissement à l'Alliance 90/Les Verts (Grünen)[1]. Conformément à une posture adoptée par les trois partis dans la semaine qui suit le scrutin[2], des entretiens exploratoires sont engagés le suivant[3]. Les et , les directions des trois partis votent en faveur de l'ouverture formelle de négociations pour constituer une coalition « kényane »[4], qui se produit le , sept semaines après les élections régionales[5]. L'accord de coalition est conclu le [6] et ratifié par la CDU le [7], par le SPD le [8] et par les Grünen le [9]. Lors du vote d'investiture organisé le au Landtag, Michael Kretschmer est réélu ministre-président par 61 voix favorables sur 118, soit cinq voix de moins que le total des députés de sa coalition présents[10]. Il forme son deuxième gouvernement, qui compte onze ministres, soit un de plus que le précédent exécutif, dans la foulée[11]. SuccessionLors des élections régionales du , l'Union chrétienne-démocrate arrive en tête, devançant de justesse l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), mais les résultats du Parti social-démocrate et des Verts rendent impossibles la reconduction de la coalition au pouvoir[12]. Le suivant, l'Union chrétienne-démocrate, l'Alliance Sahra Wagenknecht - Pour la raison et la justice (BSW) et le Parti social-démocrate s'entendent pour commencer des discussions exploratoires[13]. Les échanges sont rompus le en raison de désaccords entre la CDU et le SPD d'un côté et la BSW de l'autre[14]. Chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates ouvrent le des négociations pour une « grande coalition » minoritaire[15], conclues positivement le [16]. Lors du vote d'investiture organisé le au Landtag, Michael Kretschmer est réélu ministre-président au second tour par 69 voix favorables[17]. Il forme son troisième gouvernement de dix ministres le lendemain[18]. Composition
Notes et références
AnnexesArticles connexes |
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