César de Bourbon Busset
César de Bourbon, comte de Busset, baron de Châlus, de Puysagut, de Saint-Priest-Bramefant, de Saint-Martin-du-Puy et de Vésigneux, né le , à Buxeuil, dans l'actuel département de l'Indre et mort le au château de Busset dans l'actuel département de l'Allier est un noble français[1]. BiographieIl est le fils de Claude de Bourbon Busset (1531-1588), 1er comte de Busset, et de Marguerite de La Rochefoucauld (†1615), et par conséquent, arrière petit-fils de Cesar Borgia. Il est également le cousin du roi Henri IV par la branche de la Maison capétienne de Bourbon. Le , il épouse en premières noces à Bordeaux Marguerite de Pontac, qui décède la même année. Le , il épouse Louise de Montmorillon (1570-1648), dame d'honneur de la reine, avec laquelle il a sept enfants ; il a en outre une enfant (Antoinette) issue d'une liaison adultérine[2] :
![]() En 1588, il succède à son père comme comte de Busset. À cet égard, il est fait chevalier de l'ordre du roi et gouverneur pour sa Majesté et lieutenant-général de la Vicomté de Carlat et de la vicomté de Murat. Il est également gentilhomme ordinaire de la chambre du roi. Durant les guerres de religion, les foires et marchés qui dépendaient des domaines du comté disparurent presque complètement ainsi que les droits que pouvait en retirer César de Bourbon. Il fallut l'édition de nouvelles lettres patentes par le roi Henri IV pour leur permettre de renaitre. Il participe aux guerres déclenchées par son cousin le roi Henri III. Faisant suite à la mort de ce dernier, et pouvant prétendre à sa succession en tant que membre de la famille des Bourbon, le 1er par ordre de primogéniture, César de Bourbon renonce à présenter sa candidature[4]. En 1590, il est victime des luttes de la Ligue et est retenu quelque temps prisonnier au logis du Chapeau-Rouge à Limoges, accusé de faire partie des rebelles à sa majesté. Il sera lavé de tout soupçon après avoir fait appel auprès du gouverneur du Limousin . En 1606, Antoine Arlot, maître de forges et seigneur de Firbeix, saisit le parlement de Bordeaux faisant suite aux exactions commises par César de Bourbon et ses hommes à son encontre, à ses serviteurs et domestiques, qui le contraignent « de bailler deniers au dict sieur de Busset ou à son capitaine et soldats mis par lui en son chasteau de Chalus »... « Le sieur de Busset a grande autorité sur le pays, dont il abuse au point que le dict suppliant et ses serviteurs ne peuvent aller en aucun lieu. Plaise mettre le suppliant, son domaine, sa femme, ses enfants et famille sous la protection et sauvegarde de la Cour sous peine de 30 mille livres à infliger au seigneur de Busset ; ordonner que la signification en sera faite à son procureur du château de Chalus. Il demande l'ouverture d'une instruction »[5]. Le comte permet à ses vassaux de cultiver certaines de ses terres en tenue ou en censive en échange desquelles il perçoit de leur part des redevances comme le cens, la taille, les corvées, la fourniture de bestiaux, le droit de relief ou le droit de rachat. Toutefois, le seigneur pouvait accorder quelques droits à ses populations : droit de mener pâturer les bêtes dans les bois du domaine à certaines périodes de l'année, droit de pêcher ou droit de chasser « à leur regard et autrement qu'ils ont coutume de faire. » Le , par testament il lègue ses biens à ses enfants survivants[6]. César de Bourbon résidera jusqu'à sa mort le au château de Busset. Pour approfondirBibliographie
Articles connexesLiens externes
Notes et références
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