Le CLER est « créé en réaction aux activités du Planning en 1962 par le père Denis Sonnet »[3]. Charles Rendu, vice-président de l'association Laissez les vivre, et Michèle Guy, présidente de Grossesse Secours, organisations catholiques militantes contre l'avortement, sont à l'origine de la création du CLER[4]. Le CLER indique œuvrer « pour l’épanouissement affectif et familial de toute personne, jeune ou adulte, en couple ou non »[5].
Les éducateurs à la vie du CLER interviennent au sein d'établissements scolaires auprès d'enfants et d'adolescents sur « le sens de l'amour humain et de la sexualité »[8] dans le cadre de ce qu'on appelle l'éducation affective, relationnelle et sexuelle[9]. Ils interviennent dans des établissements privés, mais ne disposent pas d'agrément pour les établissements publics[10].
Les moniteurs du CLER enseignent aux personnes qui en font la demande la méthode naturelle de régulation des naissances Cyclamen. Le rapport de l'IGAS de 2011 note que « le Cler revendique une expertise sur les méthodes naturelles de contraception », mais que la pertinence de celles-ci auprès d'un jeune public suscite l'interrogation[10].
L'action du CLER a été saluée par le pape Jean-Paul II en novembre 1979[11].
En 2019, le CLER lance le parcours Vivlavie à destination des préadolescents et de leurs parents[12].
Stanislas de Lestapis, Alphonse d'Heilly et Charles Rendu fondent le CLER lors du troisième colloque national du CPM, consacré à la régulation naturelle des naissances, en réaction à l'ouverture du premier centre d'accueil du Planning familial à Grenoble en 1961[14],[15],[16],[17]. Trois couples pionniers organisent un centre d’information sur la méthode thermique dans leur ville respective : les Vincent à Nantes, les Rendu à Paris et les Guy à Grenoble[18].
↑L’éducation affective, relationnelle et sexuelle dans les établissements catholiques d’enseignement, fiche no 3, p. 16, 16 avril 2010, [lire en ligne].
↑Erika Flahault, « Le Planning familial et la professionnalisation du conseil conjugal et familial : reproduire la norme de genre au nom de la subversion ? », Cahiers du Genre, (lire en ligne)
↑Constance Cheynel et Yann Raison du Cleuziou (dir.), A la droite du père, Seuil, (ISBN9782021472332), p. 438
↑Martine Sevegrand, Les enfants du bon Dieu, 1995, éditions Albin Michel, chapitre 8 : Le CLER ou l'échec d'une offensive catholique, p. 188, [lire en ligne].
↑Annie Dussuet, Érika Flahault, Dominique Loiseau, Associations féministes : Reproduction ou subversion du genre ?, éditions L'Harmattan, 2013, p. 94, [lire en ligne].
↑Martine Sevegrand, Les enfants du bon Dieu, 1995, éditions Albin Michel, chapitre 8 : Le CLER ou l'échec d'une offensive catholique, p. 193, [lire en ligne].